La vie de David et ses leçons pour nous (fin)

F. Wallace

9.  L'héritage qu'a laissé David

David a «servi au conseil de Dieu» «en sa propre génération» (Actes des Apôtres 13: 36). Cependant, son ministère s'est largement poursuivi après sa mort. Peu d'hommes de Dieu ont laissé aux générations suivantes un héritage spirituel d'une telle ampleur. Ce qu'il a donné — ou ce que Dieu a donné par son moyen — a été une source de bénédiction pour une multitude de personnes, à toutes les époques et en tous lieux.

Après sa mort, son nom continue d'apparaître, et dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau. L'étude des passages qui font mention de lui met en relief l'étonnante variété d'influences que sa vie, son caractère et ses écrits ont eues sur d'autres personnes. Une telle influence résulte d'une part de la droiture, de la piété et de la foi de cet homme de Dieu, et d'autre part de la souveraine grâce de Dieu qui l'a choisi.

L'influence d'un père

David a cherché à guider son fils Salomon dans le droit chemin: «Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le avec un cœur parfait et avec une âme qui y prenne plaisir; car l'Éternel sonde tous les cœurs» (1 Chroniques 28: 9; voir aussi 22: 12, 13). Il a aussi donné à son fils toutes les instructions nécessaires pour la construction du temple et lui a prodigué tous ses encouragements à cet égard. «Car l'Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi, il ne te laissera point et ne t'abandonnera point, jusqu'à ce que soit achevé tout l'ouvrage du service de la maison de l'Éternel» (1 Chroniques 28: 20).

Salomon a-t-il prêté attention aux exhortations de son père? Dans un premier temps, oui. Il écrit lui-même: «Car j'ai été un fils pour mon père, tendre et unique auprès de ma mère. Il m'a enseigné et m'a dit: Que ton cœur retienne mes paroles; garde mes commandements, et tu vivras. Acquiers la sagesse, acquiers l'intelligence; ne l'oublie pas, et ne te détourne pas des paroles de ma bouche» (Proverbes 4: 3-5). Et dans la construction du temple, Salomon a suivi exactement les directives de David. Ainsi, quand l'édifice a été achevé, la gloire de Dieu a pu le remplir (1 Rois 8: 11).

Mais, malheureusement, Salomon n'a pas persévéré dans le chemin que son père lui avait tracé.

L'exemple d'un adorateur

David avait acquis dès sa jeunesse une remarquable connaissance de Dieu. Beaucoup de ses psaumes ont été écrits dans les moments éprouvants ou angoissants de sa vie, et ont pour but de rappeler les délivrances que Dieu lui avait accordées. Que d'expériences de la bonté, de la fidélité, de la grâce et de la puissance de Dieu il peut raconter!

En 1 Chroniques 29, devant tout le peuple, nous entendons sortir de sa bouche une explosion de louanges qui montre combien profonde était sa connaissance de Dieu (voir versets 11, 12). Après avoir béni Dieu, David exhorte le peuple à suivre son exemple (verset 20). Et c'est ce qui a lieu. Aujourd'hui aussi, les croyants peuvent se stimuler l'un l'autre dans l'adoration. Non pas en s'imitant les uns les autres, mais en toute droiture de cœur et avec révérence. Dans nos louanges, nous n'avons pas à rechercher de belles phrases qui sonnent bien et qui, parce qu'elles sont fréquemment exprimées, sortent facilement de notre bouche. De telles paroles trahissent un manque de sincérité et de profondeur. La connaissance du Père et du Fils par la puissance de l'Esprit, voilà la vraie substance de l'adoration. Cette connaissance a deux aspects: il y a ce que nous moissonnons dans les Écritures, et il y a ce que nous apprenons par l'expérience journalière d'une vie en communion avec Dieu, comme David.

L'ordonnance de David touchant le service du temple

David a non seulement fait d'importants préparatifs pour le temple que son fils Salomon devait bâtir, il a également donné des instructions précises pour le service qui devait s'y accomplir. Les chapitres 23 à 27 de 1 Chroniques nous donnent une description détaillée des différentes classes de personnes employées et de leurs services: sacrificateurs, Lévites, chantres, portiers,… A cet égard, Salomon a suivi exactement les instructions de son père: «Et il établit, suivant l'ordonnance de David, son père, les classes des sacrificateurs dans leur service, et les lévites dans leurs charges, pour louer et pour faire le service devant les sacrificateurs, selon l'œuvre de chaque jour, et les portiers dans leurs divisions, à chaque porte; car tel avait été le commandement de David, homme de Dieu. Et on ne s'écarta point du commandement du roi pour les sacrificateurs et les lévites, en aucune chose» (2 Chroniques 8: 14, 15).

Que le bon héritage laissé par des parents fidèles soit gardé précieusement par leurs enfants, afin qu'en leur temps eux aussi puissent être utiles au témoignage du Seigneur!

Dans le chemin de David et de Salomon

A la suite de la division du royaume d'Israël, la corruption religieuse s'est très vite établie parmi les dix tribus. En revanche, pendant une courte période, le royaume de Juda a marché dans un bon chemin. «Ceux de toutes les tribus d'Israël qui avaient mis leur cœur à chercher l'Éternel, le Dieu d'Israël, vinrent à Jérusalem pour sacrifier à l'Éternel, le Dieu de leurs pères. Et ils fortifièrent le royaume de Juda, et affermirent Roboam, fils de Salomon, pendant trois ans; car ils marchèrent dans le chemin de David et de Salomon pendant trois ans» (2 Chroniques 11: 16, 17).

Trois ans! C'est bien peu, mais Dieu l'enregistre soigneusement. Ces trois ans ont été un temps de force pour le royaume de Juda, où se trouvait le trône de David. L'influence de ce roi s'y faisait encore sentir. Le temple était un témoin permanent de son affection pour son Dieu. Ses psaumes y étaient chantés, et les sacrifices prescrits étaient encore offerts.

Les divisions parmi les croyants mettent à l'épreuve la fidélité à Dieu. Là où il y a humilité d'esprit à cause du déshonneur jeté sur le nom du Seigneur, il y aura une certaine mesure de restauration. En revanche, là où il y a orgueil et amertume, le mal continuera. La fidélité au Seigneur dans un état de faiblesse apporte la bénédiction. Mais l'infidélité et la propre volonté engendrent les conflits et la ruine.

Dans les Écritures, nous trouvons la marche parfaite du Fils de Dieu et celle de ceux qui l'ont suivi fidèlement. Quand nous lisons l'histoire du témoignage chrétien, nous pouvons aussi être encouragés par les récits de la vie d'hommes et de femmes fidèles. Et durant notre vie, nous avons sans doute pu observer la vie de croyants dévoués. Quel impact tout ceci a-t-il sur nous? Marchons-nous comme Jésus a marché et imitons-nous la foi de ceux qui nous ont annoncé la Parole de Dieu (1 Jean 2: 6; Hébreux 13: 7)?

Les premières voies de David

«Et l'Éternel fut avec Josaphat, car il marcha dans les premières voies de David, son père» (2 Chroniques 17: 3). Quelles sont ces premières voies?

La jeunesse de David a été remarquablement marquée par sa grande confiance en Dieu, par le courage que cette confiance lui donnait, et par le sentiment profond qu'il avait du lien existant entre Dieu et Israël. Beaucoup de ses psaumes datent de sa jeunesse et reflètent déjà sa profonde connaissance de Dieu. Son combat avec Goliath met en évidence sa confiance en Dieu, son courage et son dévouement pour le peuple de Dieu. Les termes en lesquels il parle à l'Éternel en 2 Samuel 7: 23, 24 et 24: 17 montrent tout à la fois son appréciation de ce que Dieu était pour Israël et son affection pour le peuple.

Digne fils de David, Josaphat a manifesté des traits semblables. Sa confiance brille particulièrement dans la prière qu'il adresse à Dieu lors d'une attaque guerrière contre Juda (2 Chroniques 20: 5-12). Sa foi s'attache aux promesses et à l'œuvre de Dieu pour Israël (versets 7, 10). Sa certitude absolue que l'Éternel leur donnera la victoire le conduit à le louer même avant même qu'il intervienne (versets 18-20).

Il est triste de constater que parfois, quand un chrétien prend de l'âge, il perd quelque chose de la simplicité et de la vigueur de sa foi. D'autres influences l'empêchent de persévérer dans ses «premières voies». Mais Dieu n'oublie pas ce qui l'a glorifié dans la vie de chacun des siens. «Car Dieu n'est pas injuste pour oublier votre œuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore» (Hébreux 6: 10).

… à cause de l'alliance de Dieu avec David

Josaphat, hélas! s'était lié par mariage avec la maison d'Achab — roi impie qui régnait sur les dix tribus — en prenant sa fille Athalie pour Joram, son fils (2 Chroniques 18: 1). Il s'était ensuite lié avec ce roi pour aller à la guerre, ce qui avait failli lui coûter la vie. La sévère réprimande de Jéhu, le prophète — «Aides-tu au méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l'Éternel?» (2 Chroniques 19: 2) — paraît avoir eu un effet salutaire sur Josaphat. Mais son fils Joram, mal accompagné, «marcha dans la voie des rois d'Israël, selon ce que faisait la maison d'Achab, car il avait pour femme une fille d'Achab; et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel (21: 6). En particulier, il entraîna Juda dans l'idolâtrie qui caractérisait alors les dix tribus (versets 11 et 13), ce qui lui valut une sévère discipline. «Mais l'Éternel ne voulut point détruire la maison de David, à cause de l'alliance qu'il avait faite avec David et selon ce qu'il avait dit, qu'il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, à toujours» (verset 7).

Le fait d'avoir pour ancêtre cet homme fidèle était un grand privilège pour Joram, mais en même temps une grande responsabilité. Ceci ressort clairement de l'écrit que le prophète Elie lui a adressé: «Ainsi dit l'Éternel, le Dieu de David, ton père: Parce que tu n'as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, ni dans les voies d'Asa, roi de Juda…» (2 Chroniques 21: 12). Suit l'annonce d'un jugement irrévocable et sans délai.

L'appellation «Dieu de David» est utilisée ici par le prophète Elie pour souligner la responsabilité de Joram. On la retrouve dans la bouche du prophète Ésaïe pour annoncer au fidèle roi Ézéchias la bonne nouvelle de l'exaucement de sa prière. «Ainsi dit l'Éternel, Dieu de David, ton père: J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes; voici, je te guérirai» (2 Rois 20: 5). Ézéchias avait suivi les traces de fidélité de son ancêtre, et Dieu se plaît à rappeler son lien avec lui. On la retrouve encore une fois en rapport avec le roi Josias (2 Chroniques 34: 3).

L'héritage des armes de David

Après la mort de Joram et d'Achazia son successeur, l'avenir de la famille de David semblait tenir à un fil. Athalie, descendante d'Achab et usurpatrice du pouvoir en Juda, avait tenté d'exterminer toute la descendance royale, et elle y avait presque réussi. Il ne restait qu'un petit garçon, Joas, que Jehoshéba, fille du roi Joram et épouse du sacrificateur Jehoïada, avait pu délivrer du massacre. Le petit enfant et sa nourrice ont été cachés dans la maison de Dieu pendant six ans (2 Chroniques 22: 10-12).

La septième année, Jehoïada prend toutes les dispositions nécessaires pour mettre Athalie de côté et installer Joas sur le trône. Il assemble à Jérusalem les lévites et les chefs de Juda, et leur montre le fils du roi. Il se fonde sur «ce que l'Éternel a dit touchant les fils de David» (23: 3). A cette occasion, on donne aux «chefs de centaines» des armes peu ordinaires: «les lances, et les écus, et les boucliers, qui avaient appartenu au roi David, et qui étaient dans la maison de Dieu» (verset 9).

Athalie est mise à mort. Joas est reconnu comme le roi légitime. La maison de Baal est démolie. Et le service divin est rétabli. «Et Jehoïada mit les charges de la maison de l'Éternel entre les mains des sacrificateurs lévites, que David avait établis par classes sur la maison de l'Éternel pour offrir les holocaustes à l'Éternel, comme il est écrit dans la loi de Moïse, avec joie et avec des cantiques, selon les directions de David» (verset 18).

Nos combats ne sont pas les mêmes que ceux de l'Ancien Testament. Paul nous dit: «Car, en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair; car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses, détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l'obéissance du Christ» (2 Corinthiens 10: 3-5). La parole de Dieu est sans aucun doute l'arme la plus puissante que le chrétien possède. Le Seigneur Jésus l'a employée pour confondre Satan et, plus tard, les pharisiens, les sadducéens et les hérodiens. Paul l'a continuellement employée dans ses prédications. Tous les vaillants serviteurs de Dieu ont manié l'épée de l'Esprit, la parole de Dieu. Nous ne sommes peut-être pas à même de répondre à des attaques intellectuelles contre la foi chrétienne, mais nous pouvons nous attacher fermement aux déclarations mêmes de la parole de Dieu, qui est vivante et opérante, et réduire ainsi nos adversaires au silence.

L'influence de David dans les jours de réveil

1° Quelque trois cents ans après la mort de David, dans un temps extrêmement sombre, le jeune roi Ézéchias monte sur le trône de Juda. Et il marche dans un chemin de fidélité répondant à celui de son ancêtre.

Ézéchias ressemble à David par son intérêt et son affection pour la maison de Dieu. Cela ressort particulièrement du chapitre 29 de 2 Chroniques. Quand Ézéchias commence de régner, la maison de l'Éternel est fermée et remplie de choses abominables. Les ustensiles sacrés ont été mis en pièces. Des autels idolâtres remplissent les rues de Jérusalem. Sans délai, le roi commence une œuvre de nettoyage et de restauration, avec énergie et sagesse. Il fait ouvrir les portes du temple et purifier le sanctuaire de toute la souillure qui s'y est accumulée. Ensuite il rétablit le culte de l'Éternel. Et à cet égard, la Parole souligne plusieurs éléments qui ont leur source en David. Les lévites sont mis à leur place, avec leurs instruments de musique, «selon le commandement de David, et de Gad, le voyant du roi, et de Nathan, le prophète; car le commandement était de la part de l'Éternel par ses prophètes» (verset 25). Les instruments de musique sont «les instruments de David» (versets 26, 27). Et le roi et ses chefs ordonnent aux lévites de louer l'Éternel «avec les paroles de David et d'Asaph le voyant» (verset 30). «Et ils louèrent avec joie, et ils s'inclinèrent et se prosternèrent.» Après la purification, l'adoration.

L'exemple d'Ézéchias est digne d'être suivi. Dans l'assemblée ou dans la vie chrétienne individuelle, il se peut que des éléments étrangers s'introduisent et que la souillure s'accumule — péché, mondanité, activités charnelles. Ces choses doivent être jugées et mises de côté, afin que l'ordre divin, la louange et l'adoration puissent être rétablis selon la pensée de Dieu. Le jugement du mal précède toujours la bénédiction; c'est un principe divin, de la Genèse à l'Apocalypse.

Ézéchias suit aussi remarquablement les traces de David quant à sa confiance entière en Dieu dans une situation apparemment désespérée. Lorsque Sankhérib, roi d'Assyrie, monte contre Jérusalem avec sa grande armée, la ruine de la ville semble certaine (2 Rois 18; 19). Mais Ézéchias puise sa force et son courage à la même source que son vénérable ancêtre. Ainsi, il en sera de Sankhérib et de son armée ce qu'il en a été de Goliath et des Philistins. Le faible est victorieux, mais manifestement par l'intervention de Dieu.

2° Le roi Josias, comme Ézéchias, a lui aussi été un digne descendant de David. L'Écriture nous rapporte à son sujet: «Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, et marcha dans toute la voie de David, son père, et ne s'en écarta ni à droite ni à gauche» (2 Rois 22: 2). «Et la huitième année de son règne, lorsqu'il était encore un jeune garçon, il commença de rechercher le Dieu de David, son père» (2 Chroniques 34: 3). Plus tard, il invite les sacrificateurs à agir «suivant l'écrit de David, roi d'Israël» (35: 4). Et nous voyons les chantres, «à leur place, selon le commandement de David, et d'Asaph, et d'Héman, et de Jeduthun» (verset 15).

3° Après la captivité babylonienne, lorsqu'un petit résidu de Juda remonte à Jérusalem pour rebâtir le temple, rétablir le culte de l'Éternel, puis réparer la muraille, les conducteurs du peuple ne cherchent pas de nouveautés. Ils sont bien conscients que c'est l'abandon de la parole de l'Éternel qui a conduit le peuple au désastre, et ils le confessent (Esdras 9: 5-15; Néhémie 9: 32-38). Alors ils reviennent à cette parole, et en particulier à ce qui avait été révélé par le moyen de David.

Lorsqu'on pose les fondements du temple, les sacrificateurs louent l'Éternel «selon les directions de David» (Esdras 3: 10). Aucune nouvelle disposition n'est prise. S'il y a un état de faiblesse dans le peuple de Dieu, la solution n'est jamais dans les innovations, mais dans le retour aux «sentiers anciens» (cf. Jérémie 6: 16).

Les psaumes de David — un trésor pour tous les temps

Les psaumes de David ont été et seront toujours une inépuisable source de bénédiction pour ceux qui les lisent. Il est vrai que leur langage ne peut pas toujours être mis dans la bouche du chrétien. Ils contiennent par exemple des appels au jugement de Dieu sur les ennemis, alors que Jésus a dit: «Aimez vos ennemis… priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent…» (Matthieu 5: 44). Et ils ne connaissent pas la plénitude du salut par Jésus Christ, telle que le Nouveau Testament l'enseigne. Les Psaumes portent nécessairement le caractère de la dispensation pendant laquelle ils ont été composés.

En dépit de ce fait, ils comportent une richesse extraordinaire d'expériences spirituelles qui peuvent être la part du croyant dans tous les temps. Ils répondent de façon remarquable aux différents besoins des chrétiens traversant l'épreuve. Et ils fournissent des expressions de louange et de reconnaissance à Dieu. David, dans ses psaumes, exprime par l'Esprit ses expériences personnelles, vécues avec Dieu au plus profond de son cœur. C'est pour cette raison qu'elles s'appliquent avec puissance à d'autres (cf. 2 Corinthiens 1: 4).

Dans les psaumes messianiques, David atteint les hauteurs les plus sublimes de la révélation divine. Ces psaumes parlent du Seigneur Jésus Christ, de ses souffrances, de sa mort, de sa résurrection, de son élévation à la droite de Dieu et de ses gloires futures. Nous ne pouvons nous y arrêter ici en détail.