Sondez les Écritures

Le Fils de l'homme glorifié (Jean 13:31-33)

Parfaitement sensible à la trahison de Juda, qui vient de sortir après avoir reçu le morceau trempé de son Maître, Jésus est désormais tout occupé de la croix où serait glorifié le Fils de l'homme. C'est pourquoi il déclare: «Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui» (v. 31). C'est un évènement unique dans les annales de l'histoire de l'éternité qui s'est déroulé à la croix où, dans la honte, brille d'un éclat sans pareil la gloire morale du Fils de l'homme, de notre cher Sauveur. Les bénédictions qui en découlent nous transportent jusqu'aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre. Et Dieu est parfaitement honoré dans sa nature par cette œuvre unique de la rédemption. Comment concilier la justice, la sainteté, la vérité d'un Dieu, qui a en horreur le péché, avec son amour infini envers le pécheur? Cela était absolument impossible en dehors de la croix où ce que Dieu est a été parfaitement révélé. Jésus y a subi le jugement de Dieu qui devait atteindre les hommes coupables dont la haine était attisée par Satan. En Christ fait péché, nous découvrons la perfection de son obéissance, et dans l'abandon de Dieu ressort la plénitude de son amour invincible. Seul dans ses souffrances, il met en évidence la perfection dans l'Homme, tout en magnifiant Dieu dans sa nature et ses attributs. Satisfait dans sa justice et sa sainteté, Dieu peut déployer sa grâce envers le pécheur repentant.

Dieu, ayant été glorifié dans l'œuvre du Fils de l'homme, va le glorifier en lui-même sans attendre l'établissement de son règne futur. Trois jours après sa mort, il le ressuscite, et 40 jours plus tard l'exalte à sa droite comme homme dans le ciel. Ayant été fait péché sous le jugement de Dieu, après avoir traversé la mort, le Fils de l'homme, dernier Adam, occupe sa place en justice à la droite de Dieu, couronné de gloire et d'honneur. Dieu démontre ainsi sa suprême satisfaction dans l'œuvre parfaite de son Fils.

Dans l'immédiat personne ne pouvait suivre Jésus. Seul, il pouvait subir le jugement d'un Dieu juste et saint, seul, il pouvait affronter la mort et vaincre cette puissance de Satan, puis être admis comme l'homme des conseils de Dieu dans sa gloire. Ce qui était vrai pour les Juifs (Jean 7:34-36), l'était aussi pour les disciples (13:33). Conséquence glorieuse de son œuvre à la croix, Jésus ne restera pas seul comme homme dans le ciel. Bientôt il sera entouré de cette multitude de rachetés qui célèbreront, dans l'éternel accord, les gloires de sa Personne et de son œuvre expiatoire (Apoc. 5:9, 10).

Le commandement nouveau (13:34-38)

Lorsque Jésus ne sera plus avec eux, comment donc pourront être reconnus ses disciples? Un signe caractéristique le permettra: l'amour des uns pour les autres. C'est ce qui ressort de ses paroles: «Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l'un l'autre; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l'un l'autre. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour entre vous»(v. 34, 35). Quel exemple parfaitle Seigneur, auprès d'eux, ne leur avait-il pas donné? Avec un amour inlassable, il les avait écoutés, supportés, gardés, enseignés. Ils n'avaient manqué de rien, eux les témoins de ses nombreux bienfaits. Jésus restait pour eux l'expression et le modèle du commandement nouveau.

Sous la Loi il était prescrit d'aimer son prochain comme soi-même (Lév. 19:18, 34). Mais l'homme naturel dans son égoïsme foncier a démontré qu'il était incapable d'aimer ainsi. Et aujourd'hui seule la vie divine, communiquée à la nouvelle naissance, peut avec la puissance du Saint Esprit répondre à ce commandement du Seigneur. «Lamour de Dieu est versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné»(Romains 5:5). C'est ainsi que l'amour de Jésus est manifesté dans la vie des siens, dans leurs rapports mutuels. Christ est leur vie. C'est ce qui apparaissait parmi les disciples d'Antioche qu'on nomma Chrétiens (Actes 11:26). Relisons les caractères de cet amour en 1 Corinthiens 13:4-8.

Au lieu de se laisser imprégner par les dernières paroles du Seigneur, Pierre fait valoir son propre dévouement dans le désir de suivre le Seigneur dès maintenant. Et Jésus doit l'avertir solennellement: « Tu laisseras ta vie pour moi! En vérité, en vérité, je te dis: Le coq ne chantera point, que tu ne m'aies renié trois fois» (v. 36-38). Dans sa nature spontanée, tout en aimant sincèrement le Seigneur, Pierre était loin de se connaître. Il n'était pas conscient de sa faiblesse, de sa vulnérabilité, et ce peut être notre cas dans certaines circonstances. Son langage trahit sa confiance en lui-même, en son amour pour le Seigneur. Et il apprendra l'humiliante leçon de ce que vaut la chair sous l'impulsion de Satan. Elle nous conduit toujours à renier le Seigneur. Mais grâce à la victoire de Christ sur le péché et sur la mort, et à la perte de toute confiance en lui-même, il sera accordé au disciple restauré, selon son désir, de suivre son Maître dans le sentier de l'obéissance où il laissera sa vie pour Lui.

Cher jeune, es-tu un disciple de Jésus, et désires-tu répondre à son appel: «Toi, suis-moi»?

Questions pour le mois de janvier

POUR LES PETITS

1. À quoi tous connaîtront que nous sommes les disciples de Jésus? (Jean 13:...). Quelle est la mesure proposée par le Seigneur?

POUR LES GRANDS

2. D'après Jean 13:... en quoi Dieu a-t-il été glorifié et comment a-t-il glorifié immédiatement le Fils de l'homme?

3. Quel est le commandement nouveau du Seigneur et comment peut-il être réalisé par ses disciples? (Jean 13:...)

Réponses aux questions de décembre

1. Jean 13:17: Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites.

2. Jean 13:23: L'un d'entre ses disciples, que Jésus aimait, était à table dans le sein de Jésus. Au verset 25: s'étant penché sur la poitrine de Jésus. Étant près du cœur de Jésus, il peut recevoir Ses intimes communications et L'interroger.

3. Jean 17:12: Le fils de perdition Judas aimait l'argent et portait la bourse. Jean 13:27: Et après le morceau, alors Satan entra en lui.