Marc 10:23-34

Marc 10:23-34

23 Et Jésus, ayant regardé autour [de lui], dit à ses disciples : « Combien il est difficile pour ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »

24 Et les disciples furent effrayés par ses paroles ; mais Jésus, répondant encore, leur dit : « Enfants, combien il est difficile1 d'entrer dans le royaume de Dieu !
1 plusieurs manuscrits ajoutent : pour ceux qui mettent leur confiance dans les richesses.

25 Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »

26 Mais ils étaient encore plus stupéfaits [et] disaient entre eux : « Et qui peut être sauvé ? »

27 Et Jésus, les ayant regardés, dit : « Pour les hommes cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car toutes choses sont possibles pour Dieu. »

Ceux qui ont tout quitté

28 Pierre se mit à lui dire : « Voici, nous, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi. »

29 Jésus répondit : « En vérité, je vous [le] dis, il n'y a personne qui ait quitté maison ou frères, ou sœurs, ou mère, ou père, ou enfants, ou champs, à cause de moi et à cause de l'Évangile,

30 et qui ne reçoive maintenant, dans ce temps-ci, au centuple, maisons et frères, et sœurs, et mères, et enfants, et champs, avec des persécutions, et, dans le siècle qui vient, la vie éternelle.

31 Mais beaucoup de premiers seront derniers et [les] derniers seront premiers. »

Jésus annonce une troisième fois sa mort et sa résurrection

32 Et ils étaient en chemin, montant à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Mais les disciples1 étaient effrayés et ceux qui suivaient étaient dans la crainte. Et prenant encore une fois les Douze auprès [de lui], il se mit à leur dire les choses qui allaient lui arriver :
1 littéralement : ils.

33 « Voici, nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Et ils le condamneront à mort et le livreront aux nations.

34 Et ils se moqueront de lui, et cracheront sur lui, et le fouetteront, et le feront mourir. Puis il ressuscitera trois jours après. »

Dans l'Ancien Testament les bénédictions étaient terrestres et les richesses considérées comme une preuve de la faveur de Dieu (Deut. 8:18 dt 8.11-20). D'où l'étonnement des disciples! Ils venaient de voir un homme comblé, donc en apparence béni de Dieu, aimable, de conduite irréprochable, et qui était disposé à faire beaucoup de bien. Et le Seigneur l'avait laissé partir. Vraiment, si de tels avantages ne donnaient pas accès au royaume de Dieu, qui donc pouvait être sauvé? En effet, leur répond Jésus, le salut est chose impossible pour les hommes; Dieu seul a pu l'accomplir.

Le Seigneur condamne ici non les riches, mais «ceux qui se confient aux richesses». Au reste, aller après Lui implique inévitablement des renoncements. Mais s'ils sont consentis pour l'amour du Seigneur et de l'évangile, ils seront en même temps la source de joies incomparables, dont la première sera le sentiment de Son approbation. Oui, le regard si pénétrant du Seigneur (v. 21, 23, 27) lit dans notre cœur pour voir si c'est bien ce motif-là qui nous fait agir. Juste réponse à l'amour de Celui qui a tout quitté pour nous (voir Zach. 7:5 za 7.4-7).

Dans ce chapitre, nous trouvons la chair aimable (v. 17 à 22 mc 10.17-22), présomptueuse (v. 28), timorée (v. 32), jalouse (v. 41 mc 10.35-41), enfin égoïste (v. 35 à 40 mc 10.35-41).