La vie de David et ses leçons pour nous (suite)

F. Wallace

7. Le trône de David

La promesse (2 Samuel 7)

David avait à cœur de bâtir une maison à l'Éternel. Mais, parce qu'il avait été un homme de guerre et qu'il avait versé beaucoup de sang (1 Chroniques 22:8), cette tâche devait être remise à son fils Salomon. Pourtant, Dieu accorde à David un privilège beaucoup plus grand. Par la bouche du prophète Nathan, il lui révèle ses desseins à son égard. Il promet à David une maison, un royaume et un trône pour toujours (versets 11-16). Le magnifique temple que Salomon allait bâtir sera détruit quelques siècles plus tard. Et l'histoire des rois de Juda, descendants de David, se terminera misérablement. Sédécias sera emmené captif à Babylone, les yeux crevés et lié de chaînes d'airain (2 Rois 25:7). Mais la promesse de Dieu à David a une portée éternelle. Elle doit s'accomplir par la venue de Jésus Christ, Fils de Dieu et Fils de David.

La réponse de David, alors qu'il est assis devant l'Éternel, est admirable (versets 18-29). Il réalise que les promesses à l'égard de sa maison, de son royaume et de son trône sont en rapport avec la grandeur de Dieu et de son peuple Israël. Le but de Dieu n'est pas simplement de l'élever, mais d'accomplir ses desseins de bénédiction à l'égard du peuple et du pays d'Israël, pour Sa propre gloire. Le nom de l'Éternel doit être magnifié dans ce peuple.

Il est intéressant de remarquer que c'est au trône de David que sont attachées ces promesses, et non à celui de Salomon ou d'un autre roi (1 Rois 2:12, 45; Ésaïe 9:7; Psaumes 132:11, 12; Jérémie 13:13; 29:16…). Salomon s'est assis «sur le trône de David». Il a érigé un trône somptueux, tel qu'«il ne s'en était point fait de pareil dans aucun royaume» (1 Rois 10:18-20). Ce trône d'ivoire recouvert d'or affiné, avec ses quatorze lions sculptés et son marchepied d'or (2 Chroniques 9:18), a un enseignement et un intérêt symboliques. Il nous parle de Christ, qui s'assiéra pour mille ans sur le trône de David, dans le resplendissement de sa puissance et de sa gloire.

Confirmation de la promesse (Psaumes 72; 89)

Le psaume 72 nous présente un magnifique tableau du royaume futur du Fils de Dieu, le glorieux Fils de David. Il a été écrit «au sujet de Salomon», mais les caractères qui y sont mentionnés n'ont guère été vus durant le règne de ce roi. Ces traits glorieux auront leur plein accomplissement dans le règne du Seigneur Jésus Christ.

Le psaume 89, parmi d'autres, nous montre que la promesse faite en 2 Samuel 7 a été incorporée à la louange d'Israël. Ce psaume a été écrit par Ethan l'Ezrakhite, un contemporain de Salomon (1 Rois 4:31). Il fait allusion à l'alliance de Dieu avec David, à son trône, à sa semence, et au fait que sa semence et son trône dureront à toujours.

«J'ai fait alliance avec mon élu, j'ai juré à David, mon serviteur…» (verset 3). «Je lui garderai ma bonté à toujours, et mon alliance lui sera assurée» (verset 28). «Je ne violerai point mon alliance, et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres. J'ai une fois juré par ma sainteté, si jamais je mens à David» (versets 34, 35). La promesse faite à David est réitérée dans ce cantique inspiré et son accomplissement final est pleinement assuré.

Le «trône» de David et sa «semence» sont unis dans ce psaume 89 de la même manière qu'ils le sont dans la promesse de 2 Samuel 7. Et leur durée est à toujours. «J'établirai ta semence pour toujours, et j'édifierai ton trône de génération en génération» (Psaumes 89:4). «Je ferai subsister sa semence à perpétuité, et son trône comme les jours des cieux» (verset 29). «Sa semence sera à toujours, et son trône comme le soleil devant moi. Comme la lune, il sera affermi pour toujours; et le témoin dans les nues en est ferme» (versets 36, 37). Les grandes pensées de Dieu à l'égard de son serviteur fournissent le sujet de la louange dans la maison de l'Éternel. Le psaume mentionne aussi les manquements de l'homme et le gouvernement de Dieu à l'égard de son peuple (versets 38-51). C'est ce qui est arrivé par la faute des descendants de David. Il en est ainsi de toutes les choses qui sont confiées aux mains de l'homme.

La prophétie de Jérémie 33:14-26

Le prophète Jérémie a accompli son service dans une période particulièrement sombre de l'histoire d'Israël. À cause de son idolâtrie et de sa méchanceté, le royaume du nord — composé de dix tribus — avait été déporté en Assyrie et dispersé parmi ses ennemis. Par égard pour son serviteur David, Dieu avait usé de patience envers le royaume de Juda. Mais, à l'époque de Jérémie, cette patience était arrivée à son terme. Par la bouche du prophète, Dieu annonce que Jérusalem va être détruite, et que le peuple de Juda va être déporté à Babylone, où il sera captif durant soixante-dix ans.

Sédécias, dernier roi assis sur le trône de David, règne encore. C'est un homme méchant et pervers, qui persécute le prophète de l'Éternel. Le règne de la famille de David va bientôt prendre fin. Mais, malgré les apparences, la parole de Dieu n'est pas réduite à néant. Au contraire, Dieu choisit ce moment-là pour la confirmer. Tandis que Jérémie est enfermé dans la cour de la prison, Dieu lui fait une révélation admirable et encourageante.

Parlant d'un jour qui aujourd'hui est encore futur, Dieu dit: «En ce temps-là, je ferai germer à David un Germe de justice, et il exercera le jugement et la justice dans le pays. En ces jours-là Juda sera sauvé, et Jérusalem demeurera en sécurité» (versets 15, 16).

Après les soixante-dix ans annoncés en Jérémie 29:10, un résidu d'Israël est remonté de Babylone. Mais aucun descendant de David n'a régné sur Juda. Ce retour d'un résidu à Jérusalem préparait la venue du «Germe de Justice», issu de David, qui viendrait quelques siècles plus tard.

Le prophète ajoute: Car ainsi dit l'Éternel: David ne manquera pas d'un homme assis sur le trône de la maison d'Israël» (33:7). Remarquons qu'il s'agit de la maison d'Israël et non seulement de Juda. La prophétie concerne la nation unie, et présente Jérusalem comme la cité de justice, son centre divin (verset 16). La sagesse et la justice du Germe de David guériront la division d'Israël et, sous son sceptre, amèneront le peuple au sommet de la gloire.

La prophétie d'Ésaïe 9:6, 7

«Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule; et on appellera son nom: Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix. À l'accroissement de son empire, et à la paix, il n'y aura pas de fin, sur le trône de David et dans son royaume, pour l'établir et le soutenir en jugement et en justice, dès maintenant et à toujours.»

Ce passage d'Ésaïe présente, dans le langage le plus élevé, la divinité, la gloire et la grandeur du Fils de David. Son royaume ne sera pas détruit ou affaibli par des ennemis, ni détérioré par des tensions internes. Quand la période de mille ans sera achevée, ce royaume de puissance et de gloire sera «remis à Dieu le Père», «afin que Dieu soit tout en tous» (Apocalypse 20:1-4; 1 Corinthiens 15:24-28). Après Salomon, les fils de David n'ont jamais transmis à leurs successeurs un royaume caractérisé par la puissance et la gloire. Mais le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, remettra entre les mains de Dieu un royaume intact — magnifique indication de ce qu'aura été son règne de justice pour Dieu, pour Israël et pour les nations. L'Église aura l'immense privilège de partager avec Christ l'administration du royaume. Les caractères qui seront manifestés par le Seigneur Jésus dans son gouvernement royal sont célébrés dans la louange adressée à l'Agneau en Apocalypse 5:12: puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et bénédiction. Cet Agneau est aussi «le lion de la tribu de Juda» (verset 5).

Arrêtons-nous sur les cinq noms donnés au Messie dans ce passage.

1. Merveilleux

Le péché qui règne sur la terre depuis la chute d'Adam se manifeste partout. Aucun gouvernement humain, ni aucune loi, n'a jamais réussi à réfréner sa puissance, pas même celle qui a été donnée à Israël par Moïse au Sinaï. En produisant l'égoïsme, le désir de dominer, de s'enrichir ou d'être célèbre, le péché corrompt tout sur la terre. Mais Christ a réglé la question du péché en devenant le sacrifice pour le péché à la croix du Calvaire. Parce qu'il a satisfait Dieu quant à son jugement contre le péché, qu'il a ouvert aux pécheurs le chemin du retour vers Dieu et rendu possible leur pardon, il est moralement qualifié pour régner en justice sur le monde. Aucun homme mortel ne peut amener le monde à un état de paix et de bénédiction. Mais l'homme qui porte le nom de Merveilleux accomplira cette merveille de faire de ce monde un lieu où il fera bon vivre.

Les miracles du Seigneur Jésus rapportés dans les évangiles, par exemple en Matthieu 8 et 9, nous font entrevoir ce que sera le royaume à venir (Ésaïe 35:5, 6). Cependant, Dieu a autrefois manifesté ses merveilles en jugement (Exode 3:20; 15:11; Deutéronome 4:34,…). Et avant d'opérer des merveilles de grâce, il se montrera «merveilleux» dans le jugement qu'il exécutera sur Israël et sur les nations. Depuis que le péché est entré dans le monde, le jugement doit précéder la bénédiction. (Cf. Psaumes 77:14; 8:10; 136:4.)

2. Conseiller

Celui qui doit s'asseoir sur le trône de David portera ce nom de Conseiller et revêtira toutes les qualités qu'il exprime. Le Roi sera à même de guider, de conseiller et de planifier parfaitement. Un tel souverain exercera une influence inimaginable sur la terre tout entière, pour la transformer. L'instabilité et l'insécurité qui caractérisent la période actuelle sont la preuve de l'échec complet de l'homme dans son gouvernement. Mais la prophétie attire notre attention sur un Conseiller qui pourra exécuter ses desseins et réaliser tout ce qu'il s'est proposé.

En Ésaïe 11:2, le rejeton qui sortira du tronc d'Isaï possédera «l'esprit de conseil et de force». Ce verset, disons-le en passant, mentionne sept caractères de l'Esprit qui reposera sur le Messie. Son conseil sera donné et reçu dans la puissance du Saint Esprit. Christ est la puissance et la sagesse de Dieu (1 Corinthiens 1:24). Tout le passage d'Ésaïe 11, 1-10 est une image magnifique et majestueuse du royaume à venir.

«Les plans s'affermissent par le conseil» (Proverbes 20:18). En Ésaïe 46, Dieu se présente comme Celui dont le «conseil» s'accomplira invariablement (verset 10). Le descendant de David qui porte le nom de Conseiller sera rempli de sagesse, et il aura le pouvoir d'agir selon toute sa sagesse durant son règne.

3. Dieu fort

Placé au centre des cinq noms caractérisant le fils de David, le nom de «Dieu fort» établit sans équivoque la divinité et la toute-puissance du Messie. Ce nom est la garantie que le Roi aura à disposition une puissance illimitée pour réaliser tout ce que les autres noms expriment.

Il est bien remarquable que le titre de «Dieu fort» soit attribué ici à un homme, au glorieux fils de David qui s'assiéra sur son trône. Et en effet, l'homme qui s'assiéra bientôt sur le trône de David est Dieu.

De nombreux passages de l'Ancien et du Nouveau Testament témoignent de cette vérité fondamentale. Mentionnons-en quelques-uns. En Michée 5:1, 2, le prophète parle de celui qui doit venir de Bethléhem pour dominer en Israël; il dit que ses origines sont «d'ancienneté, dès les jours d'éternité». Au début de l'évangile de Jean nous est présenté Celui qui est «la Parole», qui était de toute éternité «auprès de Dieu», qui est «Dieu», et qui au moment convenable «devint chair» (Jean 1:1-4, 14). Quand Jésus dit: «Moi et le Père nous sommes un», les Juifs lèvent des pierres pour le lapider. Ils l'accusent de blasphémer et de se faire Dieu (Jean 10:30-33). Thomas, le disciple qui se fait remarquer par son manque de foi, s'adresse pourtant à Jésus en disant: «Mon Seigneur et mon Dieu» (Jean 20:28). L'apôtre Paul rend hommage au Seigneur Jésus en disant qu'il est «sur toutes choses Dieu béni éternellement» (Romains 9:5). Il est «notre grand Dieu et Sauveur» qui apparaîtra bientôt en gloire (Tite 2:13). Pierre parle de lui comme étant «notre Dieu et Sauveur Jésus Christ» (2 Pierre 1:1). Jean termine sa première épître comme il avait commencé son évangile, en donnant le témoignage clair que Jésus est Dieu: «Nous sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ: lui est le Dieu véritable et la vie éternelle» (1 Jean 5:20; voir aussi Jean 17:3).

4. Père du siècle, ou Père d'éternité

Il est évident que le nom de Père donné au Fils de David n'a pas de rapport avec le nom de Dieu le Père, tel qu'il est révélé dans le Nouveau Testament. Quelle est donc la portée de ce terme?

Plusieurs passages de l'Ancien Testament utilisent le mot «père» dans un sens figuré. En Genèse 17:4, Abraham reçoit la promesse de devenir le père d'une multitude de nations. Dans le monde à venir, plusieurs nations, ainsi qu'Israël, seront bénies par le règne du Seigneur Jésus (Psaumes 72:8-11). «Béni soit l'Égypte, mon peuple, et l'Assyrie, l'ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage» (Ésaïe 19:25). Les bénédictions découleront du Fils de David, qui sera la source, l'origine, le père, de leurs bénédictions. Job était «un père pour les pauvres» et prenait soin des malheureux (Job 29:16). Dans le royaume à venir, le Seigneur Jésus aura compassion des misérables et délivrera le pauvre qui crie à lui (Psaumes 72:12-14; Ésaïe 61:1, 2).

En Ésaïe 22, nous trouvons Éliakim, un type très clair du Seigneur Jésus, établi «pour père aux habitants de Jérusalem et à la maison de Juda». La clef de la maison de David est mise sur son épaule et un trône de gloire lui est donné (versets 20-23). Le terme de «père» implique la protection, les soins, et l'amour. Le Seigneur Jésus pourvoira à toutes ces choses quand il s'assiéra sur le trône de David.

5. Prince de paix

Depuis que le péché est entré dans le monde, la paix n'y a jamais été établie — et aujourd'hui moins que jamais. Les nations dépensent des sommes astronomiques pour des armements. Tous les organismes internationaux mis sur pied pour empêcher les guerres et assurer la paix dans le monde se sont révélés inefficaces.

N'y a-t-il donc aucun remède pour les conflits incessants qui sévissent partout? Oui, il y en a un. Il est en Christ. Un jour, peut-être très proche, le Prince de paix s'assiéra sur le trône de David, et toutes les guerres prendront fin. Actuellement, le Seigneur Jésus est assis sur le trône de son Père (Apocalypse 3:21). Bientôt, il s'assiéra sur son propre trône et régnera sur la terre en souverain absolu. L'Église — qui est à la fois son corps et son Épouse — régnera avec lui (Apocalypse 20:1-6; 2 Timothée 2:12). Satan, le grand responsable des troubles, sera enfermé pendant les mille ans du règne de Christ (Apocalypse 20:1-3). Et Christ lui-même sera assis sur le trône, exerçant son pouvoir illimité et contrôlant parfaitement toutes choses.

Le monde a montré son véritable caractère lorsque le Seigneur Jésus a été rejeté par Israël et crucifié par l'autorité romaine. Juifs et Gentils sont également coupables de sa mort. Barabbas, un meurtrier et un brigand, a été préféré à l'homme juste, qui n'avait fait que du bien. Depuis lors, le monde est sous les conséquences de son choix terrible.

Le psaume 72 anticipe le jour où, dans le monde à venir, la paix sera assurée à tout l'univers. Il nous dit: «Il y aura abondance de paix» (verset 7). En Michée 5, nous lisons: «Celui qui doit dominer en Israël… sera grand jusqu'aux bouts de la terre. Et lui sera la paix» (versets 2-4).

Christ assure la paix à tous ceux qui, maintenant et dans l'avenir, mettent leur confiance en lui. La paix de l'âme et la paix de la conscience anticipent le règne de paix à venir (Romains 5:1; Éphésiens 2:14, 17; Colossiens 1:20).

Alors, «de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes: une nation ne lèvera pas l'épée contre une autre nation, et on n'apprendra plus la guerre. Et ils s'assiéront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n'y aura personne qui les effraye, car la bouche de l'Éternel des armées a parlé» (Michée 4:3, 4). «Et je susciterai sur eux un pasteur qui les paîtra, mon serviteur David… Et moi, l'Éternel, je serai leur Dieu… Et je ferai avec eux une alliance de paix» (Ézéchiel 34:23-25).

Le royaume universel du Fils de David sera maintenu par l'exercice du jugement et de la justice. Le jugement nettoiera le monde de toute la souillure qui s'y est accumulée. «Le fils de l'homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu» (Matthieu 13:41-43). La justice, premier principe de ce nouvel état de choses, régnera; elle sera la garantie d'un royaume agréable à Dieu et bénéfique pour tous ceux qui y participeront (Ésaïe 32:1, 16, 17). Et la justice sera encore le caractère de l'état éternel: «Selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite» (2 Pierre 3:13).

La venue du Fils de David (Luc 1:30-35)

Au temps que Dieu avait déterminé, la vierge Marie a reçu par un ange la nouvelle la plus merveilleuse qui ait jamais été annoncée à un être humain: elle allait enfanter un fils dont le nom devait être Jésus — c'est-à-dire l'Éternel, le Sauveur. «Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-Haut; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n'y aura pas de fin à son royaume» (versets 32, 33). Celui qui devait naître serait le Fils de Dieu. Sa conception s'accomplirait par la puissance du Saint Esprit — miracle qui dépasse toute intelligence.

Dans ce passage, le messager du ciel confirme que toutes les prophéties de l'Ancien Testament s'accompliront à la lettre. Le récit de l'évangile se termine tristement par le rejet et la mort du Fils de David. Mais les plans de Dieu quant à la terre ne sont pas annulés pour autant. D'autres plans divins devaient aussi se réaliser. Après sa résurrection d'entre les morts, le Sauveur rejeté est monté à la droite de Dieu. Le Saint Esprit a été envoyé dans les cœurs de ceux qui ont cru au Seigneur Jésus. L'Église, l'Assemblée, a été formée. Constituée de tous ceux qui ont été appelés, elle s'accroît de jour en jour depuis près de deux mille ans. Bientôt, très bientôt peut-être, le Seigneur va la prendre auprès de lui dans la gloire (1 Thessaloniciens 4:13-18). Dès ce moment, Dieu reprendra son intervention directe dans les affaires du monde. Apocalypse 6 à 18 nous donne un aperçu des jugements qui atteindront alors la terre. Leur point culminant sera la venue de Christ pour établir son règne comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19).

En ce jour glorieux, tous les desseins de Dieu à l'égard de son serviteur David seront accomplis en Jésus de Nazareth, Fils de David et Fils de Dieu.

À suivre