Les mains de Dieu

M. Furrer

La création, œuvre de ses mains

«Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue annonce l'ouvrage de ses mains» (Psaumes 19: 1). Toute la création est l'œuvre des mains de Dieu. Tout ce qu'il a créé témoigne de sa grandeur, de sa puissance et de sa sagesse.

Déjà dans les temps les plus reculés, Job reconnaît que les mains de Dieu l'ont «formé» et «façonné» et que «l'âme de tout être vivant et l'esprit de toute chair d'homme» sont dans sa main (Job 10: 8; 12: 10).

Les hommes peuvent entretenir l'idée qu'ils ne doivent leur existence qu'au hasard ou à la volonté humaine et oublier Celui qui peut dire en vérité: «Moi, j'ai fait la terre, et j'ai créé l'homme sur elle; c'est moi, ce sont mes mains qui ont étendu les cieux, et j'ai ordonné toute leur armée» (Ésaïe 45: 12). Et pourtant ils devraient reconnaître: «Nous sommes l'argile, tu es celui qui nous as formés, et nous sommes tous l'ouvrage de tes mains» (Ésaïe 64: 8). Réalisons-nous que pour le maintien de notre vie aussi, nous dépendons de Dieu? Notre souffle est dans sa main (Daniel 5: 23) — dans la main de Celui qui «soutient toutes choses par la parole de sa puissance» (Hébreux 1: 3).

En face de toute la grandeur de la création, et conscients de notre petitesse, n'oublions jamais que l'honneur ne revient pas à aux choses créées mais seulement au Créateur. Il est avant toute chose et il subsiste éternellement: «Toi, dans les commencements, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont les œuvres de tes mains: eux, ils périront, mais toi, tu demeures; et ils vieilliront tous comme un habit, et tu les plieras comme un vêtement, et ils seront changés; mais toi, tu es le même, et tes ans ne cesseront point» (Hébreux 1: 10-12).

La rédemption par sa main forte

L'Éternel a opéré la délivrance d'Israël hors d'Égypte par sa «main forte», «étendue» en faveur de son peuple. «Et j'étendrai ma main, et je frapperai l'Égypte par toutes mes merveilles que je ferai au milieu d'elle» (Exode 3: 20). Ce n'est que «contraint par main forte» que le Pharaon devait laisser aller le peuple, et même le chasser de son pays (Exode 6: 1). L'Éternel a exercé ses jugements sur les Égyptiens afin de racheter et de mettre en liberté son peuple devenu esclave. La traversée de la mer Rouge était manifestement «la délivrance de l'Éternel» qu'il opérait en faveur d'Israël (Exode 14: 13). La puissance de Dieu s'est montrée bien au-dessus de celle du Pharaon, et sa main bien au-dessus de l'armée des Égyptiens. Néhémie rappellera: «Et ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et ta main forte» (1: 10).

Ce qui s'est passé avec Israël est une image de la délivrance d'un pécheur qui trouve son refuge en Jésus. C'est lui qui est ce «plus fort» que «l'homme fort» et qui l'a vaincu, de manière à pouvoir «piller ses biens» (Matthieu 12: 29; Luc 11: 22). De sa main forte, il a retiré les siens «du présent siècle mauvais» (Galates 1: 4) et les a libérés de l'esclavage du péché (Jean 8: 34-36).

L'esclavage dans lequel l'homme se trouve est écrasant, et de multiples choses s'opposent à sa libération. Lorsque le jeune homme riche s'en est allé tout triste, les disciples ont demandé au Seigneur: «Et qui peut être sauvé?» (Marc 10: 26). Mais heureusement, les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles à Dieu. Soyons bien conscients que personne ne pourrait être libéré de la puissance du diable ni des liens du monde si le Seigneur ne le délivrait par sa puissante main.

Cachés dans sa main

L'homme a été créé par la main de Dieu. Tous ceux qui ont cru ont été rachetés par sa main et ont été ajoutés à son peuple. Et tous les jours de sa vie, un racheté est dans la main de Dieu. «Tous ses saints sont dans ta main» (Deutéronome 33: 3). Tels sont les premiers mots de «la bénédiction dont Moïse, homme de Dieu, bénit les fils d'Israël». Quelle merveilleuse place cachée, une réalité pour chaque croyant!

De plus, le psalmiste dit: «Mes temps sont en ta main» (Psaumes 31: 15). C'est-à-dire: Mon sort. Rien ne peut nous arriver si Dieu ne l'a pas opéré ou commandé (Amos 3: 6; Lamentations de Jérémie 3: 37).

Même si nous sommes dans une situation de détresse où nos fautes nous ont amenés, la main de Dieu est encore là pour nous aider et nous sauver. L'Éternel demande à son peuple: «Ma main est-elle devenue trop courte pour que je puisse racheter, et n'y a-t-il pas de force en moi pour délivrer?» (Ésaïe 50: 2). Mais sommes-nous prêts à saisir cette main? Dieu dit à Moïse, dans un moment où il est découragé sous la pression des plaintes du peuple: «La main de l'Éternel est-elle devenue courte? Tu verras maintenant si ce que j'ai dit t'arrivera ou non» (Nombres 11: 23).

Combien Dieu est près de son peuple! Même lorsque, en raison de ses voies disciplinaires envers nous, il pourrait sembler qu'il nous a abandonnés, nous pouvons entendre sa voix nous dire: «Une femme oubliera-t-elle son nourrisson, pour ne pas avoir compassion du fruit de son ventre? Même celles-là oublieront… mais moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains» (Ésaïe 49: 15, 16).

Pour confirmer la sûreté du salut de ses brebis, le Seigneur a fait la promesse: «Personne ne les ravira de ma main» et «personne ne peut les ravir de la main de mon Père» (Jean 10: 28, 29).

Protégés sous sa main

Esdras et Néhémie ont eu à cœur de revenir à Jérusalem, l'un pour reconstruire la maison de Dieu et l'autre pour rebâtir la muraille. Leur désir était le rétablissement du culte selon la pensée de Dieu.

Esdras nous rapporte que «le roi lui accorda toute sa requête, selon que la main de l'Éternel, son Dieu, était sur lui» (7: 6). Les dispositions de son cœur étaient justes, et il put faire l'expérience que «la bonne main de son Dieu était sur lui» (verset 9). «Esdras avait disposé son cœur à rechercher la loi de l'Éternel, et à la faire, et à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances» (verset 10).

Lors du voyage à Jérusalem, ceux qui l'accompagnaient firent aussi l'expérience que la bonne main de l'Éternel était sur eux, à tout point de vue. «Et la main de notre Dieu fut sur nous, et il nous délivra de la main de l'ennemi et de toute embûche sur le chemin» (8: 31).

En considérant le peuple qui était avec lui, Esdras s'aperçut qu'il n'y avait aucun Lévite. Comment donc le service de Dieu pouvait-il être rétabli sans les serviteurs du sanctuaire? L'appel que fit Esdras trouva de l'écho auprès de quelques Lévites disposés à remonter à Jérusalem — «selon que la bonne main de notre Dieu était sur nous» (8: 18).

Ils étaient encore à Babylone, et le voyage projeté était dangereux. Cela les conduisit à s'humilier devant Dieu et à lui demander le vrai chemin. Esdras avait honte de demander au roi des forces et de la cavalerie, parce qu'il lui avait dit précédemment: «La main de notre Dieu est en bien sur tous ceux qui le cherchent; et sa force et sa colère sont contre tous ceux qui l'abandonnent» (8: 22). Les voyages dangereux n'appartiennent pas seulement au passé. Comptons sur la protection de Dieu plutôt que sur celle du monde.

Néhémie fit lui aussi l'expérience que «la bonne main» de son Dieu était sur lui (2: 8, 18).

Eduqués et disciplinés par sa main

Nous nous réjouissons d'être cachés dans la main de Dieu et protégés par sa main. Mais souvenons-nous que c'est encore la même main qui fait notre éducation et qui nous discipline. Lorsque nous n'avons pas profité de l'éducation douce que Dieu nous donne, nous avons besoin de sa correction. Mais cette discipline, même si elle est douloureuse, est le témoignage de l'amour de notre Père (Hébreux 12: 5, 6). «Il nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté» (verset 10).

Job, un homme juste et droit mais satisfait de lui-même, a dû sentir l'action de cette main d'une manière particulièrement éprouvante. Retenons ces paroles d'Eliphaz, qui étaient sans doute déplacées quant à leur application à Job, mais qui sont profondément vraies de façon générale: «Voici, bienheureux l'homme que Dieu reprend! Ne méprise donc pas le châtiment du Tout-Puissant. Car c'est lui qui fait la plaie et qui la bande; il frappe, et ses mains guérissent» (Job 5: 17, 18). Par l'action de ces mains, Job a été amené à corriger ses pensées quant à lui-même et quant à Dieu. Et il l'a fait de tout son cœur. Le Nouveau Testament nous rappelle la patience de Job, et «que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux» (Jacques 5: 11).

David a dû sentir la main de Dieu, après un grave péché qu'il n'avait pas confessé: «Car jour et nuit ta main s'appesantissait sur moi; ma vigueur s'est changée en une sécheresse d'été» (Psaumes 32: 4). Puis Dieu l'a amené à une confession entière et à la restauration: «Je t'ai fait connaître mon péché, et je n'ai pas couvert mon iniquité; j'ai dit: Je confesserai mes transgressions à l'Éternel; et toi, tu as pardonné l'iniquité de mon péché» (verset 5).

Nous pouvons être très reconnaissants à Dieu de ce qu'il met sa main sur nous dès que nous avons péché. Si nous cherchons à couvrir et à cacher nos fautes, le poids de cette main sera toujours plus lourd. Mais dès que nous les confessons, nous pouvons expérimenter le bonheur du pardon et nous réjouir dans le Seigneur. C'est ce que David exprime dans les deux premiers et dans le dernier verset de ce psaume 32.

David parle encore d'une autre expérience de la main de Dieu: «Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi» (Psaumes 139: 5). Nous ne savons pas à quelles circonstances David se réfère ici, mais il évoque un moment où il était en danger de s'éloigner. Son Dieu l'en a empêché en le tenant serré par-devant et par-derrière, et en mettant sa main sur lui. Nous avons un trop grand prix aux yeux du Seigneur pour qu'il nous laisse simplement aller dans un mauvais chemin. C'est sa main qui nous conduit. Et s'il le faut, sa droite nous saisit (verset 10). David était reconnaissant de cette main. Les expériences qu'il a faites ont éveillé en lui le désir que Dieu sonde son cœur et ses pensées. Il ne désire pas que la main de Dieu le saisisse, mais qu'elle le conduise dans la voie éternelle (versets 23, 24).

L'exemple du peuple d'Israël

L'histoire du peuple d'Israël nous est donnée pour nous instruire, afin que nous n'ayons pas à faire nous-mêmes toutes les douloureuses expériences par lesquelles il a passé. Nous devrions apprendre et nous approprier les nombreuses leçons que cette histoire nous donne.

Avant l'entrée en Canaan, dans les plaines de Moab, Moïse a attiré l'attention du peuple sur le jugement de l'Éternel contre le mal. De même que sa main forte et son bras étendu s'étaient déployés contre le Pharaon et contre d'autres ennemis, ils avaient aussi jugé le mal à l'intérieur de son peuple. Ils avaient pu le voir de leurs propres yeux lorsque Dathan et Abiram s'étaient élevés contre les conducteurs que Dieu avait établis, et par conséquent contre Dieu lui-même (Deutéronome 11: 2-7).

A l'époque des Juges, les Israélites s'éloignaient continuellement de Dieu et se tournaient vers les idoles. Alors, ils étaient vaincus par leurs ennemis. Mais ceux-ci étaient mis en mouvement par la main même de l'Éternel, qui était contre eux et qui les livrait en la main de leurs ennemis (Juges 2: 15). L'intervention des juges et le châtiment divin amenaient des retours momentanés à Dieu, suivis de nouveaux éloignements.

Samuel, le prophète, — et le dernier des juges — les avertit: «Si vous n'écoutez pas la voix de l'Éternel, et si vous vous rebellez contre le commandement de l'Éternel, alors la main de l'Éternel sera contre vous comme contre vos pères» (1 Samuel 12: 15). Mais il les encourage aussi: «Ne craignez pas. Vous avez fait tout ce mal, seulement ne vous détournez pas de l'Éternel, et servez l'Éternel de tout votre cœur» (verset 20).

Après des siècles de patience, Dieu dit par la bouche d'Ésaïe: «J'ai étendu ma main tout le jour vers un peuple rebelle, qui marche dans une voie qui n'est pas bonne, d'après leurs propres pensées» (Ésaïe 65: 2; Romains 10: 21).

En son temps, la discipline de l'Éternel sur Israël portera ses fruits et aura son terme. Le prophète Ésaïe annonce l'heureux jour où il sera dit: «Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que son temps de détresse est accompli, que son iniquité est acquittée; qu'elle a reçu de la main de l'Éternel le double pour tous ses péchés» (Ésaïe 40: 1, 2). Dieu étendra sa main «encore une seconde fois pour acquérir le résidu de son peuple» (Ésaïe 11: 11). Dieu travaille jusqu'à ce qu'il ait atteint son but.

La main de Dieu en jugement

Tous ceux qui se moquent de Dieu connaîtront la main de Dieu en jugement. C'est une main terrible, comme en témoignent ces paroles du Deutéronome: «Voyez maintenant que c'est moi, moi, le Même, et il n'y a point de dieu à côté de moi. Moi, je tue, et moi, je fais vivre; moi, je blesse, et moi, je guéris; et il n'y a personne qui délivre de ma main. Car je lève ma main aux cieux, et je dis: Je vis éternellement. Si j'aiguise l'éclair de mon épée et que ma main saisisse le jugement, je rendrai la vengeance à mes adversaires» (32: 39-41).

Si la main de l'Éternel a été étendue pour détruire les nations du pays de Canaan et y introduire son peuple, n'oublions pas que c'était un jugement contre elles, après un temps de patience de quatre cents ans. Tant que «l'iniquité des Amoréens» n'était pas «venue à son comble», l'Éternel n'a pas fait entrer Israël dans la terre promise (Genèse 15: 13-16).

Différentes images nous montrent combien il est sérieux de pécher effrontément contre Dieu. On voit la main de Dieu s'appesantir sur les Philistins (1 Samuel 5: 6). Un jour, «tous les méchants de la terre» devront boire la coupe de la colère qui est dans la main de l'Éternel (Psaumes 75: 8; Jérémie 25: 15). Quand Dieu exécutera «le conseil qui est arrêté contre toute la terre», sa main sera «étendue sur toutes les nations» (Ésaïe 14: 26). L'Esprit de Dieu nous rappelle, dans l'épître aux Hébreux: «C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant!» (10: 31).

Devrions-nous laisser dans l'ombre de tels passages? Ils développent en nous la crainte de Dieu. C'est parce que Paul en était pénétré qu'il déployait zèle et sérieux dans son service: «Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes» (2 Corinthiens 5: 11). «Nous supplions pour Christ: Soyez réconciliés avec Dieu» (verset 20).

Pour ceux qui connaissent Dieu, c'est un stimulant à répandre l'évangile. Et pour ceux qui n'ont pas encore la paix avec Dieu, c'est un appel à saisir la main de salut que tend le Seigneur Jésus.

Les mains du Seigneur Jésus

Un homme plein de lèpre s'était approché de Jésus en le suppliant de le guérir. Le Seigneur a étendu sa main et l'a touché en lui disant: «Je veux, sois net». Et à l'instant, il a été guéri (Matthieu 8: 3). La lèpre est une figure du péché qui se trouve en chaque être humain et y déploie ses effets. Le Seigneur Jésus a le pouvoir d'en délivrer. Il pardonne à celui qui se repent.

Dans la résurrection de la fille du chef de synagogue, Jésus a montré sa puissance sur la mort. Il n'a pas simplement posé sa main sur elle, comme on le lui avait demandé, mais il l'a prise par la main pour la ramener à la vie (Matthieu 9: 18, 25). Ce récit nous rappelle que notre Seigneur a vaincu celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, afin de délivrer «tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude» (Hébreux 2: 14, 15).

En face de la misère sans ressources de l'homme, nous voyons le Seigneur poser sa main sur celui qu'il va délivrer. A Nazareth, par exemple, «il imposa les mains à un petit nombre d'infirmes, et les guérit» (Marc 6: 5). Voyant «une femme ayant un esprit d'infirmité depuis dix-huit ans», qui était «courbée et ne pouvait nullement se redresser», «il posa les mains sur elle; et à l'instant elle fut redressée» (Luc 13: 11-13).

La guérison progressive de l'aveugle de Bethsaïda est pleine d'intérêt. Tout d'abord Jésus le prend par la main pour le mener à l'écart. Ensuite il met de la salive sur ses yeux et pose ses mains sur lui, ce qui l'amène à voir un peu. Puis Jésus pose encore une fois sa main sur les yeux de l'homme, et il voit tout clairement (Marc 8: 22-25). Moralement, les hommes sont tous aveugles — aveugles quant à eux-mêmes et quant à Dieu. Pour qu'un homme passe des ténèbres à la lumière, il faut bien souvent des actions répétées de la part du Seigneur.

La main de Jésus tendue à Pierre lorsqu'il marchait sur les flots déchaînés évoque pour nous la délivrance du Seigneur dans les circonstances difficiles de la vie. A son cri: «Seigneur, sauve-moi!» le Seigneur a répondu en étendant la main pour le prendre (Matthieu 14: 29-31). Ce n'est pas Pierre qui a saisi la main de Jésus; c'est Jésus qui a saisi celle de Pierre.

Particulièrement touchante est la scène dans laquelle on lui apporte de petits enfants afin qu'il les bénisse. Il les prend entre ses bras, pose ses mains sur eux et les bénit (Marc 10: 16). «Notre Dieu Sauveur… veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité» (1 Timothée 2: 4).

Le Seigneur Jésus allait de lieu en lieu faisant du bien et apportant la guérison. De nombreux miracles s'opéraient par ses mains et provoquaient l'étonnement (Marc 6: 2). Le dernier miracle que ses mains ont fait avant sa crucifixion a été la guérison de l'oreille de Malchus. Ensuite ces mêmes mains ont été clouées sur la croix par des mains iniques.

Après sa résurrection, les disciples ont pu voir dans ses mains les marques des clous (Jean 20: 25-27). Ces blessures y restent comme le souvenir de ses souffrances. Le résidu de Juda lui demandera un jour: «Quelles sont ces blessures à tes mains? Et il dira: Celles dont j'ai été blessé dans la maison de mes amis» (Zacharie 13: 6).

Après sa résurrection, lorsqu'il a quitté ses disciples, le Seigneur a levé ses mains en haut et les a bénis. Et «en les bénissant, il fut séparé d'eux, et fut élevé dans le ciel» (Luc 24: 50, 51). Jusqu'à aujourd'hui, ces mains sont encore étendues pour le salut des pécheurs et pour la bénédiction des siens.