Exode

Exode 32:11-20

11 Mais Moïse implora1 l'Éternel son Dieu et dit : « Pourquoi, ô Éternel, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple que tu as fait sortir du pays d'Égypte avec une grande puissance et par une main forte ?
1 littéralement : adoucit la face de.

12 Pourquoi les Égyptiens parleraient-ils, en disant : "C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes et pour les exterminer de dessus la surface de la terre" ? Reviens de l'ardeur de ta colère et repens-toi du mal [que tu veux faire] à ton peuple.

13 Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as juré par toi-même et auxquels tu as dit : "Je multiplierai votre descendance comme les étoiles des cieux et je donnerai à votre descendance tout ce pays dont j'ai parlé et ils l'hériteront pour toujours." »

14 Alors l'Éternel se repentit du mal qu'il avait parlé de faire à son peuple.

Moïse retourne vers le peuple

15 Puis Moïse se retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans la main. Les tables étaient écrites sur leurs deux côtés ; elles étaient écrites de part et d'autre.

16 Et les tables étaient l'œuvre de Dieu et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables.

17 Or Josué entendit la voix du peuple qui poussait des cris, et il dit à Moïse : « Il y a un bruit de guerre dans le camp ! »

18 Mais Moïse1 dit : « Ce n'est ni un bruit de cris de victoire2 ni un bruit de cris de défaite3. J'entends une voix de gens qui chantent en se répondant. »
1 littéralement : il. 2 littéralement : de réponses de force. 3 littéralement : de réponses de faiblesse.

19 Et il arriva, lorsque Moïse1 s'approcha du camp, qu'il vit le veau et les danses. Et la colère de Moïse s'enflamma et, de ses mains, il jeta les tables et les brisa au pied de la montagne.
1 littéralement : il.

20 Puis il prit le veau qu'ils avaient fait et le brûla au feu et le broya jusqu'à ce qu'il soit réduit en poudre. Et il le répandit sur la surface de l'eau et en fit boire les fils d'Israël.

«Ton peuple, que tu as fait monter du pays d'Égypte, s'est perverti», a annoncé l'Éternel à Moïse (v. 7 ex 32.7-10). Non, répond celui-ci. Ce peuple est le tien, que toi tu as fait sortir... (v. 11). Par conséquent, il ne t'est pas possible de le détruire. Dans le ch. 17 de Jean, Jésus priant en faveur des siens dit de même au Père: «Ils sont à toi» (Jean 17:9 j 17.9-10).

Moïse est ici un habile avocat. Il avait jadis protesté qu'il n'était pas un homme éloquent, qu'il avait la «bouche pesante» (ch. 4 v. 10 ex 4.10-12). Mais maintenant son cœur est ému pour Israël, et de l'abondance de ce cœur, comme il sait bien, par l'Esprit, plaider en faveur du peuple de Dieu! Cependant toute la ferveur de Moïse ne pouvait empêcher l'Éternel de détruire Israël si la Loi qui le condamnait lui était maintenant présentée. De ces deux choses: la Loi, ou le peuple coupable, l'une devait disparaître. Dans sa grâce, Dieu permet que ce soit la Loi qui soit retirée, de sorte que Moïse, avec la pensée de Dieu, brise les deux tables de pierre au pied de la montagne.

Quand le Seigneur Jésus est venu dans un monde coupable, cela n'a pas été pour abolir la Loi. Il l'a au contraire parfaitement accomplie avant de subir sur la croix sa malédiction (Matt. 5:17, 18 mt 5.17-20; Gal. 3:13 gl 3.13-14).