Esther 8:15-17; 9:1-10

Esther 8:15-17; 9:1-10

15 Et Mardochée sortit de la présence du roi avec un vêtement royal bleu et blanc, et une grande couronne en or, et un manteau de fin lin et de pourpre. Et la ville de Suse poussait des cris de joie et se réjouissait.

16 Pour les Juifs, c'était lumière et joie, et allégresse, et honneur.

17 Et dans chaque province et dans chaque ville, partout où parvenait la parole du roi et son décret, il y eut joie et allégresse pour les Juifs, festin et jour de fête. Et beaucoup de gens parmi les peuples du pays se firent Juifs, car la frayeur des Juifs était tombée sur eux.

Vengeance et délivrance des Juifs

9 Alors au 12e mois qui est le mois d'Adar, le 13e jour du mois, [le jour] où la parole du roi et son décret allaient être exécutés, le jour où les ennemis des Juifs espéraient se rendre maîtres d'eux — mais il y eut un retournement de situation en ce que ces mêmes Juifs se rendirent maîtres de ceux qui les haïssaient —

2 les Juifs se rassemblèrent dans leurs villes, dans toutes les provinces du roi Assuérus, pour mettre la main sur ceux qui recherchaient leur malheur. Et personne ne tint devant eux, car la frayeur des Juifs1 était tombée sur tous les peuples.
1 littéralement : leur frayeur.

3 Et tous les chefs des provinces, et les satrapes, et les gouverneurs, et ceux qui avaient la charge des affaires du roi soutenaient les Juifs, car la frayeur de Mardochée était tombée sur eux.

4 En effet, Mardochée était grand dans la maison du roi et sa renommée se répandait dans toutes les provinces. Car cet homme, Mardochée, allait [toujours] grandissant.

5 Alors les Juifs frappèrent tous leurs ennemis à coups d'épée, [les] tuant et [les] faisant périr, et ils traitèrent à leur gré ceux qui les haïssaient.

6 Or à Suse la capitale, les Juifs tuèrent et firent périr 500 hommes.

7 Et ils tuèrent Parshandatha et Dalphon, et Aspatha,

8 et Poratha, et Adalia, et Aridatha,

9 et Parmashtha, et Arisaï, et Aridaï, et Vajezatha,

10 les 10 fils d'Haman, fils d'Hammedatha, l'oppresseur des Juifs. Mais ils ne mirent pas la main sur le butin.

Le temps de se tenir humblement à la porte du roi est passé pour Mardochée. Assuérus, détenteur du pouvoir suprême, lui a conféré gloire, majesté, honneur et puissance. Figure de l'élévation du Seigneur Jésus Christ, lorsque, comme l'a dit un poète, «nous le verrons surgir éblouissant de gloire, Fils de l'homme, nimbé de l'auréole d'or» (H.R. — comparer verset 15). Repassons brièvement la carrière de Mardochée et ses ressemblances avec le chemin de Jésus: Il a pris soin de la jeune fille d'Israël, de même que Christ a constamment veillé sur Son peuple. Serviteur fidèle du roi, Mardochée a pourtant refusé de s'incliner devant l'Amalékite, tel Jésus qui n'a pas reconnu le moindre droit au Tentateur. Mais Christ, à cause de cette perfection et de Son amour pour Son peuple, a dû connaître en réalité le bois d'infamie, dont l'ombre seule a passé sur Mardochée.

Après les souffrances viennent les gloires. Oui, à travers les versets 15 du chapitre 8 et 3, 4 du chapitre 9, nous contemplons avec adoration le triomphe de Jésus, qu'accompagnera la destruction ou la soumission de tous Ses ennemis (voir Psaume 66:3, 4 ps 66.1-7).

Les dix fils d'Haman dont leur père était si fier (ch. 5 v. 11 et 5.9-14) périssent à leur tour. «De la race des méchants il ne sera plus jamais fait mention» (Ésaïe 14:20 es 14.18-23).