Galates

Galates 1:1-10

Salutation

1 Paul, apôtre — non de la part des hommes ni par un homme, mais par Jésus Christ et par Dieu le Père qui l'a ressuscité d'entre les morts —

2 et tous les frères qui sont avec moi, aux assemblées de Galatie1 :
1 Galatie : province d'Asie Mineure (région actuelle d'Ankara).

3 Grâce et paix à vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ,

4 qui s'est donné lui-même pour nos péchés afin de nous arracher au1 présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père,
1 ou : délivrer du.

5 à qui soit1 la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
1 ou : est.

Il n'y a qu'un Évangile, celui que Paul a annoncé

6 Je m'étonne que vous vous détourniez si rapidement de celui qui vous a appelés par la grâce [de Christ], [pour passer] à un autre Évangile

7 qui n'en est pas un autre. Seulement, il y a des gens qui vous troublent et qui veulent pervertir l'Évangile du Christ.

8 Mais si nous-mêmes ou un ange venu du ciel [vous] annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème1 !
1 formule de malédiction.

9 Comme nous l'avons déjà dit, même maintenant je le dis encore : si quelqu'un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème1 !
1 formule de malédiction.

10 Car maintenant, est-ce que je recherche l'approbation des hommes ou celle de Dieu ? Ou bien, est-ce que je cherche à plaire à des hommes ? Si je plaisais encore à des hommes, je ne serais pas un esclave de Christ.

C'est une épître sévère que Paul adresse aux assemblées de la Galatie. Il lui fallait s'occuper, non plus d'un péché moral comme chez les Corinthiens, mais d'un mal doctrinal de la plus grande gravité. Ces pauvres Galates, trompés par de faux docteurs, étaient en train d'abandonner la grâce, seul moyen de salut, pour revenir à la religion des œuvres. Paul affirme avec force le caractère absolu de la Vérité divine. Elle est une, elle est complète, elle est parfaite parce que la Vérité, c'est Christ (Jean 14:6 j 14.1-7). On entend parfois des esprits forts soutenir — au fond pour justifier leur incrédulité — que chaque peuple a reçu sa propre révélation, la religion qui s'adapte le mieux à son caractère et à sa civilisation. Rien n'est plus faux! Il n'y a qu'un seul évangile; il proclame que «notre Seigneur Jésus Christ… s'est donné lui-même pour nos péchés». Quelle en est la conséquence? «Afin — poursuit l'apôtre — de nous arracher au présent siècle mauvais…» (v. 4).

Le v. 10 nous rappelle une autre vérité capitale à savoir que le souci de plaire à des hommes nous fait perdre la qualité d'esclave de Christ. Est-ce à Lui d'abord, à Lui seul, que nous désirons plaire (1 Thess. 2:4 1th 2.1-7)?