Jean

Jean 6:37-51

37 Tout ce que1 le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai absolument pas dehors.
1 ici, dans le sens de : tous ceux que ; comme aussi ailleurs dans cet évangile.

38 Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

39 Or la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.

40 Car la volonté de mon Père, c'est que quiconque voit1 le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
1 littéralement : regarder de près, discerner ; comparer avec 4:19.

41 Dès lors, les Juifs se mirent à murmurer à son sujet parce qu'il avait dit : « Moi, je suis le pain descendu du ciel. »

42 Et ils disaient : « Celui-ci n'est-il pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous, nous connaissons le père et la mère ? Comment dit-il maintenant : "Je suis descendu du ciel" ? »

43 Jésus répondit et leur dit : « Ne murmurez pas entre vous.

44 Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

45 Il est écrit dans les Prophètes : "Et ils seront tous enseignés de Dieu."1 Quiconque a entendu ce qui vient du Père2 et a appris [de lui] vient à moi.
1 Ésaïe 54:13. 2 littéralement : de la part du Père.

46 Non que quelqu'un ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu1 ; celui-là a vu le Père.
1 littéralement : qui est de la part de Dieu.

47 En vérité, en vérité, je vous [le] dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle.

48 Moi, je suis le pain de vie.

49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert et sont morts.

50 C'est là le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas.

51 Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Or le pain que moi, je donnerai, c'est ma chair1 qui est pour la vie du monde. »
1 c.-à-d. : son corps.

«Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi» promet le tendre Sauveur (v. 37). Allons à Lui, si nous ne l'avons pas déjà fait; Il ne repousse personne. Mais pour venir à Jésus, il est nécessaire qu'une œuvre de l'Esprit s'accomplisse dans le cœur. L'homme ne peut faire un pas vers Dieu à moins que Lui ne le tire (v. 44). «Ce n'est donc pas ma faute si je ne suis pas converti», répondra peut-être quelqu'un. Au contraire, vous êtes pleinement responsable de laisser ce travail divin se faire en vous. En ce moment même, Dieu vous attire à Lui. Ne Lui résistez pas plus longtemps.

La grâce dont Jésus use envers le pécheur est l'expression de son propre amour. Mais elle fait partie de la volonté de Dieu, qui est de donner la vie à sa créature (v. 40). Or Jésus était venu pour accomplir cette volonté et pour ne rien faire d'autre (v. 38; comp. Héb. 10:9 hb 10.1-10: «Voici, je viens pour faire ta volonté»).

L'homme a un corps et une âme. C'est pourquoi il ne peut pas vivre de pain seulement, nourriture de son corps. Son âme a besoin elle aussi d'un aliment et le seul qui lui convienne est la Parole divine, le Pain du ciel, Christ Lui-même (Luc 4:4 lc 4.1-13).