Le Tabernacle

3. Son emplacement (suite)

Devant le portail, se trouvait l'autel de bronze sur lequel les sacrifices étaient offerts; il était carré.

Au premier homme déjà, Dieu avait dit que s'il désobéissait, il mourrait certainement (Gen. 2:17). Romains 6:23 nous dit que les gages – ou le salaire – du péché c'est la mort. Cela est vrai pour la mort du corps, mais également pour la seconde mort, c'est-à-dire l'éloignement éternel de Dieu dans le lieu de tourments. Combien les Israélites qui avaient péché, et qui redoutaient Dieu, devaient être heureux de pouvoir accéder à ce lieu de pardon et de sécurité! Il n'y avait pas d'autre moyen pour être pardonné.

Tout être humain qui meurt sans s'être repenti et sans avoir accepté le Seigneur Jésus comme son Sauveur reste pour toujours séparé de Dieu. La Bible appelle cette séparation «la seconde mort». Elle dit que de tels hommes seront jetés dans l'étang de feu. N'est-ce pas terrible? C'est la conséquence inévitable du péché; le péché sépare l'homme de Dieu.

Pour pouvoir s'approcher de Dieu, il faut donc tout d'abord passer par l'autel du sacrifice, qui nous parle aujourd'hui de la croix de Christ.

Après l'autel de bronze se trouvait la cuve de bronze, qui servait de bassin pour se laver.

Les sacrificateurs n'entraient dans le tabernacle que lorsqu'ils accomplissaient le service de Dieu. Ils avaient alors une tâche précise à exécuter et n'étaient là que pour Dieu. Pour remplir une telle fonction, ils devaient être purs. C'est pourquoi ils se lavaient les pieds et les mains dans la cuve de bronze.

Pour nous qui avons été sauvés par le sacrifice de Christ, il reste aussi cette «cuve de bronze» à laquelle nous devons nous laver pour pouvoir jouir de la présence de Dieu. En effet, une fois sauvés, si nous ne veillons pas, nous nous rendons bien vite compte que le monde et nos mauvais cœurs nous enlèvent petit à petit la communion avec Dieu.

Que représente alors cette cuve de bronze remplie d'eau? C'est l'action de la Parole sur nos cœurs. Le Seigneur demandait à son Père en parlant de ses disciples: «Sanctifie-les par la vérité; ta parole est la vérité» (Jean 17:17). Dans Éphésiens 5:26, il nous est dit que les croyants sont purifiés par le lavage d'eau, par la Parole!

C'est donc par le sacrifice de Jésus Christ que nous sommes délivrés de nos péchés, et c'est en lisant la Bible que nos cœurs sont rafraîchis et purifiés des souillures de ce monde.

4. Le tabernacle: son utilité, sa fonction

Comment les péchés sont pardonnés

Le mal que nous commettons doit être puni; c'est un principe divin. Comme Dieu est juste, il ne peut pas agir autrement. Jamais il ne fermera les yeux sur un péché, comme nous nous l'imaginons peut-être. Mais, une autre créature qui n'a pas commis de mal peut être punie à la place de celui qui a péché. L'Israélite qui avait transgressé la Loi devait se procurer un animal sans défaut; cela devait être un jeune taureau, un bouc ou simplement une chèvre ou un agneau, nous dit Lévitique 4 (v. 3, 22, 23, 27, 28, 32). Il devait se présenter devant Dieu avec ce sacrifice. Il devait l'amener lui-même à l'entrée du parvis, entrer par le grand portail et le conduire jusqu'à l'entrée de la tente d'assignation.

Représente-toi la scène! Voilà un coupable qui se tenait entre la tente et l'imposant autel de bronze avec son sacrifice (un agneau par exemple). Là, il devait égorger l'animal innocent qui mourait ainsi à sa place.

Ensuite, le sacrificateur prenait du sang et en apportait dans la tente, comme pour donner à Dieu une preuve de l'œuvre achevée. Le reste du sang était alors versé au pied de l'autel de bronze, et on prélevait toute la graisse de l'animal pour la faire fumer sur l'autel.

Enfin, le corps de l'animal était pris pour être brûlé en dehors du tabernacle, en dehors même du camp. Le pécheur, lui, regardait certainement avec soulagement et reconnaissance ce qui se passait, comprenant que l'agneau, innocent et sans défaut, se retrouvait chargé de sa faute et prenait sa place. L'agneau avait été traité comme l'homme coupable aurait dû l'être; il mourait à la place du pécheur. L'homme qui avait péché aura certainement ressenti combien le péché est quelque chose de terrible. En assistant au sacrifice, en voyant la victime mourir à sa place, son cœur a dû être rempli de tristesse et de regrets.

Mais lorsqu'ensuite il repassait par la porte du parvis pour retourner au camp, il savait que son péché était pardonné. Réfléchis un moment à cette question: pourquoi pouvait-il en être certain? Était-ce parce qu'il avait été triste? Non, sa certitude se fondait uniquement sur ce que Dieu avait dit. Dieu avait déclaré: «et il lui sera pardonné» (Lév. 4:31).

À suivre