Hébreux

Hébreux 2:1-9

Un si grand salut

2 C'est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés1.
1 littéralement : nous glissions loin.

2 Car si la parole annoncée par l'intermédiaire des anges1 a été ferme, et si toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste punition,
1 c.-à-d. : la loi de Moïse ; voir Actes 7:53.

3 comment échapperons-nous si nous négligeons1 un si grand salut ? [Ce salut,] ayant commencé par être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'avaient entendu,
1 ou aussi : méprisons, tenons pour rien.

4 Dieu appuyant leur témoignage par des signes et aussi par des prodiges, et par divers miracles et distributions de l'Esprit Saint, selon sa volonté.

Jésus Christ, le Fils de l'homme, s'est abaissé pour le salut des hommes

5 Car ce n'est pas à des anges qu'il a soumis le monde habité à venir1 dont nous parlons.
1 c.-à-d. : le siècle que le Messie devait introduire, en contraste avec ce qui, pour le Juif, était ce siècle-ci, le siècle de la Loi.

6 Mais quelqu'un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : « Qu'est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l'homme pour que tu t'occupes de lui1 ?
1 ou : tu portes tes regards sur lui ; littéralement : inspecter, aller voir.

7 Tu l'as fait un peu1 inférieur aux anges ; tu l'as couronné de gloire et d'honneur2 ;
1 on peut comprendre aussi : pour un peu de temps. 2 plusieurs manuscrits ajoutent : et tu l'as établi sur les œuvres de tes mains.

8 tu as soumis toutes choses sous ses pieds. »1 Car en [lui] soumettant toutes choses, il n'a rien laissé qui ne lui soit soumis. Or maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises,
1 Psaume 8:5-7.

9 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu1 inférieur aux anges à cause de la souffrance de la mort, couronné de gloire et d'honneur. Ainsi, par la grâce de Dieu, il a fait l'expérience de la mort pour tout.
1 on peut comprendre aussi : pour un peu de temps.

«Dieu… nous a parlé dans le Fils…», c'est pourquoi, enchaîne le ch. 2, nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues… Déjà, sur la sainte montagne, une voix du ciel avait solennellement enjoint aux trois disciples d'écouter, non plus Moïse ni Élie, mais le Fils bien-aimé. «Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul» (Matt. 17:5, 8 mt 17.1-8). Nous aussi, par la foi, «nous voyons Jésus…» (v. 9). Le ch. 1er nous l'a présenté selon ses titres divins de Créateur et de Premier-né. Il nous apparaît ici comme l'Homme glorifié et le vainqueur de la mort. Au ch. 1er, tous les anges de Dieu Lui rendent hommage; au ch. 2, Jésus a été fait un peu inférieur à eux à cause de cette mort dont Il a dû connaître le goût infiniment amer (fin du v. 9). Mais le Ps. 8, cité ici, nous révèle l'ensemble du propos de Dieu à l'égard de «l'homme Christ Jésus». Une couronne de gloire et d'honneur est sur son front; la domination universelle Lui appartient de droit; bientôt tout pliera sous sa loi. Mais déjà la place occupée par «le chef de notre salut» proclame l'excellence de ce salut. Comment échapperons-nous si nous le négligeons (ch. 10 v. 29 hb 10.23-31)? Remarquons bien: il suffit d'être négligent, de remettre à plus tard… Oui, hâtons-nous de saisir «un si grand salut».