Joseph (suite)
6. Joseph et ses frères mis à l'épreuve – Genèse 42
Aux sept années d'abondance succède la famine sur toute la terre, mais Joseph a mis en réserve d'immenses provisions dans les greniers d'Égypte, pour nourrir tous les affamés qui viendront à lui, obéissant à l'injonction du Pharaon: «Allez à Joseph et faites ce qu'il vous dira!» (Genèse 41:55). Aujourd'hui les assoiffés d'eau vive, les affamés de la terre, sont invités à venir au Sauveur: «Oh, quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez.» (Ésaïe 55:1). La dernière page de la Bible lance encore un dernier appel: «Que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie.» (Apocalypse 22:17). Allons au Sauveur, à notre divin Joseph, et achetons «sans argent et sans prix» la seule nourriture véritable de l'âme, le pain de vie. Ilsuffit d'en éprouver un profond besoin, de venir à Jésus, au Bon Berger, pour «trouver de la pâture» et recevoir «la vie en abondance». (Jean 10:9 et 10).
Jacob apprend que le blé ne manque pas en Égypte. Il convainc ses fils de s'y rendre pour acheter des vivres. Dix frères de Joseph entreprennent le voyage et se présentent à la cour du Pharaon. Joseph reconnait ses frères aussitôt mais eux ne se doutent de rien. Joseph les met durement à l'épreuve. Il garde Siméon en otage et exige d'eux qu'ils prouvent leur bonne foi en amenant Benjamin, lors de leur prochain voyage. Leur conscience se réveille. Ruben, l'aîné, rappelle à ses frères le douloureux souvenir de leur cruauté envers Joseph, qu'ils ont voulu tuer, puis vendu comme esclave. Sur le chemin du retour, l'un d'eux retrouve son argent dans son sac, et la peur les saisit. Ils se disent: «Qu'est-ce que Dieu nous a fait?» (Genèse 42:28). S'ils n'avaient pas mauvaise conscience, ils se réjouiraient de la générosité de Joseph. Ils réaliseraient que le blé leur est fourni gratuitement, «sans argent et sans prix.» Mais, saisis de remords, ils vont peu à peu comprendre l'étendue de leur faute. Ils seront d'abord confrontés à la douleur de leur père, privé de son plus cher fils, Joseph, et maintenant de Siméon, et bientôt peut-être de Benjamin, leur cadet. La discipline de l'Éternel accomplira ainsi son travail salutaire dans leur cœur.