2 Rois 4:18-31

2 Rois 4:18-31

18 Et l'enfant grandit. Et il arriva qu'un jour il sortit vers son père, vers les moissonneurs.

19 Et il dit à son père : « Ma tête ! Ma tête ! » Et le père1 dit au serviteur2 : « Porte-le à sa mère. »
1 littéralement : il. 2 ou : jeune homme.

20 Et il l'emporta et l'amena à sa mère. Et il resta sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.

21 Alors elle monta le coucher sur le lit de l'homme de Dieu et ferma la porte sur lui et sortit.

22 Puis elle appela son mari et dit : « Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs1 et une des ânesses, et je courrai jusqu'à l'homme de Dieu, et je reviendrai. »
1 ou : jeunes hommes.

23 Mais il dit : « Pourquoi vas-tu vers lui aujourd'hui ? Ce n'est ni la nouvelle lune ni le sabbat. » Et elle dit : « Tout va bien. »

24 Puis elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur1 : « Conduis-la et marche ! Ne m'arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise ! »
1 ou : jeune homme.

25 Et elle s'en alla et vint à l'homme de Dieu, au mont Carmel. Et il arriva, quand l'homme de Dieu la vit de loin1, qu'il dit à Guéhazi son serviteur2 : « Voici cette Sunamite !
1 littéralement : vis-à-vis, à distance. 2 ou : jeune homme.

26 Cours maintenant, je te prie, à sa rencontre et dis-lui : "Vas-tu bien ? Ton mari va-t-il bien ? L'enfant va-t-il bien ?" » Mais elle dit : « Bien ! »

27 Et elle vint à l'homme de Dieu sur la montagne et le saisit par les pieds. Et Guéhazi s'approcha pour la repousser, mais l'homme de Dieu dit : « Laisse-la, car son âme est dans l'amertume et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a pas déclaré. »

28 Alors elle dit : « Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N'ai-je pas dit : "Ne me trompe pas" ? »

29 Et il dit à Guéhazi : « Mets une ceinture à tes reins et prends mon bâton dans ta main et va-t'en ! Si tu trouves quelqu'un, ne le salue pas, et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas ! Et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon. »

30 Mais la mère du jeune garçon dit : « [Aussi vrai que] l'Éternel est vivant et que ton âme est vivante, je ne te laisserai absolument pas ! » Et Élisée1 se leva et la suivit.
1 littéralement : il.

31 Or Guéhazi les devança et mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n'y eut pas de voix, pas de signe d'attention. Et il s'en retourna à la rencontre d'Élisée1 et [le] lui rapporta, en disant : « Le jeune garçon ne s'est pas réveillé. »
1 littéralement : à sa rencontre.

L'Éternel a donné un enfant à la pieuse Sunamite. Mais il désire faire pour elle encore quelque chose de plus: Il veut qu'elle connaisse Sa puissance qui ressuscite les morts. Un bébé qui arrive dans une famille est une source de joie pour ses parents et ses frères et sœurs. Mais ce qui aura plus de prix encore aux yeux de Dieu, ce sera la nouvelle naissance de cet enfant; le ciel entier s'en réjouira. Ce passage de la mort à la vie, qui s'appelle la conversion, n'est-il pas le plus grand des miracles? Jésus l'opère encore aujourd'hui dans nos maisons! En avez-vous fait l'expérience?

Considérons le Sauveur dans la maison de Marthe à Béthanie. Il y était reçu de temps en temps avec respect et affection, comme Élisée chez la Sunamite. Mais il fallait que cette famille Le connaisse sous un nouveau Nom: «La Résurrection et la Vie» (Jean 11:25 j 11.17-27). Jésus n'était pas là au moment où le deuil avait frappé et Son retard avait pu paraître de l'indifférence. Mais il était nécessaire que la foi soit éprouvée, et dans notre récit, il en est ainsi de la Sunamite. «Tout va bien», dit-elle, envers et contre tout. Nous qui nous plaignons pour si peu de chose, n'oublions pas dans toutes nos difficultés cette parole d'entière confiance: «Tout va bien»!