Jusqu'à la venue du Seigneur

Marc Allovon

«C'est déjà l'heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru» (Romains 13:11). La venue du Seigneur approche.

Nous désirons le voir, lui qui nous aime et qui nous a sauvés, qui s'est livré lui-même pour nous. «Car combien grande est sa bonté! et combien grande est sa beauté!» (Zacharie 9:17). Il est «l'étoile brillante du matin». Plus nous sommes fatigués de nous-mêmes, plus sa gloire brille et attire nos cœurs. Quand cette lumière brille sur nous, nous nous sentons repris et jetés sur nos faces devant lui. Jean autrefois est tombé à ses pieds comme mort en le voyant, mais le Seigneur l'a relevé et encouragé, en lui rappelant le chemin par lequel il a passé: «J'ai été mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles». Que sera-ce quand nous le verrons dans tout l'éclat de ses gloires!

Le Seigneur sollicite nos affections. Il veut que nous désirions son retour pour être avec lui; mais il ne laisse pas de côté l'encouragement que l'espérance de sa venue apporte à ceux qui sont dans la peine. A la veille de son départ, il annonce aux disciples attristés: «Je reviendrai» (Jean 14:3). Et à des croyants éprouvés par le deuil, l'apôtre Paul communique le message qu'il avait reçu du Seigneur: «Nous, les vivants, qui demeurons jusqu'à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même… descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux» (1 Thessaloniciens 4:15-17).

La venue du Seigneur pour nous prendre auprès de lui est un sujet de grande joie, un encouragement, mais aussi un avertissement. Oh! si nous étions vraiment pénétrés de la pensée que, dans un moment, nous allons le voir, que de choses seraient alors appréciées à sa lumière et mises en ordre!

Plusieurs passages mettent l'accent sur l'importance du temps qui reste à s'accomplir «jusqu'à ce qu'il vienne» et nous rappellent ce qu'il attend des siens pour ce temps-là. Méditons-les attentivement sous son regard, en lui demandant de nous accorder de les recevoir pour les mettre en pratique.

«Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne» (1 Corinthiens 11:26).

«Un homme noble s'en alla dans un pays éloigné, pour recevoir un royaume et revenir. Et ayant appelé dix de ses propres esclaves, il leur donna dix mines, et leur dit: Trafiquez jusqu'à ce que je vienne» (Luc 19:12, 13).

«Ne jugez rien avant le temps, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, qui aussi mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, et qui manifestera les conseils des cœurs; et alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu» (1 Corinthiens 4:5).

«Usez donc de patience, frères, jusqu'à la venue du Seigneur... Usez de patience; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche. Ne murmurez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge se tient devant la porte» (Jacques 5:7-9).

«Ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu'à ce que je vienne» (Apocalypse 2:25).