Les sept Pâques relatées dans la parole de Dieu

Frédy Gfeller (1996)

Sept fêtes de Pâque seulement sont mentionnées dans les Écritures, mais il y a eu certainement beaucoup d'autres occasions où cette fête a été célébrée par le peuple d'Israël sans que leur déroulement nous soit rapporté. Nous chercherons, dans les lignes qui suivent, à faire ressortir un enseignement particulier mis en évidence lors de chacune de ces sept occasions.

Première Pâque, la délivrance (Exode 12)

C'était un moment d'une importance capitale pour Israël. Jusqu'alors esclaves et étrangers en Égypte, les Israélites vont être arrachés à leur servitude pour devenir le peuple de Dieu. Racheté par la vertu du sang de l'agneau aspergé sur l'encadrement des portes, le peuple va connaître la puissance de l'Éternel comme aussi sa grande bonté. Ce quatorzième jour du premier mois sera le point de départ d'une nouvelle division du temps, le commencement d'une période caractérisée par la relation de Dieu avec son peuple racheté. Il faudra encore traverser la mer Rouge pour être libéré de la puissance de l'ennemi, mais dès cette première Pâque, Israël est libéré du jugement. Notons que le peuple n'avait pas seulement subi l'oppression des Égyptiens, mais il en avait aussi subi l'influence idolâtre (Josué 24:14; Ézéchiel 20:7, 8). Le jugement divin qui s'abattait sur l'Égypte en frappant tout premier-né n'aurait pas épargné Israël, s'il n'y avait eu le sang de l'agneau aspergé sur les poteaux et le linteau des portes: «Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie à destruction au milieu de vous» (Exode 12:13). C'est d'ailleurs en relation avec cette affirmation que le nom de Pâque a été donné, car il signifie «action de passer par-dessus». C'est bien là le fait saillant de cette première Pâque.

À plusieurs reprises, la délivrance d'Israël de dessous le joug des Égyptiens est rappelée en rapport avec la Pâque, mais bien moins souvent la délivrance du jugement qui aurait dû frapper les premiers-nés. La Pâque est devenue une fête nationale, «la fête des Juifs» (Jean 6:4). Au lieu de parler au cœur et à la conscience de chacun, cette fête ne faisait souvent qu'exalter l'orgueil national. Pourtant, Dieu avait eu soin d'insister sur la nécessaire transmission aux générations suivantes de la signification de la Pâque: «Quand vos enfants vous diront: Que signifie pour vous ce service? il arrivera que vous direz: C'est le sacrifice de la Pâque à l'Éternel, qui passa par-dessus les maisons des fils d'Israël en Égypte, lorsqu'il frappa les Égyptiens et qu'il préserva nos maisons» (Exode 12:26, 27). Le deuxième point important mis en évidence dans ce chapitre 12 de l'Exode, c'est le maintien de la signification de la Pâque et de ses ordonnances: «Ce jour-là vous sera en mémorial… vous le célébrerez en vos générations comme un statut perpétuel» (verset 14).

Que cela signifie-t-il pour nous aujourd'hui? «Notre pâque, Christ, a été sacrifiée» (1 Corinthiens 5:7). L'agneau mis en garde dès le dixième jour et égorgé le quatorzième, son sang répandu et aspergé, sa chair rôtie au feu et mangée par la famille entière, le repas accompagné de pains sans levain et d'herbes amères, tout nous parle de Jésus Christ mort sur la croix. Son sang a été répandu et Jésus devient lui-même la nourriture spirituelle du racheté. Le rappel de ses souffrances comporte une douleur représentée par les herbes amères, et il en résulte pour nous une vie de dévouement pour notre Sauveur, dans la séparation du mal, typifiée par les pains sans levain.

Deuxième Pâque, dans le désert (Nombres 9)

«Que les fils d'Israël fassent aussi la Pâque au temps fixé» (verset 2). Le peuple se trouvait en plein désert de Sinaï, sans aucune commodité; fallait-il quand même se conformer à l'ordonnance divine? Certes, car les difficultés seront surmontées si l'on obéit de cœur à l'ordre de Dieu. C'est ce que laisse entendre le «aussi» formulé par l'Éternel. Aucun statut, aucune ordonnance ne doivent même être négligés (verset 3). S'il s'agit de se souvenir de ce qui a été accompli pour notre salut, rien non plus n'autorise la négligence de notre part. Voici donc ce qui ressort d'abord de cette deuxième Pâque.

Mais il y a autre chose encore. Plusieurs personnes étaient dans l'impossibilité de réaliser ce que Dieu leur avait demandé. La mort d'un homme de leur entourage les rendait impurs, et par conséquent inaptes à faire la Pâque. Ils en sont chagrinés et font appel à Moïse: «Pourquoi serions-nous exclus de présenter l'offrande de l'Éternel au temps fixé?» (verset 7). Leur requête ne nous touche-t-elle pas, nous qui, peut-être, avons facilement des prétextes futiles pour négliger le mémorial que le Seigneur nous a laissé? La grâce de Dieu répond d'admirable façon à la perplexité de ces Israélites. Une ordonnance est édictée qui sera bénéfique pour beaucoup d'autres. Quelqu'un est-il en voyage, ou empêché d'une manière ou d'une autre? Eh bien, qu'il se présente un mois plus tard et il aura l'occasion de jouir de cette fête de la même façon! Les ordonnances ne seront pas modifiées, et la bénédiction qui en résulte non plus. Le Dieu de toute grâce a des ressources pour toutes les situations, si du moins, de notre côté, nous ne répondons pas par le mépris à l'égard de l'enseignement de la Parole.

Troisième Pâque, à l'entrée en Canaan (Josué 5)

Les trente-huit ans supplémentaires de la traversée du désert ne font connaître aucune occasion où la Pâque a été réalisée. L'a-t-elle été quand même parfois, nous ne pouvons pas le dire. Le fait est que le peuple n'avait pas été circoncis durant cette traversée, et aucun incirconcis ne pouvait manger la Pâque (Exode 12:48). Sitôt arrivé dans le pays promis, après la traversée du Jourdain, le peuple établit son camp à Guilgal. Plusieurs actions collectives sont exécutées là. C'est d'abord l'érection du monument de douze pierres sorties du milieu du Jourdain, représentant l'unité du peuple qui va prendre possession de l'héritage (Josué 4:20). C'est ensuite la circoncision de tous les hommes nés en chemin (5:2-9). Seulement ensuite la Pâque peut être célébrée (verset 10).

Il n'y a pas beaucoup de détails concernant cette Pâque à Guilgal, mais ce qui est à relever, ce sont les choses qui lui sont associées. On a déjà mentionné le préalable de la circoncision; ensuite, au lendemain de la Pâque, une nouvelle nourriture est donnée au peuple (verset 11). Ces aliments ont une signification symbolique en rapport avec la personne du Seigneur Jésus: le vieux blé du pays parle d'un Christ céleste, Fils éternel du Père; les pains sans levain représentent l'humanité parfaite de Christ; le grain rôti parle de Jésus dans sa souffrance. La manne cesse dès le lendemain, après qu'ils eurent mangé du vieux blé du pays (verset 12). La manne parle aussi de Christ, ce qu'il est pour les siens qui traversent un monde hostile et aride, ce qui répond à nos besoins journaliers par la lecture de la parole de Dieu. Il est dit dans ce même verset que les fils d'Israël mangèrent du cru du pays de Canaan cette année-là. Ce sont toutes les découvertes que chacun est amené à faire concernant le Seigneur, au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture attentive de la parole de Dieu. Cette troisième Pâque correspond à la fraîcheur du premier amour de celui qui a été amené au salut par Christ.

Quatrième Pâque, lors de la transportation des dix tribus (2 Chroniques 30)

Durant l'époque des Juges, pendant la vie de Samuel aussi bien que sous le règne de Salomon, la Parole ne relate aucune occasion où la Pâque a été célébrée. Il y en a pourtant eu, car ce chapitre déclare que la Pâque célébrée par Ézéchias n'avait pas eu sa pareille depuis les jours de Salomon (verset 26). Celle qui a eu lieu sous Josias est mise en comparaison avec une Pâque célébrée par Samuel (35:18), ou du temps des Juges (2 Rois 23:22). Ce qui est mis en évidence par cette quatrième Pâque, c'est la ruine du peuple et sa division. Cela aurait pu être une raison pour ne rien faire, mais Ézéchias, conduit par l'Esprit de Dieu, loin de s'apitoyer sur la ruine du peuple, s'enhardit pour stimuler chacun à se soumettre aux enseignements de la parole de Dieu.

N'étant pas insensible à l'état de ruine, il réagit avec sagesse en envoyant des messagers aux tribus du Nord afin de les inviter à revenir à l'Éternel. Nous notons que ces tribus étaient en passe d'être transportées par le roi d'Assyrie qui commençait à les envahir. D'emblée, réalisant que nul ne pourra être prêt pour le jour fixé du premier mois, Ézéchias met à profit la ressource donnée en Nombres 9 pour en fixer la date au deuxième mois. Le zèle missionnaire d'Ézéchias est communiqué aux courriers qui s'en vont par tout le pays, depuis Beër-Shéba jusqu'à Dan. Ils affrontent les railleries de plusieurs au cours de leur voyage, mais reçoivent aussi des réponses favorables de la part des hommes d'Aser, de Manassé, de Zabulon, d'Issacar et d'Éphraïm. Tout un peuple est rassemblé à Jérusalem pour le quatorzième jour du second mois.

Voici qu'une difficulté nouvelle se présente: le peuple venu des tribus du Nord ne s'est pas purifié «comme il est écrit» (verset 18). Va-t-on devoir les renvoyer chez eux, ou peut-être leur interdire de manger la Pâque? Devant un tel dilemme, que va faire Ézéchias? La seule chose qui convenait dans cette situation: «Ézéchias pria pour eux, disant: Que l'Éternel, qui est bon, pardonne à tous ceux qui ont appliqué leur cœur à rechercher Dieu,… bien que ce ne soit pas conformément à la purification du sanctuaire» (verset 19). L'Éternel écoute la prière du roi et guérit le peuple (verset 20). Cela signifie qu'on ne peut pas passer outre à l'enseignement divin sans conséquence, mais que la grâce est toujours prête à répondre à la prière d'un cœur droit. Chacun peut aisément faire une application actuelle de tout ce que nous enseigne cette Pâque réalisée par Ézéchias.

Cinquième Pâque, du temps de Josias (2 Chroniques 35)

La ruine s'était accentuée en Israël. Manassé avait fait outre mesure ce qui est mauvais aux yeux de l'Éternel (2 Chroniques 33:6). Son petit-fils Josias était âgé de huit ans quand il fut établi roi. A l'âge de seize ans, en pleine période d'adolescence, Josias commence à rechercher le Dieu de David son père; et à l'âge de vingt ans, il entreprend la purification du pays (34:3). Au terme de cette purification, alors qu'il fait réparer la maison de l'Éternel, ses serviteurs découvrent le livre de la loi qui semble avoir été laissé longtemps sous la poussière. A la lecture de ce livre, le cœur du roi est fortement sensibilisé et amené à une profonde humiliation. Par la voix d'une prophétesse, l'Éternel le réconforte et lui déclare que le jugement ne tombera pas sur son peuple durant les jours de son règne (versets 14-28).

C'est cette même année que Josias célèbre la Pâque à l'Éternel (35:19).

Quels sont les éléments particuliers à relever lors de cette cinquième Pâque? Soulignons d'abord qu'elle est intimement liée à la lecture de la parole de Dieu et à l'obéissance à ses enseignements (versets 3-15). Tout est réalisé conformément aux ordonnances données par Moïse, par David et par Salomon. Le zèle de chacun est aussi noté, ce qui a permis que rien ne soit négligé. C'était pourtant un temps de ruine, proche de la fin du temps de la patience de Dieu. Un trait particulier doit aussi être mis en évidence, c'est la coopération de chacun. Les sacrificateurs étaient débordés, mais les lévites les aidèrent (verset 14), les chantres et les portiers étaient à leur place sans avoir à s'en distraire, car les lévites préparaient ce qui était pour eux (verset 15). Quelle belle harmonie dans l'accomplissement du service! Aucune critique réciproque, aucun désintéressement quant au service d'autrui, mais une totale disponibilité pour être en aide à son frère. Cet exemple n'est-il pas l'anticipation de la parole de l'apôtre: «Par amour, servez-vous l'un l'autre» (Galates 5:13)? Ne nous sentons-nous pas interpellés sérieusement?

Sixième Pâque, au retour de Babylone (Esdras 6)

Le petit résidu remonté de la transportation avait été stimulé par les prophètes Aggée et Zacharie (Esdras 5:1). Le découragement signalé au chapitre 4 avait fait place à une heureuse énergie ayant permis d'achever la reconstruction du temple (6:15). Dès lors, tout était prêt pour que soit rétabli le service sacerdotal selon l'enseignement donné à Moïse (verset 18). La Pâque pouvait donc être célébrée dans les règles établies, et c'est ce qui eut lieu au premier mois, le quatorzième jour du mois (versets 19-20). C'était pourtant le temps des petites choses (Zacharie 4:10), le temps où tout faisait extérieurement contraste avec la période glorieuse de David et de Salomon. Les grands projets n'étaient plus de saison, car ce faible résidu était dans un pays conquis. Cependant, s'il ne fallait pas mépriser les petites choses, il ne fallait pas en prendre occasion pour faire comme ils l'avaient fait quelque temps auparavant. En effet, s'étant vite lassé du travail, ils avaient peu apporté à l'Éternel, pensant peut-être qu'il allait s'en contenter, et Dieu a dû souffler dessus (Aggée 1:9). Mais maintenant que leur zèle est retrouvé, ce petit résidu peut se réjouir dans l'accomplissement de sa tâche.

Cette sixième Pâque est caractérisée par la joie (verset 22), bien que la loi ne la prévoyait pas dans cette fête. En effet, tandis que les autres fêtes mentionnées en Deutéronome 16 sont associées à la joie, il est parlé de «pains d'afflictions» en rapport avec la Pâque (Deutéronome 16:3). Mais là, au retour des soixante-dix années d'exil, Dieu lui-même suscite cette joie dans le cœur des siens. N'en est-t-il pas de même aujourd'hui, après des siècles de ténèbres spirituelles, quand nous avons le privilège de nous souvenir de l'œuvre de notre Sauveur? Nous participons à son mémorial le jour de sa résurrection, il y a donc bien lieu de nous réjouir en un Sauveur parfait, victorieux de la mort et de son prince.

Septième Pâque, avec Jésus à la veille de sa mort (Luc 22:7-23)

Durant la vie terrestre du Seigneur Jésus, les évangiles mentionnent deux ou trois Pâques sans en indiquer le déroulement: Luc 2:41-50 où Jésus avait douze ans, Jean 2:23 au tout début du service du Seigneur, et Jean 6:4 qui ne fait que mentionner la proximité d'une Pâque, la fête des Juifs. La seule dont la célébration est rapportée est celle de la dernière soirée que le Seigneur a passée sur la terre avec ses disciples avant sa mort. C'est donc la septième que relate la parole de Dieu. Quelle Pâque que celle-là, où l'antitype rejoint le type, où le mémorial d'une délivrance temporelle allait être remplacé par celui d'une délivrance éternelle!

Les évangiles ne disent pas que le Seigneur ait mangé la pâque au cours de son ministère. Nous ne pouvons pas en déduire qu'il ne l'ait pas fait, car il avait dit lui-même qu'il était convenable d'accomplir toute justice (Matthieu 3:15). Mais il le fait lors de cette dernière fête de Pâque, relatée dans les quatre évangiles, avec une note particulière à chacun d'eux:

En Matthieu, la proximité de sa mort est mise en évidence par les paroles que les disciples doivent rapporter au maître de maison: «Mon temps est proche; je ferai la pâque chez toi avec mes disciples» (26:18). La traitrise de Judas est démasquée au début du repas, comme aussi dans Marc.

Marc précise un détail absent ailleurs, c'est la parole de Jésus à l'adresse du maître de maison: «Où est mon logis où je mangerai la pâque avec mes disciples?» (14:14). Le lieu où Jésus rassemble les siens lui appartient.

Luc montre Jésus prenant l'initiative d'envoyer Pierre et Jean à la recherche du lieu préparé. Les sentiments intimes du Seigneur sont aussi soulignés par Luc seul, lorsqu'il rapporte la parole de Jésus: «J'ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre» (22:15). C'est cet évangile aussi qui place la mention de Judas à la fin de la relation du repas de la pâque et même de la cène. Il passe sous silence le fait que Judas ait mangé le morceau trempé dans le plat, et soit sorti aussitôt, ce qui nous montre que le récit de Luc n'est pas toujours chronologique. Par contre, Luc seul associe au repas pascal la contestation des disciples au sujet de leur propre grandeur. Cela lui permet de souligner la vraie grandeur de Jésus, qui s'exprime dans son humble service (verset 27).

L'évangile selon Jean révèle, en relation avec le repas de la pâque, plusieurs choses qui sont absentes sous la plume des autres évangélistes. Cette scène remplit le chapitre 13. C'est d'abord l'amour de Jésus (verset 1), c'est aussi la parfaite connaissance qu'il avait des événements futurs (versets 2, 3), c'est ensuite le service du lavage des pieds et l'enseignement qui s'y rapporte (versets 4-17). La trahison de Judas occupe les versets 18 à 30, avec la mention particulière du trouble qui saisit le Seigneur, mais aussi de la position privilégiée du disciple que Jésus aimait. Par contre, l'institution de la cène n'est pas mentionnée par Jean.

Cette septième Pâque relatée dans la parole de Dieu prend un relief tout particulier quand nous pensons qu'elle est célébrée par Celui qui en est la réalisation parfaite: «Notre pâque, Christ, a été sacrifiée» (1 Corinthiens 5:7). Exprimant le désir ardent de son cœur de pouvoir la manger avec ses disciples, le Seigneur nous livre quelque chose des sentiments qui l'étreignent. Le fait que ce fut l'occasion au cours de laquelle notre Seigneur a institué la cène met en évidence la valeur du mémorial auquel nous pouvons participer. Nos cœurs y sont-ils toujours sensibles pour être nous aussi saisis d'une sainte émotion lorsque nous prenons la cène? La Parole nous communique aussi d'autres enseignements liés à la cène du Seigneur, mais celui qui découle des paroles même de notre Sauveur, prononcées la nuit où il fut livré, est particulièrement propre à toucher nos cœurs.

Conclusion

Dans tous les points relevés par la Parole lors de la célébration des sept Pâques de l'Éternel, nous avons de précieuses indications pouvant être transposées spirituellement au sujet de la cène du Seigneur. Les ordonnances ne sont pas les mêmes, mais les divers principes qui leur sont sous-jacents sont valables aujourd'hui encore. Que le Seigneur nous donne la même ferveur, le même dévouement et le même état d'esprit que ceux qui ont caractérisé Josué, Ézéchias, Josias ou Zorobabel! Qu'il nous donne surtout des cœurs plus proches de celui du Seigneur Jésus, afin qu'en participant à la cène nous nous tenions comme penchés sur sa poitrine! Il n'en résultera pas une simple émotion sentimentale; notre être entier sera pénétré par l'amour de Jésus qui s'est donné pour nous et dont le sang a été versé pour nous.