Comprendre ce que nous lisons

François Kœchlin

La volonté de Dieu

Question

Romains 12:2 nous parle de la volonté de Dieu comme bonne, agréable et parfaite. On comprend sans peine qu'elle est bonne et parfaite, mais est-elle toujours agréable?

Réponse

Quand nous lisons par exemple l'histoire de Job perdant tous ses enfants à la fois, nous avons de la peine à qualifier d'agréable la volonté de Dieu. Cela a amené quelques-uns à penser que le terme signifiait que cette volonté était simplement agréable à Dieu, mais il est alors difficile de comprendre le sens du passage.

Peut-être convient-il de rapprocher plutôt ce verset de ce que dit Paul en 2 Corinthiens 12:10: «Je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ: car quand je suis faible, alors je suis fort».

Ce n'est pas que l'apôtre ait aimé souffrir, mais il voyait les choses de plus haut. Il avait confiance que Dieu ne le ferait pas passer par de telles circonstances, si cela n'était pas nécessaire (1 Pierre 1:6). Dieu nous aime et il compte toutes nos larmes (Psaumes 56:8). Paul voyait aussi tout ce qui était produit par là en lui dans sa vie présente, et le poids éternel de gloire qui en résultait (2 Corinthiens 4:17).

Nous pouvons aussi penser à cette parole de Christ, exprimée prophétiquement dans le psaume 40: «C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir», et la rapprocher de la prière de Gethsémané: «Fais passer cette coupe loin de moi; toutefois non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi!» (Marc 14:36).