La reine de Sheba (1 Rois 10:1-9)

La prière de Salomon lors de la dédicace du temple peut servir d'introduction à ce chapitre 10. Nous pensons aux versets qui mentionnent l'étranger: «Et quant à l'étranger aussi, qui ne sera pas de ton peuple Israël, mais qui viendra d'un pays lointain à cause de ton nom (car ils entendront parler de ton grand nom, et de ta main forte, et de ton bras étendu), s'il vient et présente sa prière en se tournant vers cette maison: toi, écoute dans les cieux, le lieu de ton habitation, et agis selon tout ce que l'étranger réclamera de toi; afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, et te craignent, comme ton peuple Israël, et qu'ils sachent que cette maison que j'ai bâtie est appelée de ton nom» (1 Rois 8:41-43).

La visite de la reine de Sheba a une application prophétique. Étrangère, elle vient à Jérusalem pour apporter des offrandes à Salomon, dont elle a entendu la renommée «en relation avec le nom de l'Éternel» (verset 1). Son exemple nous encourage à témoigner en relation avec le nom du Seigneur. Nous sommes appelés à reproduire et à proclamer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2:9). Nous faisons partie des messagers du Seigneur Jésus. À chaque époque, il a eu ses témoins. Il en suscitera dans l'avenir, soit pendant la grande tribulation, soit lorsque l'invitation sera adressée à toute la terre de venir rendre hommage à celui qui va introduire dans ce monde la justice et la paix.

Au chapitre 3 de ce livre des Rois, nous trouvons un exemple de la sagesse et de la justice rendue par Salomon; ce récit porte nos regards sur un plus grand que lui. Dans le chapitre 10: nous avons en type le royaume du Seigneur Jésus, le Millénium, quand les nations viendront de loin apporter leurs offrandes au Roi des rois. Dans le psaume 72: titré: «Au sujet de Salomon», il est question du règne de justice et de paix que le Messie établira, et dont celui de Salomon est le type. Ce psaume évoque les présents des rois de Sheba (versets 10, 15).

Aimer son apparition

Nous attendons le retour du Seigneur pour enlever son Église, mais faisons-nous partie aussi, comme l'apôtre Paul, de «ceux qui aiment son apparition» (2 Timothée 4:8)? L'apparition du Seigneur Jésus n'est pas sa venue pour prendre son Église, mais sa venue sur la terre pour régner. Il nous faut toujours aimer cette pensée que le Seigneur Jésus va régner, lui qui a été tellement abaissé dans ce monde. Là même où il a été vu comme un homme humilié, il va régner comme le «Roi des rois», et le «Seigneur des seigneurs».

Salomon est une image du Roi des rois. Il est dit au verset 23 qu'il a été «plus grand que tous les rois de la terre, en richesse et en sagesse». Cela correspond à l'expression d'Apocalypse 19:16: «Roi des rois et Seigneur des seigneurs» — au-dessus de tous les rois, au-dessus de tous les seigneurs. La majesté du Seigneur Jésus dans son règne a eu déjà une anticipation sur la sainte montagne, alors qu'il était dans son chemin d'humiliation. Il était l'homme le plus abaissé qui soit, un homme au visage défait, fatigué par la souffrance, mais quand il apparaît sur la sainte montagne, «son visage resplendit comme le soleil». Et en Apocalypse 1: il est «comme le soleil, quand il luit dans sa force», un soleil que l'on ne peut pas soutenir du regard. Le soleil évoque la gloire de Dieu. Il en sera ainsi de la gloire du Seigneur Jésus sur cette terre.

Son nom a été traîné dans la boue par les hommes. Mais il est grand et précieux pour le croyant. Et dans le Millénium, le nom merveilleux du Seigneur Jésus sera reconnu partout. «Éternel, notre Seigneur! que ton nom est magnifique par toute la terre!» (Psaumes 8:1). «La terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l'Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer» (Habakuk 2:14).

Oui, soyons de ceux qui aiment son apparition. Bien sûr, nous sommes déjà venus au Seigneur Jésus pour notre salut. Nous sommes venus à lui parce que nous avons reconnu la grandeur et la puissance du Seigneur Jésus qui seul peut délivrer. Nous avons compris la grandeur du Seigneur, du Roi des rois. Dès lors, nous attendons son apparition glorieuse; c'est une pensée que nous chérissons.

Il y a trois événements que le chrétien attend: l'enlèvement des croyants (1Thessaloniciens 1:10), l'apparition glorieuse du Seigneur (2 Timothée 4:8) et les nouveaux cieux et la nouvelle terre (2 Pierre 3:13). Les deux premiers événements sont réunis dans l'épître à Tite: «Attendant la bienheureuse espérance et l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ» (2:13). Nous attendons ces événements parce qu'ils sont liés à la gloire du Seigneur Jésus, qui nous a aimés et que nous aimons en retour.

L'évocation du Millénium

Le règne exceptionnel de Salomon est une préfiguration historique du royaume futur du Messie. Le Seigneur Jésus Christ est le roi, l'oint: annoncé par les prophètes (1 Samuel 2:10; Psaumes 2:6; Zacharie 9:9). Lorsqu'il est venu ici-bas, il s'est présenté à Israël, son peuple terrestre. Son chemin avait été préparé par son précurseur, Jean le Baptiseur. Le Seigneur a fait connaître à son peuple quelles étaient les dispositions morales qu'il devait manifester pour pouvoir entrer dans le royaume. Mais le Seigneur a été rejeté: «Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous» (Luc 19:14), a crié le peuple.

Dans l'évangile selon Matthieu, le Seigneur, constatant son rejet avant même qu'il soit publiquement déclaré, sort de la maison, pour s'asseoir au bord de la mer et présenter les paraboles du royaume des cieux (chapitre 13). Elles sont des descriptions successives, figurées, qui nous parlent du temps actuel, des caractères de la période du christianisme pendant laquelle le roi est dans le ciel. L'avant-dernière des dix paraboles mentionnant «le royaume des cieux» montre que celui-ci «a été fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils» (Matthieu 22:2). L'évocation est au passé, ce qui reporte nos pensées vers le conseil éternel de Dieu à l'égard de Christ.

Le Seigneur a été rejeté par son peuple; mais il a confirmé devant Pilate, au moment même de sa condamnation, et son titre de roi et son droit au royaume. Ce royaume a été différé, mais il sera établi un jour; ce sera le royaume millénaire, à l'intention première de son peuple terrestre Israël. Il fera suite à l'enlèvement des saints et à l'exécution des jugements apocalyptiques. Et le règne de Salomon nous présente en figure ce royaume de justice et de paix.

Le Millénium est un temps futur de bénédictions que la terre et ses habitants vont connaître, un temps qui n'a pas pu exister depuis l'entrée du péché dans le monde. Le Millénium est en quelque sorte la réponse de Dieu à l'outrage dont son Fils a été l'objet lorsqu'il a été crucifié — précisément sous le titre de roi. Dieu répondra par l'établissement d'un royaume d'une extension beaucoup plus grande que ce qui était envisagé alors. Le royaume du Seigneur ne sera plus circonscrit à Israël, mais sera un royaume universel.

Il est frappant aussi de constater ce que le Seigneur a reçu en son temps de la main d'étrangers: de l'or, de l'encens et de la myrrhe. De l'or, c'est ce que l'on apporte à un roi, et c'est ce que l'on voit dans l'abondance d'or qui a été apporté à Salomon par la reine de Sheba (verset 10). De l'encens, c'est ce que l'on offre à la divinité, et la reine apporte «une abondance d'aromates». Quant à la myrrhe, nous ne la trouvons pas ici, parce que le Millénium n'est plus le temps de la souffrance du Seigneur. En lui offrant de la myrrhe, les mages annonçaient, sans le savoir, qu'il serait l'homme de douleurs.

Ce chapitre 10 place donc devant nous le plan de Dieu à l'égard de Christ, lorsque son règne sera établi sur la terre. Mais ce glorieux événement doit être précédé par la souffrance et la repentance de son peuple terrestre. Israël reconnaîtra celui qu'ils ont percé et se lamentera sur lui, comme on se lamente sur un fils unique (Zacharie 12:10). Son règne sera précédé aussi par la période des jugements apocalyptiques, temps pendant lequel les saints de l'Ancien et du Nouveau Testament seront glorifiés, ayant été introduits dans la présence du Seigneur, dans la maison du Père.

Le but de la visite de la reine

Il y avait sans doute d'autres monarques puissants, riches et renommés, dans le monde à cette époque-là — ne serait-ce que le Pharaon. Qu'est-ce qui conduit la reine de Sheba à venir vers Salomon? C'est parce que la renommée de Salomon était en relation avec le nom de l'Éternel. Voilà le secret de son voyage.

Le Seigneur rappelle qu'«elle vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon» (Matthieu 12:42). Et le récit des Rois nous montre combien elle a été impressionnée par cette sagesse (versets 6, 7).

La sagesse nous est pleinement révélée dans la personne du Christ. Il est la puissance de Dieu, la sagesse de Dieu. «Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption, afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur» (1 Corinthiens 1:22-31).

«Elle vint pour l'éprouver par des énigmes» (verset 1). Pendant des millénaires, les hommes ont déployé tous leurs efforts pour comprendre l'origine de l'univers, pour découvrir les secrets de la vie, de l'avenir de l'homme, de l'au-delà. Mais tous ces efforts ont été vains. Les réponses aux questions que l'homme se pose ne sont révélées qu'en Christ. Car il est la vérité, celui qui dévoile les choses cachées et celui en qui on peut se fier entièrement.

La reine de Sheba vient à Salomon et découvre que tout ce qu'elle avait entendu dire à son sujet était vrai, mais ne correspond pas même à la moitié de la réalité. Il en est ainsi pour celui qui vient au Seigneur avec un esprit humble, mettant de côté ses propres pensées. Il obtient non seulement la réponse à ses questions, mais il rencontre une Personne. Nous qui sommes croyants, est-ce que nous venons au Seigneur Jésus avec nos questions? Est-ce que nous cherchons dans sa Parole les réponses à tout ce qui nous pose problème? Nous trouverons alors cette sagesse divine qui ne se rencontre qu'en Christ.

Étrangère, la reine vient pour voir et pour entendre. Elle a affronté les périls d'un grand voyage, et elle a avec elle une caravane porteuse de dons extraordinaires. L'or qu'elle apporte correspond à une fortune colossale. Mais malgré ses richesses, cette reine a des besoins. L'abondance de son or, la splendeur de sa cour, n'ont pas satisfait son cœur et n'ont pas pu répondre aux questions qu'elle se posait. Il lui faut venir auprès du roi, il faut qu'elle soit introduite dans sa proximité, pour que les réponses soient données à ses nombreuses énigmes et pour que son cœur soit satisfait.

Suivons son exemple. Venons aux pieds du Seigneur sans rien lui cacher. Nous recevrons les réponses à toutes nos questions. Quelle sécurité pour la foi! Par la prière, nous sommes dans la présence de Celui devant qui toutes choses sont nues et découvertes. Quelles que soient nos circonstances, nous pouvons nous approcher du Seigneur avec confiance. Même s'il ne répond pas comme nous l'aurions souhaité, même s'il semble tarder, restons assurés qu'il est suffisant et puissant pour répondre à tous nos besoins. Et qu'il le fera.

Ce que la reine a vu (versets 4, 5)

À partir du verset 4, la reine découvre la maison. C'est l'émerveillement. «Et il n'y eut plus d'esprit en elle» (verset 5). Que Dieu nous accorde de faire une expérience semblable! Celle d'un émerveillement sans cesse renouvelé, devant la gloire de sa personne et la beauté de sa maison!

La reine de Sheba voit la sagesse de Salomon, et sa manifestation pratique dans tout ce qui se rapporte à sa maison. On peut remarquer ici sept traits, sept caractères de cette sagesse.

  1. Sa maison — On apprend premièrement à connaître le Sauveur, à le connaître comme notre Seigneur, et à le connaître aussi comme celui qui a bâti son assemblée. La maison de Dieu, qui est l'assemblée que Christ bâtit, est la colonne et le soutien de la vérité. Par elle, la sagesse si diverse de Dieu est donnée à connaître.
  2. Les mets de sa table — Ces mets nous parlent de la nourriture que nous recueillons dans la maison de Dieu, celle que nous donne sa Parole, par le ministère de son Esprit. Notre âme est ainsi nourrie de lui-même.

Est-ce que la personne du Seigneur garde pour nos âmes une saveur constante, permanente et croissante?

  1. La tenue de ses serviteurs — Parmi les caractères des serviteurs, on peut penser à la sainteté et à la douceur. Nous devons marcher comme des enfants de lumière, dans la sainteté pratique, dans le jugement de nous-mêmes, selon la parole de Dieu. Et nous avons aussi à manifester la douceur — le caractère de celui qui n'insiste pas sur ses droits. «Que votre douceur soit connue de tous les hommes» (Philippiens 4:5). Nous sommes appelés à refléter des caractères tout à fait opposés à ceux du monde, comme «des fils de la lumière et des fils du jour», car «nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres» (1Thessaloniciens 5:5). La sainteté et la douceur, voilà ce qui a caractérisé l'homme Christ Jésus!
  2. L'ordre de service — «Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix» (1 Corinthiens 14:33). Nous avons besoin de nous le rappeler les uns aux autres dans les circonstances difficiles que nous traversons aujourd'hui. Qu'est-ce qui nous fait souffrir profondément, bien chers frères et sœurs, sinon le désordre que nous avons laissé s'introduire dans les assemblées? Nous oublions que nous sommes des enfants de ce Dieu qui n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Alors, s'il y a du désordre, il ne peut pas y avoir de paix.

Et l'ordre, qu'est-ce que c'est? C'est l'obéissance à la parole de Dieu. L'apôtre Paul écrit aux Colossiens: Je me réjouis «voyant votre ordre et la fermeté de votre foi en Christ» (Colossiens 2:5). Et aux Corinthiens: «Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre» (1 Corinthiens 14:30).

On n'entrait pas dans la maison de l'Éternel ni dans la maison de Salomon dans n'importe quelle tenue, sans respecter les convenances. Il y avait de l'ordre, il y avait de la tenue, la tenue de service des officiers.

  1. Les vêtements — Par l'œuvre de Christ, nous sommes revêtus de justice, lavés dans son sang précieux. Sous un autre aspect, nous avons revêtu le nouvel homme, dont l'apôtre développe les ornements, tout ce qui devrait nous caractériser et dont nous sommes souvent si loin!
  2. Les échansons — Ils donnaient à boire, au roi tout particulièrement, mais aussi à ceux qui étaient assis à sa table. Ils offraient le vin qui parle de la joie qu'il y a sur la terre. Où est la joie du chrétien aujourd'hui? Écoutons ce que dit Paul aux croyants de Philippes: «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur» (Philippiens 4:4). Et il répète: «Encore une fois, je vous le dirai: réjouissez-vous… le Seigneur est proche» (verset 5). Pour l'apôtre prisonnier, les circonstances n'avaient rien de réjouissant: persécutions, souffrances, exercices résultant de sa sollicitude pour toutes les assemblées. Mais la source de sa joie était effectivement ailleurs.

Le Seigneur est proche, voilà une source de joie! Alors, ne vous inquiétez de rien. Nul ne vous ôte votre joie, dit le Seigneur.

  1. La rampe — C'était le chemin par lequel Salomon montait dans la maison de l'Éternel. Il nous est accordé aussi par grâce de monter dans la maison de Dieu. L'épître aux Hébreux, qui parle de ces sujets-là, nous indique ce que suggère la rampe. C'est «le chemin nouveau et vivant que Jésus nous a consacré à travers le voile, c'est-à-dire sa chair» (10:20). Alors, approchons-nous. Si ces réalités merveilleuses ont de la valeur pour nous, si nous les méditons dans notre cœur, alors, oubliant notre misère et notre insuffisance, nous ne penserons qu'à Christ. Et il n'y aura plus d'esprit en nous.

Dans sa présence, l'âme s'élève par les degrés de la louange et de l'adoration, que produit la contemplation de son œuvre et de sa personne.

La grâce a été donnée à Paul «d'annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ», et cela «afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l'assemblée» (Éphésiens 3:8-10). L'assemblée est dépositaire des mystères qui sont révélés à l'homme en Christ; elle est appelée à en dire quelque chose dans le monde et à le montrer par son comportement.

Les paroles de la reine (versets 6-9)

La reine de Sheba a fait un long voyage pour parler à Salomon de tout ce qu'elle avait sur le cœur, et son attente n'a pas été déçue. Elle peut témoigner que ce qu'elle avait entendu au sujet de Salomon n'atteint pas à la moitié de ce qu'elle voit maintenant. Il ne lui a pas suffi d'entendre parler de Salomon; elle a voulu venir et voir. Non pas rester sur ses interrogations, mais s'approcher du Seigneur, venir à lui et voir. «Goûtez et voyez que l'Éternel est bon! Bienheureux l'homme qui se confie en lui!» (Psaumes 34:8).

Par le ministère de la Parole, nous avons le privilège d'entendre parler de Christ. Mais quand nous le verrons, nous pourrons aussi constater que la vue surpasse de loin tout ce que la foi a pu découvrir. Car, à cause de nos limites, nous ne saisissons aujourd'hui qu'une infime portion de ses gloires. «Nous voyons maintenant au travers d'un verre, obscurément, mais alors face à face; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j'ai été connu» (1 Corinthiens 13:12).

Ayant vu, la reine va alors bénir. Elle peut comprendre le bonheur des serviteurs de Salomon. Et quel est-il? Ils se tiennent continuellement devant lui et entendent sa sagesse. Notre bonheur n'est-il pas de nous tenir tout près de Jésus et d'écouter sa parole? C'est la bonne part qui ne peut nous être ôtée.

Toutes ces pensées conduisent la reine à adorer l'Éternel, car elle réalise qu'à la source de toute la gloire de Salomon, il y a l'amour de Dieu pour Israël.

«Vous êtes la lumière du monde… Aussi n'allume-t-on pas une lampe pour la mettre ensuite sous le boisseau, mais sur le pied de lampe; et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, en sorte qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux» (Matthieu 5:14).

«Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d'une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde» (Philippiens 2:15).

«Car c'est le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres la lumière resplendît, qui a relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ» (2 Corinthiens 4:6).