Matthieu 7:1-14

Matthieu 7:1-14

Conduite envers autrui

7 « Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés.

2 Car du jugement dont vous jugerez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré.

3 Et pourquoi regardes-tu le fétu de paille qui est dans l'œil de ton frère, mais ne t'aperçois-tu pas de la poutre qui est dans ton œil ?

4 Ou comment dis-tu à ton frère : "Laisse-moi enlever le fétu de paille de ton œil", et voici, la poutre est dans ton œil ?

5 Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil et alors tu verras clair pour enlever le fétu de paille de l'œil de ton frère.

6 « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les foulent à leurs pieds et que, se retournant, ils ne vous mettent en pièces.

7 « Demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera ouvert.

8 Car quiconque demande reçoit et celui qui cherche trouve et à celui qui frappe il sera ouvert.

9 Ou quel est l'homme parmi vous qui, si son fils lui demande un pain, lui donnera une pierre,

10 ou encore, s'il demande un poisson, lui donnera un serpent? ?

11 Si donc vous qui êtes méchants, vous savez donner de bonnes choses1 à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui [les] lui demandent !
1 littéralement : des bons cadeaux.

12 Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi, faites-leur de même ! Car c'est cela la Loi et les Prophètes.

Le chemin étroit et le chemin large

13 « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition et nombreux sont ceux qui entrent par elle.

14 Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie et peu nombreux sont ceux qui le trouvent.

Les v. 1 à 6 et v. 12 placent devant nous les motifs qui doivent régler nos rapports avec les hommes, nos frères. Pour tenter d'apporter des solutions à ce problème, de grands penseurs de toutes les civilisations ont rempli des bibliothèques entières de leurs doctrines sociales, politiques, morales, ou religieuses. Au Seigneur, il suffit d'un petit verset pour exprimer et contenir Sa solution, divinement sage, parfaite et définitive: «Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur, vous aussi, de même» (comp. Rom. 13:10 rm 13.7-10). Règle d'or, que nous avons chaque jour mainte occasion de mettre en pratique. Apprenons à nous mettre toujours à la place de ceux à qui nous avons affaire.

Les v. 13 et 14 nous rappellent que s'il y a deux maîtres, il existe aussi deux chemins, deux portes. Le chemin large est celui du grand nombre. Et cela en dépit d'un poteau indicateur de nature à faire trembler: par ici «la perdition» (v. 13)! En revanche, peu nombreux sont ceux qui trouvent (parce que peu nombreux ceux qui cherchent — voir v. 7) le chemin qui mène à la Vie. «Étroite est la porte». On n'y pénètre qu'après avoir abandonné les bagages du moi et de la propre justice ainsi que les fardeaux dont nos vies sont souvent encombrées.