Papa Jacob raconte

Papa Jacob raconte

Jacob et Pancho poursuivent le récit de leur aventure avec le grand boa :

L'aventure du grand boa

 « Après notre somme, Pancho et moi nous sommes séparés pour aller contrôler les hameçons. Chacun a commencé à un bout des fils de pêche et nous devions nous retrouver au milieu. Tout à coup, j'ai entendu un horrible cri déchirer le silence de la nuit. C'était la voix de Pancho ! Sans perdre une seconde j'ai couru jusqu'à lui. Tu aurais dû me voir ! J'ai certainement couru dans l'eau plus vite qu'un champion olympique ! Arrivé près de mon ami, j'ai vu un spectacle terrifiant ! Un énorme boa l'avait mordu au mollet et était en train de l'entourer de son long corps. Puis il contracterait tous ses muscles pour l'étouffer. Bien que Pancho ait attrapé le serpent à la tête, il était incapable de s'en libérer. Il fallait agir au plus vite ! Mais que pouvais-je faire ? Je ne pouvais pas tuer le boa avec ma machette sans blesser mon ami. Sans plus réfléchir, j'ai empoigné la queue du serpent et j'ai commencé à tourner autour de Pancho pour le libérer de cette terrible étreinte ! « Quand j'ai compris l'intention de Jacob », enchaîne Pancho, « j'ai envoyé toute la force de mon corps dans ma main pour tenir la tête du serpent avec une poigne de fer. Quand l'animal a remarqué qu'il en allait de sa vie, il a lâché mon mollet et a commencé à se défendre avec des spasmes incontrôlés. Mais le Seigneur a donné assez de force à nos bras et à nos mains pour maîtriser le serpent et Jacob a pu me libérer totalement de l'étreinte de la bête. Finalement, nous avons transporté l'animal déchaîné sur la rive où Jacob lui a tranché la tête d'un coup de machette précis. Infiniment soulagés, mais encore remplis d'effroi, nous avons observé le corps décapité du serpent. Dans son agonie, il s'est débattu de longues minutes avant de s'immobiliser à nos pieds.

«A kiba fa'a, Nti Yésus! *» avons-nous crié. Nous sommes tombés sur nos genoux et avons remercié le Seigneur Jésus du plus profond de notre cœur de son aide et de sa merveilleuse délivrance ! Le matin suivant, le village entier s'est rassemblé pour contempler le serpent. Il mesurait 5 mètres. Même les doyens du village affirmaient n'avoir jamais vu un tel boa. Nous avons découpé le monstre et en avons offert un morceau à chaque voisin. Ainsi, notre aventure a procuré un bon repas à chacun!»

Cette expérience nous fait penser au « numéro de téléphone » direct du ciel. Le connais-tu ? Oui, c'est le 50 15 ! « Invoque-moi (appelle-moi) au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras » (Ps. 50, 15).

Et ce qu'il y a de merveilleux, c'est que ce numéro n'est jamais occupé !

« Les yeux de l'Eternel regardent vers les justes, et ses oreilles sont ouvertes à leur cri », nous assure le verset 15 du Psaume 34.

A suivre 

* Quelques notions de fang...

a kiba    merci

fa'a       beaucoup

Nti         Seigneur

Yésus    Jésus