Anciennes questions – Réponses toujours actuelles

C.H. Mackintosh

La confession

Nous lisons, dans la première épître de Jean, que «si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité». La confession implique le jugement moral du péché dans la conscience, qui est un élément très important. C'est une chose de demander le pardon, c'en est une autre de confesser ses péchés.

Le croyant est effectivement pardonné de tout péché. Il se tient sur le terrain du pardon dont il respire l'atmosphère même. Mais s'il commet un péché, il doit en faire la confession, dans la présence de Dieu, avant de pouvoir jouir du pardon ou être restauré dans la communion. Demander le pardon de mes péchés, comme si ma condition était encore celle d'un pécheur non pardonné, serait la négation de la vérité de l'évangile. Mais si, comme enfant de Dieu, je pèche contre mon Père céleste, en pensée, en parole ou en action, ma communion est interrompue jusqu'à ce que, par la confession fondée sur la mort de Jésus et sa qualité d'Avocat, mon péché soit pardonné et ma conscience purifiée de la souillure que j'avais contractée.

Il est extrêmement dangereux de poursuivre sa route avec un péché non confessé sur la conscience. Cela endurcit le cœur, émousse le sens moral et nous livre au pouvoir de Satan, qui peut nous conduire nous ne savons jusqu'où. Le Seigneur veuille nous garder dans la sécurité de sa propre présence.