Joseph (Genèse 37:18-36)

La rencontre de Joseph avec ses frères

Par amour pour ses fils, Israël envoie Joseph visiter ses frères. Joseph répond à l'appel de son père en disant «Me voici», bien que conscient de la haine de ses frères. Est-ce ton attitude, quand le Seigneur place devant toi quelque service, une visite à faire, une lettre à écrire, quelques traités à distribuer, un calendrier à envoyer? Es-tu prêt? Après un long parcours, Joseph arrive à Dothan. Relevons quelques détails de l'attitude de ses frères:

  1. Ils le voient de loin.
  2. Ils complotent contre lui pour le faire mourir.
  3. Ils se moquent de lui: «Le voici ... ce maître songeur» (v. 19).
  4. Ils le dépouillent de sa tunique bigarrée.
  5. Ils le prennent et le jettent dans la citerne.
  6. Ils le vendent aux Ismaélites pour 20 pièces d'argent (v. 28).

Le mois passé, nous avons vu que la jalousie dans le cœur des frères de Joseph a produit la haine (v. 5). Maintenant, cette haine nourrie dans les cœurs va les conduire au complot (former en commun un plan secret contre Joseph). Ils veulent se débarrasser de lui. Il sera vendu pour être emmené comme esclave en Égypte. Puis il faudra cacher ce forfait à leur père; «une mauvaise bête l'a dévoré», diront-ils (v. 20). Quel mensonge! Ils seront insensibles à la détresse de leur père et auront l'hypocrisie de le consoler.

Tu vois, un péché non confessé en temps voulu endurcit la conscience et en entraîne d'autres d'une gravité toujours plus grande. Oh! n'attendons pas que le mal produise ses tristes fruits en nous avec toutes ses conséquences. Jugeons le plus vite possible les petits manquements. Conséquences de ce chemin d'iniquité:

  • Joseph pleure dans l'angoisse de son âme: lis Genèse 42:21.
  • Jacob se lamente sur la mort de son fils (v. 35).

Nous verrons par la suite, que ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera (Gal. 6:7). Nous ne sommes pas meilleurs que les frères de Joseph. Si nous ne sommes pas gardés dans la crainte de Dieu, nous pouvons tomber aussi gravement. Demandons à Dieu:«Éternel enseigne-moi ton chemin; je marcherai dans ta vérité; unis mon cœur à la crainte de ton nom» (Ps. 86:11).

Joseph dans ses souffrances, type du Seigneur Jésus

Dans ce chemin, Joseph nous rappelle quelques étapes du chemin qui menait notre Sauveur à la croix.

Nous reprenons les six points décrits ci-dessus et relatifs à l'attitude des frères de Joseph:

Concernant Joseph  Concernant le Seigneur
1. Ils le voient de loin. Il envoya auprès d'eux son fils disant: «Ils auront du respect pour mon fils. Mais les cultivateurs,voyant le fils, dirent entre eux: Celui-ci est l'héritier; venez, tuons-le, et possédons son héritage» (Matt. 21:37, 38).
2. Ils complotent contrelui pour le faire mourir. «Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple s'assemblèrent... et tinrent conseil ensemble pour se saisir de Jésus par ruse et le faire mourir» (Matt. 26:3, 4).
3. Ils se moquent de lui: «le voici, ce maître songeur».  «Et les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient» (Luc 22:63. Lire aussi Malt. 27:29, 30)
4. Ils le dépouillent de sa tunique bigarrée. «Les soldats... prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique... Ne la déchirons pas, mais jetons-la au sort, à qui elle sera... Ils ont partagé entre eux mes vêtements, et ils ont jeté le sort sur ma tunique» (Jean 19:23, 24)
5. Ils le prennent et le jettent dans la citerne. «Et quand ils furent venus au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l'un à la droite, l'autre à la gauche» (Luc 23:33).
6- Ils le vendent aux Ismaélites pour 20 pièces d'argent. (v.28) «Judas Iscariote s'en alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et moi, je vous le livrerai? Et ils lui comptèrent trente pièces d'argent» (Matt. 26:14, 15).

 

Mais l'intensité de l'épreuve est mesurée pour Joseph. La citerne est vide (v. 24), point d'eau dedans. Joseph est épargné de la mort. En contraste, pour notre Seigneur, après le rejet complet de la part des personnages religieux, il est crucifié, étant l'objet des moqueries de toutes les classes de la société. L'épreuve continue dans toute son intensité: Depuis la sixième heure, «il y eut des ténèbres... jusqu'à la neuvième heure» (Marc 15:33). Le Seigneur doit dire, au Psaume 69 verset 2: «Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n'y a pas où prendre pied; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge». La colère de Dieu contre le péché s'abat sur lui à ce moment-là. «Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois» (1 Pierre 2:24).

Celui qui appartient au Seigneur peut dire avec une vraie reconnaissance: Il a été blessé pour mes transgressions, et il a été meurtri pour mes iniquités. Le châtiment qui apporte ma paix a été sur lui et par ses meurtrissures je suis guéri (Es. 53:5).

À suivre