Le sang
Les monstres étranges de la devinette du mois passé sont les globules blancs qui circulent dans ton sang. Si nous pouvions devenir aussi petits qu'eux et les accompagner dans leur voyage, nous serions bien surpris! Quelle circulation dans ces tunnels sans fin! Les voyageurs y sont nombreux et travaillent inlassablement pour le bon fonctionnement de ton organisme.
Le sang est un liquide rouge qui parcourt sans cesse ton corps tout entier, de la tête aux pieds. Il apporte à tes muscles et tes organes vitaux (foie, estomac, poumons, ...) oxygène et éléments nutritifs. Il recueille aussi les déchets et les transporte aux endroits où il peut s'en débarrasser. Il est constitué de plusieurs sortes de cellules minuscules qui baignent dans un liquide appelé le plasma.
Les globules rouges transportent l'oxygène présent dans les poumons aux différents organes du corps. Très souples, ils se déforment pour passer dans les plus petits vaisseaux sanguins.
Les globules blancs protègent notre corps des maladies.
Les plaquettes font coaguler le sang. Lorsque tu te coupes, les plaquettes se précipitent vers la blessure. Elles forment des filaments qui emprisonnent les globules rouges, constituant un caillot qui deviendra «une croûte». Il ne faut pas la gratter, car elle est utile pour empêcher le sang de couler et les microbes d'entrer dans la plaie.
Comme tu peux le constater, ton sang joue un rôle vital à l'intérieur de ton corps.
Le sang, c'est la vie
La Bible nous apprend que le sang, c'est la vie (Deut. 12, 23). A l'opposé, le sang séparé du corps, c'est la mort.
Tu as sans doute déjà été frappé par le nombre de fois où il est parlé du sang dans l'Ancien Testament. Tant de sacrifices offerts, tant de sang versé! Et pourquoi? Ce ne sont que des images qui montrent qu'il fallait que le sang coule pour que Dieu pardonne au pécheur: « ...sans effusion de sang il n'y a pas de rémission (de pardon des péchés)» (Héb. 9, 22). L'histoire de la Pâque, en Exode 12, nous aide à comprendre cette vérité:
Une terrible nuit
La nuit terrible qui approchait allait rester gravée à jamais dans la mémoire des Israélites. Durant les semaines précédentes, Dieu avait frappé les Egyptiens par plusieurs jugements successifs.
Mais le dernier, le plus terrifiant, devait encore les atteindre... Cette nuit-là, tous les premiers-nés en Egypte allaient mourir. Un ange destructeur passerait pour exécuter ce jugement.
A l'abri du sang
Il y avait pourtant un moyen d'échapper à la mort. Chaque père de famille devait prendre un agneau sans défaut et le tuer. Puis il devait asperger le cadre de la porte avec son sang. Là où le sang se trouverait, Dieu empêcherait l'ange destructeur d'agir.
La nuit se déroula comme Dieu l'avait annoncé. Alors qu'un grand cri montait des maisons égyptiennes, les familles israélites qui avaient obéi à la parole de Dieu furent sauvées. Dieu avait vu le sang. Cela suffisait. Le seul moyen d'être épargné, c'était d'avoir cru et obéi à la parole de Dieu.
Aujourd'hui
Egyptiens et Israélites méritaient le jugement, car tous étaient pécheurs devant Dieu. Il en est de même aujourd'hui. Chaque homme mérite la mort, car Dieu est saint et ne peut voir le péché. Le seul remède, c'est de se mettre à l'abri du sang de Jésus.
Christ, notre pâque
Le verset 7 de 1 Corinthiens 5 nous dit que Christ est notre pâque. Le véritable Agneau sans défaut, c'est le Seigneur Jésus. Il a subi lui-même le jugement de Dieu, à notre place. Sur la croix, son sang a coulé. Lorsqu'un pécheur se reconnaît coupable et croit que le Fils de Dieu a donné sa vie pour lui, il est à
l'abri de son sang.
À suivre