10
« Quand tu t'approcheras d'une ville pour lui faire la guerre, tu lui proposeras la paix.
11
Et s'il arrive qu'elle te fasse une réponse de paix et qu'elle s'ouvre à toi, alors tout le peuple qui s'y trouve te sera tributaire et ils te serviront.
12
Mais si elle ne fait pas la paix avec toi, mais qu'elle te fasse la guerre, alors tu l'assiégeras.
13
Et l'Éternel ton Dieu la livrera entre tes mains et tu frapperas tous les hommes1 par le tranchant de l'épée.
1 littéralement : mâles.
14
Tu prendras1 seulement pour toi les femmes et les enfants, et le bétail, et tout ce qui sera dans la ville, tout son butin. Et tu mangeras le butin de tes ennemis que l'Éternel ton Dieu t'aura donné.
1 littéralement : pilleras.
15
C'est ainsi que tu feras à toutes les villes qui sont très éloignées de toi, qui ne sont pas des villes de ces nations-ci.
16
Mais des villes de ces peuples-ci que l'Éternel ton Dieu te donne en héritage, tu ne laisseras vivre rien de ce qui respire.
17
Car tu les détruiras entièrement comme étant voués à l'anathème — les Héthiens et les Amoréens, les Cananéens et les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens — comme l'Éternel ton Dieu te l'a commandé.
18
[C'est] afin qu'ils ne vous enseignent pas à agir selon toutes leurs abominations qu'ils ont faites à leurs dieux et que vous ne péchiez pas contre l'Éternel votre Dieu.
19
« Quand tu assiégeras une ville pendant de nombreux jours en lui faisant la guerre pour la prendre, tu ne détruiras pas ses arbres en levant la hache contre eux, car tu pourras en manger. Tu ne les couperas donc pas, car l'arbre des champs est-il un homme pour être assiégé par toi ?1 1 ou : Tu ne les couperas donc pas (car l'arbre des champs est [la vie de] l'homme) pour t'en servir dans le siège.
20
Seulement, l'arbre que tu reconnaîtras comme n'étant pas un arbre dont on se nourrit, celui-là tu le détruiras et tu le couperas, et tu en construiras des ouvrages de siège contre la ville qui te fait la guerre, jusqu'à ce qu'elle tombe.
Les fils d'Israël étaient autorisés à conclure la paix avec les villes éloignées. En revanche on ne devait avoir aucune pitié pour les cités proches, celles qui empêchaient le peuple de posséder son pays. En ce qui nous concerne, chrétiens, nous avons une distinction à faire dans les choses de la terre entre celles dont nous pouvons légitimement nous servir et celles que nous devons résolument rejeter parce qu'elles nous priveraient de la jouissance de notre céleste héritage. Il nous appartient de les discerner.
L'Israélite était tenu de respecter les arbres fruitiers et de ne pas les utiliser pour faire la guerre. Mise en garde qui peut avoir une application spirituelle! On voit des chrétiens faire preuve d'un zèle aveugle et sectaire, condamnant et brandissant comme arme de guerre ce qu'après tout Dieu a peut-être donné pour le rafraîchissement et la nourriture des siens. Ces v. 19 et 20 nous mettent en même temps en garde contre le gaspillage. Pensons à l'exemple que nous a donné Jésus lui-même. Lui le Créateur qui pouvait à l'infini multiplier les pains — et venait d'en donner la preuve — a pris soin de faire ramasser les restes dans des paniers «afin que rien ne soit perdu» (Jean 6:12 j 6.10-14).
Règles pour le siège des villes
10 « Quand tu t'approcheras d'une ville pour lui faire la guerre, tu lui proposeras la paix.
11 Et s'il arrive qu'elle te fasse une réponse de paix et qu'elle s'ouvre à toi, alors tout le peuple qui s'y trouve te sera tributaire et ils te serviront.
12 Mais si elle ne fait pas la paix avec toi, mais qu'elle te fasse la guerre, alors tu l'assiégeras.
13 Et l'Éternel ton Dieu la livrera entre tes mains et tu frapperas tous les hommes1 par le tranchant de l'épée.
1 littéralement : mâles.
14 Tu prendras1 seulement pour toi les femmes et les enfants, et le bétail, et tout ce qui sera dans la ville, tout son butin. Et tu mangeras le butin de tes ennemis que l'Éternel ton Dieu t'aura donné.
1 littéralement : pilleras.
15 C'est ainsi que tu feras à toutes les villes qui sont très éloignées de toi, qui ne sont pas des villes de ces nations-ci.
16 Mais des villes de ces peuples-ci que l'Éternel ton Dieu te donne en héritage, tu ne laisseras vivre rien de ce qui respire.
17 Car tu les détruiras entièrement comme étant voués à l'anathème — les Héthiens et les Amoréens, les Cananéens et les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens — comme l'Éternel ton Dieu te l'a commandé.
18 [C'est] afin qu'ils ne vous enseignent pas à agir selon toutes leurs abominations qu'ils ont faites à leurs dieux et que vous ne péchiez pas contre l'Éternel votre Dieu.
19 « Quand tu assiégeras une ville pendant de nombreux jours en lui faisant la guerre pour la prendre, tu ne détruiras pas ses arbres en levant la hache contre eux, car tu pourras en manger. Tu ne les couperas donc pas, car l'arbre des champs est-il un homme pour être assiégé par toi ?1
1 ou : Tu ne les couperas donc pas (car l'arbre des champs est [la vie de] l'homme) pour t'en servir dans le siège.
20 Seulement, l'arbre que tu reconnaîtras comme n'étant pas un arbre dont on se nourrit, celui-là tu le détruiras et tu le couperas, et tu en construiras des ouvrages de siège contre la ville qui te fait la guerre, jusqu'à ce qu'elle tombe.
Les fils d'Israël étaient autorisés à conclure la paix avec les villes éloignées. En revanche on ne devait avoir aucune pitié pour les cités proches, celles qui empêchaient le peuple de posséder son pays. En ce qui nous concerne, chrétiens, nous avons une distinction à faire dans les choses de la terre entre celles dont nous pouvons légitimement nous servir et celles que nous devons résolument rejeter parce qu'elles nous priveraient de la jouissance de notre céleste héritage. Il nous appartient de les discerner.
L'Israélite était tenu de respecter les arbres fruitiers et de ne pas les utiliser pour faire la guerre. Mise en garde qui peut avoir une application spirituelle! On voit des chrétiens faire preuve d'un zèle aveugle et sectaire, condamnant et brandissant comme arme de guerre ce qu'après tout Dieu a peut-être donné pour le rafraîchissement et la nourriture des siens. Ces v. 19 et 20 nous mettent en même temps en garde contre le gaspillage. Pensons à l'exemple que nous a donné Jésus lui-même. Lui le Créateur qui pouvait à l'infini multiplier les pains — et venait d'en donner la preuve — a pris soin de faire ramasser les restes dans des paniers «afin que rien ne soit perdu» (Jean 6:12 j 6.10-14).