L’Éternel annonce la délivrance
Ésaïe 45
Cyrus, instrument de Dieu (versets 1-7)
Au chapitre 44 (versets 24-28), l’Éternel a parlé de Cyrus; maintenant il s’adresse à lui. Si l’appellation «mon berger», qui se trouve dans les versets précédents, a déjà dû faire dresser l’oreille à chaque Israélite, combien plus ici le titre de «oint» (hébr. meshiah: Messie) qui est réservé essentiellement au futur Roi des rois (1 Samuel 2: 10, 35; Psaumes 2: 2)! L’utilisation de ce titre d’honneur montre que Dieu, dans un temps où son peuple est sans roi, peut aussi se servir d’un souverain des nations pour l’accomplissement de ses plans. Le roi syrien Hazaël a lui aussi reçu, si ce n’est le titre de «oint», du moins cette onction de la part de Dieu (1 Rois 19: 15).
Comme l’aura le vrai Messie dans un jour futur, Cyrus avait pour mission de délivrer le peuple de Dieu et d’exécuter le jugement sur les ennemis de celui-ci. Mais, bien que Dieu l’ait tenu par la main droite, Cyrus, pour autant que nous puissions le conclure par ce que nous dit l’Écriture, ne l’a pas connu par la foi.
Dieu voulait cependant se servir de cet homme comme d’un instrument pour soumettre les nations et anéantir leur puissance; il allait ouvrir les portes devant lui. Nous pouvons certainement voir ici une allusion à la prise de Babylone, lorsqu’en 539 A.C., les Mèdes et les Perses ont pu entrer sans obstacle par les portes de la ville (verset 1). Dieu lui-même s’engage à aller devant lui et à balayer tous les obstacles (verset 2). Il lui donnera « les trésors des ténèbres et les richesses des lieux cachés «. Selon les récits des historiens de l’antiquité, Hérodote et Xénophon, Cyrus, par sa victoire en l’an 547 A.C. sur le roi Crésus de Lydie (dont la richesse est légendaire) et aussi par la prise de Babylone, a conquis d’immenses richesses.
Dieu donne maintenant trois raisons pour lesquelles il a choisi Cyrus. La première est donnée au verset 3: «afin que tu saches que moi, l’Éternel, qui t’ai appelé par ton nom, je suis le Dieu d’Israël». Il n’est donc pas question, en premier lieu, de la position élevée donnée à Cyrus et de la destruction de Babylone, mais il faut que Cyrus reconnaisse qui est celui qui l’a mandaté: le Dieu d’Israël. Dans sa puissante main, les cœurs des rois sont des ruisseaux d’eau: il les incline « à tout ce qui lui plaît « (Proverbes 21: 1).
La deuxième raison est au verset 4: «A cause de mon serviteur Jacob, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom». Celui qui s’est choisi ce «plus petit de tous les peuples» et qui a établi «les limites des peuples selon le nombre des fils d’Israël» veille déjà depuis des millénaires sur son peuple, et le gardera de telle sorte qu’à la fin «tout Israël sera sauvé» (Deutéronome 7: 7; 32: 8; Romains 11: 26). Dans ce but, il a appelé Cyrus par son nom plus de 150 ans avant son apparition; en outre, il lui a donné des titres magnifiques: « berger « et « oint « (cf. 44: 28; 45: 1). Cependant, bien que Cyrus ait été appelé par Dieu et revêtu de force pour délivrer le résidu de Juda de la captivité babylonienne, il n’a jamais vraiment connu le seul vrai Dieu; tout au plus y a-t-il eu de sa part une certaine confession de la grandeur du Dieu des cieux (Esdras 1: 2-4). Ici l’Éternel doit constater à deux reprises: « Et tu ne me connaissais pas «.
Enfin, au verset 6, nous avons la troisième raison de l’action de Dieu envers Cyrus: « afin qu’ils sachent, depuis le lever du soleil et depuis le couchant, qu’il n’y en a point hors moi « (cf. 43: 10, 11; 44: 6, 8; 46: 9). Il y aura un jour une connaissance universelle de l’Éternel. L’humanité d’alors en était très éloignée, et elle l’est encore aujourd’hui. Mais dans le Millénium, « la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer « (11: 9; cf. Habakuk 2: 14). Non seulement Israël mais tous les hommes invoqueront le nom du seul Dieu (cf. Zacharie 14: 9).
Ce Dieu est à l’origine de toutes choses (verset 7). Dans beaucoup de religions, le « bien « et le « mal « sont considérés comme des puissances égales, opposées l’une à l’autre. Mais Dieu se révèle ici dans sa Parole comme celui qui non seulement a formé la lumière, mais qui a aussi créé les ténèbres (bien que cela ne soit pas dit expressément en Genèse 1: 3-5). Il fait aussi bien la prospérité que le malheur, car rien n’arrive sans lui et il est au-dessus de toutes choses.
Les mots: « moi qui crée le malheur (ou: le mal) « ont déjà été une énigme pour beaucoup de lecteurs de la Bible. Dieu est-il donc à l’origine du mal ou du péché? Lui qui a les yeux trop purs pour voir le mal (Habakuk 1: 13), pourrait-il, ainsi que quelques-uns le pensent, avoir voulu le péché afin de rendre son amour et sa grâce d’autant plus glorieux? Cette supposition impie doit être absolument rejetée. Le mal lui-même a son origine non pas en Dieu, qui est lumière et amour, mais dans la volonté des créatures qui se sont rebellées contre lui et contre son autorité (cf. Ezéchiel 28: 15; Romains 5: 12).
Pour cette raison, d’autres pensent que le malheur ou le mal se limite ici aux conséquences du péché, comme par exemple la mort de l’enfant engendré par David dans l’adultère, ou la plaie qui a atteint Israël comme châtiment consécutif au dénombrement du peuple (2 Samuel 11 et 12 et 24). Mais de telles restrictions altèrent le sens profond de ce passage. Job, l’homme parfait et droit, a dit: « Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal?» (Job 2: 10). Il venait de subir les malheurs les plus terribles, et ce n’était nullement en conséquence de ses péchés. Mais Dieu les avait permis en vue de la purification de sa foi.
Par le « malheur « ou le « mal « que Dieu crée, il ne faut pas comprendre le mal en lui-même, le péché, mais ce qu’il fait rencontrer à l’homme sur son chemin et qui apparaît aux yeux de celui-ci comme « mauvais « ou « mal «. Quel bonheur de savoir que Dieu est derrière et au-dessus de toutes choses (cf. Lamentations de Jérémie 3: 38; Amos 3: 6; Romains 8: 28)!
La souveraineté de Dieu (versets 8-13)
Le retour du résidu Juif de la captivité babylonienne, sous l’impulsion de Cyrus roi de Perse, n’était qu’un petit avant-goût de la rédemption future d’Israël, des nations et de toute la création, qui s’accomplira par l’apparition de Christ, le vrai « berger « et le vrai « oint « de Dieu. C’est à cela que se réfère la déclaration du verset 8: « Cieux, distillez d’en haut, et que les nuages fassent ruisseler la justice; que la terre s’ouvre, et que, à la fois, le salut se produise et la justice germe! Moi, l’Éternel, je l’ai créé «. La délivrance et la bénédiction, pour la terre gâtée par le péché, ne peuvent venir que du ciel, des « nuages « desquels, au sens figuré, ruisselle la « justice «. Dieu lui-même doit intervenir, il doit envoyer son Fils bien-aimé, afin que le salut puisse se produire et la justice germer sur la terre. Quelle merveilleuse image de la bénédiction à venir pour toute la terre, bénédiction à laquelle déjà maintenant, spirituellement parlant, peuvent avoir part tous ceux qui croient au Seigneur Jésus!
Ni les contemporains d’Ésaïe ni les Juifs retournés dans leur terre sous le roi Cyrus ne pouvaient discerner la signification typique de la délivrance du joug babylonien. Ils pouvaient bien, cependant, voir la toute-puissance de Dieu qui s’y était manifestée. A ce sujet, ils sont mis en garde contre le mécontentement à l’égard des voies de Dieu. Ésaïe doit prononcer un double «Malheur!» sur les Juifs qui auraient l’audace de critiquer la manière d’agir de Dieu. Celui-ci, dans sa souveraineté, utiliserait comme instrument de leur délivrance un roi païen qui ne le connaissait pas. Il compare de tels hommes à des tessons qui se permettraient de juger le potier qui les a formés, ou à des enfants qui reprocheraient à leurs parents l’être qu’ils ont mis au monde (versets 9, 10; Jérémie 18: 6; Romains 9: 19-21). Aucun homme n’a ce droit à l’égard du Dieu souverain.
Il est l’Éternel, le Saint d’Israël, qui aime son peuple qu’il a formé (cf. 43: 1). Lui seul sait à l’avance ce qui arrivera et est en mesure de l’annoncer. C’est pourquoi ceux qu’il appelle ses «fils» (cf. verset 10) et «l’œuvre de ses mains» (cf. verset 9) peuvent se confier en lui sans restriction. Dieu prend soin de ses créatures. Il est véritablement le «conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles» (1 Timothée 4: 10).
Au verset 12, il rappelle encore une fois à son peuple qu’il est le créateur des cieux et de la terre, avec tout ce qu’ils contiennent (42: 5; 44: 24). Comme tel, il est souverain pour appeler les instruments qu’il veut. Il va réveiller le roi païen Cyrus et permettre ainsi le retour des captifs de Babylone afin qu’ils puissent reconstruire Jérusalem, la ville de Dieu (41: 2, 25; 44: 28). Ce ne sont pas des moyens humains et matériels qui réaliseront tout cela, mais la volonté souveraine de Dieu (verset 13).
Le Sauveur d’Israël et du monde (versets 14-25).
Cependant, le retour du petit résidu juif dans le pays de Canaan, par la main du roi Cyrus, n’est de loin pas tout ce que Dieu veut faire avec son peuple terrestre. Ce n’est qu’un acompte de la délivrance définitive d’Israël aux temps de la fin. C’est dans cette période encore future que nous place la seconde moitié de ce chapitre.
Au chapitre 43 (verset 3), les Égyptiens, les Ethiopiens et les Sabéens sont présentés comme les représentants des peuples que Dieu va livrer pour libérer le chemin de retour de son peuple terrestre. Au verset 14, ils sont donnés comme exemples des nations qui un jour se soumettront à Israël et reconnaîtront qu’il n’y a point d’autre Dieu que l’Éternel (cf. versets 5, 6, 21, 22; 1 Corinthiens 14: 25). Alors l’Éternel mettra son peuple «à la tête, et non à la queue» (Deutéronome 28: 13-44).
En présence de cette vision grandiose de l’avenir, le prophète ne peut que s’émerveiller de la manière d’agir de Dieu. Cela surpasse toute compréhension humaine. Aussi interrompt-il sa prophétie et s’exclame: «Certes, tu es un Dieu qui te caches, le Dieu d’Israël, le Sauveur». Depuis longtemps, Dieu se tait et, d’une certaine façon, se cache d’Israël (cf. 8: 17; 18: 4; 30: 18; 42: 14; Osée 3: 3-5). Pourtant il n’oublie pas son peuple et il se manifestera de nouveau à lui comme le «Dieu d’Israël», et comme «le Sauveur» (verset 15). Son but, maintenant encore caché à son peuple, lui sera révélé lorsqu’il rendra hommage à Celui qu’il a autrefois rejeté, et qu’il dira: «Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Psaumes 118: 26; Matthieu 23: 39). Toutefois le prophète et ceux qui connaissent la prophétie savent toutes ces choses à l’avance (cf. Romains 11: 25-36).
Aussi bien chez les nations que chez Israël, toute idolâtrie aura disparu. Tous les faiseurs d’idoles auront honte et seront confus (verset 16). Différents passages montrent clairement qu’après l’apostasie du christianisme en Europe, apostasie qui se profile déjà aujourd’hui, et l’apparition de l’Antichrist en Israël, il apparaîtra dans ces pays un culte idolâtre tel qu’il n’y en a jamais eu (cf. 42, 17; Matthieu 24: 15; 2 Thessaloniciens 2: 4; Apocalypse 13: 4, 8, 15). Mais les instigateurs et les objets de cette idolâtrie, le chef de l’empire romain et l’Antichrist, seront jetés vifs dans l’étang de feu par le Seigneur Jésus lors de son apparition, et tous leurs partisans seront tués (Apocalypse 19: 19-21). Par contre, le résidu Juif croyant n’aura «pas honte»; il ne sera «pas confus, aux siècles des siècles», mais il sera «sauvé» «d’un salut éternel» (verset 17; cf. 54: 4). Bien qu’il ne s’agisse que d’une petite partie du peuple, la parole de Dieu dit cependant ici: «Israël sera sauvé» (cf. 1: 9; Romains 11: 26).
Au verset 18, Dieu, le créateur des cieux et de la terre, rappelle qu’il y a un but dans tout ce qu’il a créé. Il n’a pas créé la terre pour être vide, mais pour qu’elle soit habitée et pour que les hommes le reconnaissent comme le seul vrai Dieu (Genèse 1: 26-31; Romains 1: 19, 20). Ce but a été apparemment compromis par la chute de Satan et la désobéissance des hommes. En Genèse 6: 6, nous lisons: «Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il s’en affligea dans son cœur. Et l’Éternel dit: J’exterminerai de dessus la face de la terre l’homme que j’ai créé». Par le déluge, tous les hommes, excepté le juste Noé et sa famille, ont été tués alors. Mais cela n’a pas ôté le péché dans l’homme; et ce péché s’est montré dans la construction de la tour de Babel, qui était un défi lancé à Dieu. Ensuite, Dieu a choisi Abraham, l’ancêtre d’Israël, son peuple terrestre. Toutefois ce peuple a aussi totalement failli, lorsqu’il a rejeté le Seigneur Jésus, le roi et le sauveur que Dieu lui avait promis. Depuis lors, Dieu rassemble, parmi tous les peuples de la terre, un peuple céleste: l’Assemblée.
Mais qu’adviendra-t-il de la terre? Après l’enlèvement des croyants, Dieu se tournera de nouveau vers son peuple terrestre; et en même temps, il fera aussi annoncer l’évangile du royaume aux nations (Romains 11: 25, 26; Matthieu 24: 14). A l’apparition du Seigneur commencera le Millénium, dans lequel toute la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel (Ésaïe 11: 9). Alors, malgré le péché, le but de Dieu envers cette terre sera réalisé jusqu’à ce que toute la création actuelle ait passé pour faire place au nouveau ciel et à la nouvelle terre (Apocalypse 20: 11; 21: 1). De tout cela, Dieu n’a pas parlé en secret; mais il l’a fait annoncer à l’avance par son prophète à son peuple terrestre, à la «semence de Jacob» (verset 19; cf. Genèse 49: 10).
En des termes qui rappellent les versets 1 et 21 du chapitre 41, mais qui sont ici l’expression de la grâce divine, l’Éternel invite maintenant les «réchappés des nations» à se rassembler et à s’approcher (verset 20). Il s’agit des hommes des nations qui survivront aux jugements qui auront lieu avant et lors de l’apparition du Seigneur Jésus. Comme le résidu juif croyant, ils devront reconnaître que toutes les idoles ne sont que du «bois», c’est-à-dire qu’elles sont périssables et sans puissance, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu juste et sauveur. De tout temps, Dieu a présenté à l’homme sa souveraineté et son autorité, comme aussi sa grâce qui sauve. Il continuera à le faire non seulement en faveur de son peuple terrestre, mais aussi pour «tous les bouts de la terre» (versets 20-22). Combien grande est la grâce de Dieu! Ce n’est pas seulement dans le temps actuel le «temps de la grâce» qu’elle appelle les pécheurs à la repentance et à la foi. Ce sera aussi durant la grande tribulation, après l’enlèvement des croyants, et durant le Millénium, c’est-à-dire aussi longtemps qu’il y aura des hommes sur la terre!
Soulignons toutefois le fait solennel que pour ceux qui auront refusé l’évangile de la grâce tel qu’il est annoncé actuellement, il n’y aura pas de nouvelle possibilité de salut après l’enlèvement des croyants. Au contraire, Dieu leur enverra «une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité» (2 Thessaloniciens 2: 11).
Cependant la bonne nouvelle de la grâce divine annoncée aux hommes n’est pas facultative. Dieu, qui est au-dessus de tout et qui ne peut jurer par personne de plus grand que par lui-même, proclame irrévocablement: «Devant moi tout genou se ploiera, par moi toute langue jurera» (verset 23; cf. Hébreux 6: 13). Dans leur contexte propre, ces paroles se rapportent aux hommes qui vivront dans le Millénium soit aux croyants qui hériteront du royaume comme étant ceux que le Seigneur Jésus appelle «les bénis de mon Père», soit à ceux qui se soumettront extérieurement à lui pendant son règne, sans être nés de nouveau (cf. Matthieu 25: 34; Psaumes 2: 12; 18: 44). Mais comme l’apôtre Paul le montre en Romains 14: 11 et en Philippiens 2: 10, ces paroles ont une application universelle. D’une part, tous ceux qui ont répondu à l’appel à la repentance et à la foi au Seigneur Jésus ploient leurs genoux déjà maintenant devant leur Rédempteur et Seigneur, dans la reconnaissance et l’adoration. D’autre part, ceux qui l’auront refusé dans leur vie seront aussi contraints de ployer leurs genoux devant lui. Il faudra que «toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père». Les «êtres célestes» sont les croyants du temps présent, les «êtres terrestres» sont les croyants du Millénium et des autres temps du salut, et les «êtres infernaux» sont ceux qui seront éternellement perdus. Paroles bien sérieuses!
Les versets 24 et 25 confirment d’une manière saisissante que l’Éternel est la seule source de justice et de force pour Israël et pour le monde entier. Les uns, qui auront cru en lui et en son Christ, viendront à lui; tandis que les autres, «qui s’irritent contre lui» dans le refus et la haine, auront honte pour l’éternité (cf. 41: 11). Le peuple d’Israël, c’est-à-dire la partie de ce peuple qui acceptera Christ par la foi, sera alors justifié en l’Éternel et se glorifiera en lui. Il en est de même dans le temps présent. Dans l’assemblée de Dieu, où la différence entre Juifs et nations est abolie, le même principe est vrai, avec des effets plus élevés encore: «Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption, afin que, comme il est écrit, «celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur» (1 Corinthiens 1: 30, 31).