Esther 9:11-22

Esther 9:11-22

11 En ce jour-là, le nombre de ceux qui avaient été tués dans Suse la capitale parvint au roi.

12 Et le roi dit à la reine Esther : « Les Juifs ont tué et fait périr dans Suse la capitale 500 hommes et les 10 fils d'Haman. Qu'auront-ils fait dans les autres provinces du roi ? Et quelle est ta demande ? Elle te sera accordée1. Et quelle est encore ta requête ? Et ce sera fait. »
1 littéralement : donnée.

13 Alors Esther dit : « Si le roi le trouve bon, qu'il soit accordé aux Juifs qui sont à Suse d'agir encore demain selon le décret d'aujourd'hui et qu'on pende au bois les 10 fils d'Haman.

14 Et le roi dit de faire ainsi. Et le décret fut rendu dans Suse et l'on pendit les 10 fils d'Haman.

15 Alors les Juifs qui étaient à Suse se rassemblèrent aussi le 14e jour du mois d'Adar et tuèrent dans Suse 300 hommes. Mais ils ne mirent pas la main sur le butin.

16 Et quant au reste des Juifs, ceux qui [se trouvaient] dans les provinces du roi, ils se rassemblèrent et se dressèrent pour [défendre] leur vie et pour avoir du repos [à l'égard] de leurs ennemis. Alors ils tuèrent 75 000 [personnes] parmi ceux qui les haïssaient. Mais ils ne mirent pas la main sur le butin.

17 [Cela eut lieu] le 13e jour du mois d'Adar. Et le 14e [jour] du mois, ils se reposèrent et en firent un jour de festin et de joie.

18 Mais les Juifs qui étaient à Suse se rassemblèrent le 13e [jour] du mois et le 14e [jour]. Et ils se reposèrent le 15e [jour] et en firent un jour de festin et de joie.

19 C'est pourquoi les Juifs des campagnes, ceux qui habitaient dans des villes ouvertes, firent du 14e [jour] du mois d'Adar un jour de joie et de festin, et un jour de fête, où l'on s'envoyait des portions de nourriture les uns aux autres.

Institution de la fête des Purim

20 Alors Mardochée écrivit ces choses et envoya des lettres à tous les Juifs qui étaient dans toutes les provinces du roi Assuérus, à ceux qui étaient près et à ceux qui étaient loin,

21 pour qu'ils s'engagent à célébrer, chaque année, le 14e jour et le 15e jour du mois d'Adar.

22 Car en ces jours-là les Juifs avaient eu du repos [à l'égard] de leurs ennemis, et ce mois-là leur douleur avait été changée en joie et leur deuil en un jour de fête. Ils devaient donc en faire des jours de festin et de joie, où l'on s'envoie des portions de nourriture les uns aux autres et [où l'on fait] des dons aux pauvres.

Ce jour, le 13ème du mois d'Adar, qui devait marquer à jamais le massacre et la disparition d'Israël, est devenu au contraire celui de son triomphe et de l'anéantissement de ses ennemis. Ces derniers en ont fait la tragique expérience: Ce n'est pas impunément que l'on s'attaque au peuple de Dieu. Celui qui le touche «touche la prunelle de son œil» (Zacharie 2:12 za 2.12-13; voir Psaume 105:12-15 ps 105.8-16).

Serions-nous les objets de moins de tendresse, nous qui faisons partie du peuple céleste, de l'Épouse de Christ? Israël en captivité porte bien les caractères d'une nation «dispersée et ravagée... un peuple merveilleux dès ce temps et au delà... une nation qui attend, attend, et qui est foulée aux pieds» (Ésaïe 18:2 es 18.1-7). Dieu, pour qui ce peuple est merveilleux parce que c'est de lui qu'est né le Sauveur du monde, mettra en œuvre Ses moyens puissants pour délivrer cette nation que le monde foulait aux pieds.

Qu'il est riche, ce livre d'Esther dont nous aurions pu penser en l'abordant qu'il contenait peu d'édification! Quelle place il donne en figure à Jésus abaissé et exalté! Quels horizons il découvre sur l'avenir d'Israël, son repos et sa joie (verset 17), cette joie du règne qui l'attend à la fin de toutes ses souffrances.