L’un des dix lépreux retourne vers Jésus

Et ils vinrent vers Jésus (Lire Luc 17:11-19)

Le Seigneur Jésus a l'intention de se rendre à Jérusalem en passant par la Samarie, une région que les Juifs évitent à cause de sa mauvaise renommée. Mais le Seigneur sait que là aussi vivent des gens qui ont besoin de lui. Il vient au secours de tous les hommes, sans faire de différence.

En s'approchant d'un village, il rencontre dix lépreux.

La lèpre est une terrible maladie qui ronge les membres et les rend insensibles. C'est de plus une maladie incurable. Ses caractéristiques font que la Bible l'emploie comme une image frappante du péché, maladie mortelle et inguérissable, qui «ronge» tous les hommes depuis Adam. Selon l'Ancien Testament, les lépreux étaient impurs et devaient être mis à l'écart.

Ces dix lépreux ont donc été exclus de la société. Ils n'ont que la mort devant eux, leur situation est vraiment sans espoir.

Réalises-tu que ceux qui ne croient pas au Seigneur Jésus sont dans un état tout aussi désespéré? La Bible nous le dit clairement: «Car il n'y a pas de différence, car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu» (Rom. 3:22, 23). «Il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement» (Héb. 9:27).

En voyant Jésus, ces dix malheureux crient déjà de loin: «Jésus, maître, aie pitié de nous!» (v. 13). Ils ne le supplient pas en vain: il a compassion de ces lépreux bannis, comme de tous ceux qui demandent sincèrement son secours. Toutefois, la manière d'agir du Seigneur n'est probablement pas celle qu'ils attendaient. Au lieu de les guérir tout de suite, il leur dit: «Allez, montrez-vous aux sacrificateurs» (v. 14).

L'un ou l'autre d'entre eux aura peut-être songé: «A quoi sert-il de nous montrer avec notre lèpre aux sacrificateurs? Ils nous chasseront de nouveau!»

As-tu peut-être de telles pensées? Crois-tu être un trop grand pécheur pour te présenter devant Dieu ou, à l'inverse, que tu n'as pas vraiment besoin de salut? Il existe un chemin, et un seul, qui mène à Dieu: ce chemin passe par Golgotha, là où le Seigneur Jésus est mort pour nos péchés. Lui est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14:6). Si tu te reconnais pécheur et que tu croies que le sang du Seigneur Jésus a lavé tes péchés, tu seras sauvé! «Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige» (Es. 1:18).

Les lépreux suivent donc l'ordre du Seigneur, sans le comprendre. Mais que leur arrive-t-il en chemin? Ils se retrouvent guéris, avant même d'être arrivés vers les sacrificateurs! Leur peau est de nouveau nette!

Nous ne connaissons pas non plus les intentions du Seigneur à notre égard. Mais imitons les lépreux: obéissons à sa Parole!

Imaginons la joie qu'éprouvent ces hommes en se voyant guéris! Ils continuent leur chemin, pressés sans doute, de raconter à leurs familles ce qui leur est arrivé. Ils ont déjà oublié celui qui les a guéris. Tous? Non, l'un d'entre eux revient vers Jésus et se jette à ses pieds, rempli de reconnaissance. Il est certain d'une chose: c'est le Seigneur qui l'a rendu net. Son désir est de rester auprès de Lui. Il sait maintenant que c'est une bonne chose d'écouter sa voix, de croire et d'obéir à sa parole.

«Invoque-moi au jour de la détresse: je te délivrerai, et tu me glorifieras» (Ps. 50:15).

La Parole de Dieu nous dit: «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé.» Ce lépreux a cru en Jésus et ne l'a pas regretté. Tu peux faire la même expérience en confessant tes péchés au Seigneur. C'est pour toi aussi qu'il est mort à la croix! Tu pourras alors suivre ses traces, reconnaissant d'avoir été sauvé.

Mais où sont les neuf autres? Le Seigneur doit constater avec tristesse que ceux qui ont été l'objet d'un tel miracle ont décidé de vivre sans lui, ou en tout cas n'éprouvent aucun besoin de le remercier.

Tu te dis certainement et avec raison: «Quelle ingratitude!» En effet, avoir été guéri gratuitement d'une si terrible maladie et ne pas même revenir sur ses pas et remercier son Sauveur! Quelle dureté de cœur! Et quelle tristesse pour le cœur du Seigneur... Mais, en fait, est-ce que le Seigneur ne doit pas souvent constater aujourd'hui: «Et les neuf, où sont-ils?» Nous, sauvés de la mort éternelle par le sang et la mort du Seigneur, ne prendrions-nous pas le temps de lui dire MERCI en allant au culte une fois par semaine? Peut-être sommes-nous trop fatigués le dimanche matin, ou trouvons-nous cela ennuyeux? Que le Seigneur nous donne des cœurs brûlants d'amour et de reconnaissance pour lui, et que nous puissions être nombreux, chaque jour, et plus particulièrement à l'heure du culte, à lui dire simplement, mais de tout notre cœur: «MERCI!»