Marc

Chapitre 11

Ch. 11 v. 1-10 — Présentation de Jésus à Jérusalem comme Roi

[11:10] Dans ce qui suit, Jésus se présente à Jérusalem comme Roi. [11:8-9] Sa réception montre jusqu’à quel point le témoignage qu’il avait rendu avait agi sur les cœurs des simples. Aussi Dieu voulait-il que cette réception eût lieu. Il y a peu de différence entre le récit que nous avons ici et celui de Matthieu [(Matt. 21:1-11)]. Seulement le royaume est plus simplement présenté comme tel : « le royaume de notre père David » (v. 10).

Ch. 11 v. 11-33 — Autorité, puissance et sagesse de Jésus face aux Juifs

[11:11] Avec quelle dignité Jésus, comme Juge de toutes choses, prend maintenant connaissance de tout ce qui se faisait dans le temple, et en sort sans rien dire ! Le Seigneur avait visité son temple, [11:2] comme il était entré dans la ville sur le petit d’une ânesse sur lequel jamais aucun homme ne s’était assis. [11:14] Il juge Israël dans le figuier maudit1. [11:17] La gloire du Seigneur, de la maison de l’Éternel, est revendiquée avec autorité — autorité que Jésus réclame et qu’il exerce dans sa propre personne. [11:18] Les scribes et les principaux sacrificateurs reculent devant l’ascendant que sa parole lui avait donné sur le peuple ; [11:19] et, quelle que fût leur malice, il sort de la ville sans être inquiété. [11:20] Le lendemain, quand ses disciples voyant que le figuier était devenu sec jusqu’à la racine, [20:21] s’en étonnent, [11:24] il les assure que tout ce qu’ils demanderont avec foi sera accompli, [11:25] mais qu’ils devront agir en grâce pour jouir de ce privilège. [11:28] Les scribes, les sacrificateurs et les anciens, confondus, Lui demandent quelle est son autorité ; [11:30] mais Jésus s’adresse à leur conscience, de manière à démontrer leur incompétence à Lui faire une pareille question, en dévoilant en même temps leur manque de sincérité. [11:33] Ils ne savent que répondre au sujet du baptême de Jean : par quel droit donc le soumettaient-ils à leurs questions à l’égard de ses propres droits ? Ils ne savaient rien décider quand il y avait lieu de le faire. [11:31] D’un autre côté, par leur réponse, ils auraient ou bien sanctionné l’œuvre de Jésus, [11:32] ou bien perdu leur autorité sur le peuple en reniant le baptême de Jean, qui avait rendu témoignage de Christ. Quant à les gagner… — il ne s’agissait plus de cela. Mais quelle chose vaine que la sagesse de l’homme en présence de Dieu et de la sagesse de Dieu !

1 C’est l’homme sous l’ancienne alliance, la chair sous l’exigence de Dieu, et aucun fruit ne doit y croître à jamais.