Ruth 3:14-18; 4:1-6

Ruth 3:14-18; 4:1-6

14 Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu'au matin, puis elle se leva avant qu'on n'ait pu se reconnaître l'un l'autre. Et il dit : « Qu'on ne sache pas qu'une femme est venue dans l'aire de battage. »

15 Puis il [lui] dit : « Donne le manteau qui est sur toi et tiens-le bien. Et elle le tint fermement et il mesura six [mesures]1 d'orge et les mit sur elle. Puis il2 entra dans la ville.
1 l'unité n'est pas spécifiée ; il s'agit peut-être de l'omer (1 omer = 2,2 litres environ). 2 quelques-uns lisent : elle.

16 Et elle alla vers sa belle-mère, et celle-ci dit : « Est-ce toi, ma fille ? » Alors elle lui raconta tout ce que l'homme avait fait pour elle.

17 Puis elle dit : « Il m'a donné ces six [mesures] d'orge, car il m'a dit : "Tu n'iras pas [les mains] vides vers ta belle-mère." »

18 Et Naomi1 dit : « Reste [ici], ma fille, jusqu'à ce que tu saches comment l'affaire tournera. Car l'homme n'aura pas de repos avant d'avoir terminé l'affaire aujourd'hui. »
1 littéralement : elle.

Boaz rachète Ruth

4 Alors Boaz monta à la porte [de la ville] et s'assit là. Et voici, celui qui avait le droit de rachat [et] dont Boaz avait parlé vint à passer. Et Boaz1 dit : « Toi, Untel, détourne-toi [et] assieds-toi ici ! » Et il se détourna et s'assit.
1 littéralement : il.

2 Alors Boaz1 prit dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit : « Asseyez-vous ici ! » Et ils s'assirent.
1 littéralement : il.

3 Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat : « Naomi, qui est revenue des champs de Moab, vend la parcelle de terre qui était à notre frère Élimélec.

4 Et moi, j'ai dit que je t'en informerai1, en disant : "Achète-la en présence des habitants et en présence des anciens de mon peuple." Si tu veux racheter, rachète, et si tu ne veux pas racheter, déclare-le-moi afin que je le sache. Car il n'y a personne que toi pour racheter, et moi, je suis après toi. » Et il dit : « Moi, je rachèterai. »
1 littéralement : je découvrirai ton oreille.

5 Mais Boaz dit : « Le jour où tu achèteras le champ de la main de Naomi, tu l'achèteras aussi de Ruth, la Moabite, la femme du défunt, pour relever le nom du défunt sur son héritage. »

6 Alors celui qui avait le droit de rachat dit : « Je ne peux pas le racheter pour moi, de peur que je ne ruine mon héritage. Use, toi, de mon droit de rachat, car je ne peux pas racheter. »

«Il n'y a personne — affirme Jésus à Ses disciples — qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs, à cause de moi... qui ne reçoive maintenant, dans ce temps-ci, au centuple ...» (Marc 10:29-30 mc 10.28-30 — voir aussi Hébreux 6:10 hb 6.10-12). Ruth ne s'était pas trompée dans son choix. Aussi n'a-t-elle pas perdu sa récompense. Boaz qui avait demandé pour elle la bénédiction de l'Éternel (ch. 2 v. 12 rt 2.8-13) va être lui-même le prix qui récompensera sa foi.

Il en est ainsi du Seigneur Jésus pour les siens. «J’ai fait la perte de toutes choses... — écrit l'apôtre Paul — afin que je gagne…» une récompense? Non; «afin que je gagne Christ» (Philippiens 3:8 ph 3.7-11).

Mais quelque chose est nécessaire d'abord. Il faut que Ruth soit rachetée, et Boaz sans tarder s'occupe de cette question. Le plus proche parent, malgré son désir, ne le pouvait pas (verset 6). Il nous fait penser à la Loi et à son incapacité quand il s'agit de sauver les hommes, ou de les introduire dans les bénédictions de Dieu. En Boaz au contraire nous avons la grâce divine. Quand il n'existe plus d'autre ressource, cette grâce se révèle dans une Personne: Jésus le Rédempteur, c'est-à-dire Celui qui rachète.