De la mort à la vie

Résumé

Tout comme dans le domaine de la vie physique, la nouvelle naissance n'est que le début de la vie, et non son aboutissement. C'est Dieu qui agit le premier en attirant le pécheur à Lui.

2. La foi

Dans les prochains paragraphes, nous allons parler de foi, de repentance et de conversion; si nous avons séparé ces notions dans un souci de clarté, il faut garder à l'esprit qu'elles sont intimement liées.

Pour pouvoir répondre à l'appel de Dieu, il est nécessaire d'avoir la FOI, c'est-à-dire de CROIRE. Croire que Dieu existe et croire ce qu'il nous dit. En effet, il ne suffit pas de dire qu'on croit en l'existence de Dieu, car même les démons le font, nous dit l'apôtre Jacques (2, 19). La foi croit Dieu; elle est persuadée de ce qu'il dit et elle agit en conséquence.

«Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire; car il faut que celui qui s'approche de Dieu CROIE que Dieu est» (Héb. 11, 6). «L'homme est justifié par la FOI» (Rom. 3, 28).

«Car vous êtes sauvés par la grâce, par la FOI, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu» (Eph. 2, 8). La foi est le fruit du travail de Dieu dans les cœurs. De plus, c'est en écoutant et en lisant la Bible que nous pouvons croire: «la foi est de ce qu'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu» (Rom. 10, 17).

Il ne suffit donc pas d'avoir une foi vague, encore faut-il savoir ce que l'on croit. Dieu nous demande de croire ce qu'il nous révèle sur lui-même et sur nous-mêmes, mais surtout sur son Fils, le Seigneur Jésus, et sur ce qu'il a fait pour nous à la croix.

«Crois AU SEIGNEUR JÉSUS, et tu seras sauvé» (Actes 16, 31). «Qui croit AU FILS a la vie éternelle» (Jean 3, 36).

«Etant justifiés gratuitement par sa grâce ... par la FOI EN SON SANG» (Rom. 3, 24, 25).

Dans ce dernier verset, le mot «gratuitement» a toute son Importance. L'homme aimerait bien FAIRE quelque chose pour son salut, mais Dieu nous dit que tout ce que l'homme fait dans ce sens est sans effet; ses œuvres, aussi grandes soient‑elles aux yeux des hommes, ne sont que des «œuvresmortes» aux yeux de Dieu. Tu trouveras ce point développé dans l'épître aux Romains. C'est seulement une fois né de nouveau que le croyant est appelé à marcher dans les bonnes œuvres que Dieu place devant lui; la foi et les œuvres deviennent alors inséparables, comme l'explique l'épître de Jacques.

Pour terminer, nous aimerions te rappeler que la foi est une affaire PERSONNELLE. La foi de tes parents ou de tes amis, si elle a certainement exercé une heureuse influence sur toi, ne peut pas te sauver. Si tu veux naître de nouveau, tu dois obéir toi-même à Dieu qui ordonne aux hommes qu'ils se repentent (Actes 17, 30).

3. La repentance

Lorsqu'une personne se tourne vers Dieu avec foi, elle va premièrement apprendre à connaître ce Dieu qui se révèle à elle, en prenant conscience de sa grandeur, de son amour, de sa sainteté; puis elle va réaliser, par contraste, tout le mal qui la caractérise. Même un croyant, le prophète Ésaïe, lorsqu'il voit l'Éternel assis sur son trône, s'écrie: «Malheur à moi! car je suis perdu; car moi, je suis un homme aux lèvres impures...» (Es. 6, 5). Pierre, frappé par la puissance divine du Seigneur Jésus lors de la pêche miraculeuse, se jette à ses pieds et s'exclame: «Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur» (Luc 5, 8). La présence de Dieu produit en nous une profonde conviction de péché et la conscience d'être absolument indignes de nous tenir devant lui. Mais Dieu ne laisse pas ceux qui s'approchent de lui dans le désespoir: «Ne crains pas», dit le Seigneur à Pierre. Il y a un remède: «Repentez-vous donc, et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés» (Actes 3, 19). Qu'est-ce que le repentir? Ce n'est pas seulement admettre de façon générale que l'être humain est coupable, qu'on a tous péché. C'est porter le même jugement que Dieu porte sur moi, sur le mal que j'ai fait, et le juger avec tristesse et horreur. Il s'agit d'ailleurs d'un ordre de Dieu: «Dieu... ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent» (Actes 17, 30).

La repentance est le chemin qui conduit au pardon de Dieu: «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1, 9). Comment cela est-il possible? Dieu peut-il simplement passer par-dessus le mal, l'ignorer? Certainement pas. Si Dieu peut nous pardonner, c'est que Quelqu'un a pris sur lui les péchés que nous avons commis, le péché qui se trouve en nous, et qu'il en a subi le châtiment à notre place. Qui est cette Personne? Le Seigneur Jésus. «Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu'il nous amenât à Dieu» (1 Pierre 3, 18). Quel amour!

C'est alors que la foi intervient à nouveau. Celui qui se repent doit croire que le Seigneur Jésus est mort pour lui, qu'il a souffert pour ses propres péchés, et que son sacrifice est pleinement suffisant pour tout effacer. «Quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés», nous assure Pierre (Actes 10, 43). Certains incrédules sont tenaillés de remords devant le mal qu'ils ont commis mais ne veulent pas se tourner vers le Seigneur Jésus pour trouver le pardon. Pour eux, il ne reste plus que le désespoir. «Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n'a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort» (2 Cor. 7, 10). Cher ami lecteur, as-tu déjà pleuré sur tes fautes? Peux-tu dire, avec l'apôtre Paul, le «Fils de Dieu... m'a aimé et... s'est livré lui-même pour moi» (Gal. 2, 20)?

À suivre