2 Rois 19:25-37

2 Rois 19:25-37

25 « N'as-tu pas entendu que j'ai fait cela depuis longtemps et que je l'ai façonné1 dès les jours d'autrefois ? Et maintenant, je l'ai fait arriver pour que tu réduises en monceaux de ruines des villes fortifiées.
1 ou : résolu.

26 Et leurs habitants ont été sans force1, ils ont été terrifiés et ont été couverts de honte. Ils ont été [comme] l'herbe des champs et l'herbe verte, [comme] l'herbe des toits et le blé qui sèche2 avant [même] d'être en épi.
1 littéralement : courts de main. 2 littéralement : la brûlure.

27 Mais je sais quand tu t'assieds et quand tu sors, et quand tu entres, et quand tu trembles [de rage] contre moi.

28 Parce que tu trembles [de rage] contre moi et que ton insolence est montée à mes oreilles, alors je mettrai mon anneau à ton nez et mon mors entre tes lèvres, et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu.

29 Et ceci en sera le signe pour toi : on mangera cette année [ce que produit] le grain tombé [en terre], et la deuxième année ce qui pousse tout seul. Et la troisième année, vous sèmerez et vous moissonnerez, et vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit.

30 Et ce qui est rescapé de la maison de Juda — ceux qui sont restés — poussera encore des racines vers le bas et produira des fruits vers le haut.

31 Car de Jérusalem sortira un restant et du mont Sion ce qui est rescapé. La jalousie de l'Éternel des armées fera cela.

32 « C'est pourquoi, ainsi dit l'Éternel au sujet du roi d'Assyrie : Il n'entrera pas dans cette ville et il n'y tirera pas de flèches, et il ne lui opposera pas de boucliers, et il n'élèvera pas de remblais contre elle.

33 Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu et il n'entrera pas dans cette ville, déclare l'Éternel.

34 Et je protégerai cette ville afin de la sauver, à cause de moi-même et à cause de David mon serviteur. »

Jugement des Assyriens et de leur roi

35 Et il arriva, cette nuit-là, qu'un ange de l'Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens 185 000 [hommes]. Et quand on se leva de bon matin, alors voici, c'étaient tous des corps morts.

36 Et Sankhérib, roi d'Assyrie, leva le camp, et s'en alla, et s'en retourna habiter à Ninive.

37 Et il arriva, comme il se prosternait dans la maison de son dieu Nisroc, que ses fils Adrammélec et Sharétser le frappèrent avec l'épée, puis se sauvèrent au pays d'Ararat. Et son fils Ésar-Haddon régna à sa place.

L'orgueil du roi d'Assyrie s'était enflé démesurément, car rien jusqu'alors n'avait pu lui résister. Voyez ce «je», six fois répété dans les versets 23 et 24 2r 19.22-24. Mais cet orgueil est d'autant plus effrayant qu'il se mesure à Dieu lui-même. La folle prétention de l'homme à «être égal à Dieu» (Philippiens 2:6 ph 2.1-11) se discerne clairement dans le monde d'aujourd'hui. Par la science, la technique, les progrès dont il s'attribue le mérite, ce monde s'achemine rapidement vers le moment où l'homme s'adorera lui-même dans un «surhomme» qui sera l'Antichrist.

L'Assyrien est également un personnage de la prophétie: une formidable puissance asiatique qui, dans le temps à venir, envahira la Palestine et fera le siège de Jérusalem. Mais elle sera détruite à l'apparition du Seigneur Jésus, figuré ici par l'ange de l'Éternel. Le camp assyrien est ravagé en une seule nuit. Puis Sankhérib à son tour est assassiné par ses propres fils dans le temple de son dieu Nisroc. Lui qui avait affirmé que l'Éternel ne pourrait pas délivrer Ézéchias, est frappé dans la présence de son idole, bien incapable de le protéger.

Ainsi Dieu s'est glorifié, comme nous pouvons être sûrs qu'Il le fera toujours, en délivrant son serviteur fidèle.