Lévitique 25:20-38

Lévitique 25:20-38

20 Et si vous dites : "Que mangerons-nous la 7e année puisque nous ne sèmerons pas et ne récolterons pas nos produits ?",

21 alors je commanderai que ma bénédiction soit sur vous dans la 6e année et elle donnera des produits pour 3 ans.

22 Et vous sèmerez la 8e année et vous mangerez de l'ancienne récolte jusqu'à la 9e année. Jusqu'à ce que la récolte de la 9e année1 soit faite, vous mangerez de l'ancienne.
1 littéralement : sa récolte.

Le rachat des propriétés

23 « Or le pays ne se vendra pas de façon définitive1, parce que le pays est à moi. Car vous êtes chez moi comme des étrangers et comme des hôtes.
1 littéralement : jusqu'à extinction.

24 Et dans tout le pays dont vous aurez la possession, vous accorderez un droit de rachat pour la terre.

25 « Si ton frère est devenu pauvre et vend une partie de sa possession, alors celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qui a été vendu par son frère.

26 Mais si un homme n'a personne qui ait le droit de rachat, et que sa main ait acquis et trouvé le nécessaire pour faire son rachat,

27 alors il comptera les années depuis sa vente et restituera l'excédent à l'homme à qui il avait vendu, et il retournera dans sa possession.

28 Mais si sa main n'a pas trouvé suffisamment de quoi lui rendre, alors ce qu'il a vendu restera entre les mains de l'acheteur jusqu'à l'année du Jubilé. Et ce qu'il a vendu sera libéré1 au Jubilé et le vendeur2 rentrera dans sa possession.
1 littéralement : Et il sortira. 2 littéralement : il.

29 « Et si quelqu'un a vendu une maison d'habitation dans une ville [entourée] de remparts, il aura son droit de rachat jusqu'à ce que soit accomplie une année après sa vente. Son droit de rachat subsistera une année entière.

30 Mais si elle n'est pas rachetée avant que l'année entière ne soit accomplie, la maison qui est dans la ville [entourée] de remparts restera définitivement à l'acheteur pour [toutes] ses générations. Elle ne sera pas libérée1 au Jubilé.
1 littéralement : elle ne sortira pas.

31 Mais les maisons des villages qui n'ont pas de remparts tout autour seront considérées comme des champs du pays. Il y aura droit de rachat pour elles et elles seront libérées1 au Jubilé.
1 littéralement : elles sortiront.

32 Et quant aux villes des Lévites et aux maisons des villes qui sont leur possession, les Lévites auront un droit perpétuel de rachat.

33 Et si quelqu'un a racheté [une maison] d'un des Lévites, la maison vendue dans la ville qui est1 sa possession sera libérée2 au Jubilé. Car les maisons des villes des Lévites sont leur possession au milieu des fils d'Israël.
1 ou : Et ce que l'un des Lévites a racheté, maison vendue ou ville qui est. 2 littéralement : sortira.

34 Mais les champs des environs de leurs villes ne seront pas vendus, car c'est leur possession pour toujours.

35 « Et si ton frère est devenu pauvre, et que sa main devienne tremblante à côté de toi, alors tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu'il vive à côté de toi.

36 Tu ne prendras de lui ni intérêt ni profit, et tu craindras ton Dieu, afin que ton frère vive à côté de toi.

37 Tu ne lui donneras pas ton argent à intérêt et tu ne lui donneras pas tes vivres pour en tirer profit.

38 Je suis l'Éternel votre Dieu qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.

«Le pays est à moi» — rappelle l'Éternel à son peuple — et «vous, vous êtes chez moi... comme des hôtes» (v. 23). De même qu'un maître de maison a la charge de ses invités, Dieu s'engage à subvenir à l'entretien des siens et à leur donner d'une manière miraculeuse, chaque sixième année, une triple récolte permettant de respecter le sabbat d'années. Le chrétien est encore moins qu'Israël un propriétaire ici-bas. Si nous avions toujours présente à l'esprit cette pensée que rien n'est à nous mais que tout appartient au Seigneur, n'y aurait-il pas moins de convoitises dans nos cœurs et moins de disputes entre nous? C'est au ciel, non sur la terre, que nous possédons de vraies richesses, ce qui est nôtre (Luc 16:11, 12 lc 16.9-13).

Dans tout ce chapitre, Dieu se plaît à déployer sa grâce magnifique, nous montrant comment il délivre les siens, s'occupe de leur repos, de leur joie, veille à ce qu'ils ne soient pas victimes de la dureté de leurs frères ou de leur propre insouciance. Et en cela il nous donne un exemple nous invitant à user vis-à-vis d'autrui de la même miséricorde dont nous sommes les objets (v. 35 à 38). Ce sera pour nous l'occasion de montrer au Seigneur que nous apprécions sa grâce et que nous n'avons pas oublié ce que Lui a fait pour nous (comp. Matt. 18:32, 33 mt 18.21-35).