Halloween

Comme chaque année en cette période, l'es magasins les plus divers vont regorger d'articles étranges en relation avec «Halloween». Que faut-il penser de cette «fête»? Est-ce simplement une distraction anodine? Une occasion de se déguiser et de manger des friandises?

Il est instructif de savoir qu'Halloween est une fête d'origine païenne: avant l'ère chrétienne; les druides celtes célébraient une cérémonie en l'honneur de «Samhain», leur dieu de la mort. A cet effet, ils se retrouvaient le 31 octobre, se déplaçaient de maison en maison, réclamaient des offrandes destinées à leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison. On peut voir là, sans grand effort d'imagination, l'origine du «trick or treat»1.

1 «Trick or Iléal» peut être traduit par «farce ou pacte» ou .malédiction ou faveur». A Halloween, des enfants se déguisent et vont sonner de porte en porte en prononçant ces mots Ils attendent ainsi qu'on leur donne des friandises ou de l'argent. Certains jouent un vilain tour aux personnes qui refusent,

La citrouille grimaçante éclairée de l'intérieur par une bougie trouve sa source dans la légende de Jack O'Lantern: au moment de sa mort, il aurait été refusé à la fois au Paradis et en Enfer. Le diable lui aurait alors donné une petite flamme tirée des fournaises ardentes dont il serait le gardien. Dès lors, l'âme de Jack errerait, ayant creusé un navet pour y placer sa flamme...

Rien donc de chrétien à la base de ces coutumes, n'est-ce pas?

Il semble qu'il n'est pas bien difficile de voir que cette fête de Halloween – si toutefois on peut appeler cela une fête – est tout le contraire de ce que doit rechercher le chrétien!

On fête tout ce qui est «froid, noir et mort», alors que la Bible dit: «Au reste, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, – s'il y a quelque vertu et quelque louange, – que ces choses occupent vos pensées... faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous» (Phil. 4:8, 9).

On encourage les enfants à demander de l'argent ou des bonbons sous la «menace». Même si cela se fait sous forme de jeu, il est évident que ni la menace ni la mendicité ne conviennent à un enfant de Dieu: «Qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, propre à l'édification selon le besoin, afin qu'elle communique la grâce à ceux qui l'entendent. Et n'attristez pas le Saint Esprit de Dieu» (Eph. 4:29, 30).

Plus grave encore, on banalise l'occultisme avec cette fête qui y est intimement liée. (Halloween serait la fête la plus importante des satanistes!). En se déguisant en sorcières, en fantômes, en squelettes, et en fêtant l'horrible et le laid, on apprend aux enfants des valeurs négatives, on les initie à l'occulte, on les encourage à accepter ou à pratiquer la magie. La Parole de Dieu rejette entièrement ces pratiques: «Quelle communion y a-t-il entre la lumière et les ténèbres?... C'est pourquoi sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai» (2 Cor. 6, 14-17).

Halloween se moque de la mort, mais la Bible dit: «Il est réservé aux hommes de mourir une fois, – et après cela le jugement» (Héb. 9:27); «prépare-toi... à rencontrer ton Dieu» (Amos 4:12).

Ce qui donne à Halloween son caractère unique:

  • C'est son lien affiché avec la mort, le domaine de Satan, la sorcellerie, la magie, les fantômes, les lieux hantés, les sabbats nocturnes, l'enfer, les démons, les diables, les monstres, les menaces, la peur, l'horreur, etc...
  • C'est que tout cela est banalisé, rendu fréquentable et même gentil, puis introduit et multiplié dans la vie ordinaire, spécialement auprès des enfants. Cependant, la Parole dit: «Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal» (Es. 5:20).

Il est toujours difficile d'aller à contre-courant! Mais lorsqu'on a le privilège de connaître le Prince de la Vie, peut-on désirer aller célébrer la mort? Est-il vraiment dur de préférer l'amour à la haine, le beau à la laideur? Que le Seigneur nous garde occupés de Lui!

«Cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu; pensez aux choses qui sont en haut» (Col. 3:1, 2)