2 Rois

2 Rois 14:1-16

Amatsia, roi de Juda

14 Dans la 2e année de Joas, fils de Joakhaz, roi d'Israël, Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, commença à régner.1
1 date : 839 av. J.-C.

2 Il était âgé de 25 ans lorsqu'il commença à régner et il régna 29 ans à Jérusalem. Et le nom de sa mère était Jehoaddan, de Jérusalem.

3 Et il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, non toutefois comme David son père. Il fit selon tout ce que son père Joas avait fait.

4 Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés. Le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l'encens sur les hauts lieux.

5 Et il arriva, quand la royauté fut affermie entre ses mains, qu'il fit mourir1 [ceux de] ses serviteurs qui avaient frappé le roi son père.
1 littéralement : il frappa.

6 Mais il ne mit pas à mort les fils de ceux qui l'avaient frappé, selon ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, où l'Éternel a donné cet ordre qui dit : « Les pères ne seront pas mis à mort pour les fils et les fils ne seront pas mis à mort pour les pères, mais chacun sera mis à mort pour son péché. »1
1 Deut. 24:16.

7 Ce fut lui qui frappa 10 000 [hommes] d'Édom dans la vallée du Sel. Et il prit Séla au cours de1 la guerre et l'appela du nom de Joktheël, [nom qu'elle a conservé] jusqu'à ce jour.
1 littéralement : dans.

Amatsia est vaincu par Joas, roi d'Israël

8 Alors Amatsia envoya des messagers à Joas, fils de Joakhaz, fils de Jéhu, roi d'Israël, pour [lui] dire : « Viens, affrontons-nous1 ! »2
1 littéralement : voyons-nous en face. 2 date : environ 827 av. J.-C.

9 Et Joas, roi d'Israël, envoya dire à Amatsia, roi de Juda : « La ronce qui est au Liban envoya dire au cèdre qui est au Liban : "Donne ta fille pour femme à mon fils !" Mais une bête des champs qui est au Liban est passée et a piétiné la ronce.

10 Tu as bien frappé Édom et ton cœur s'est élevé. Glorifie-toi et reste dans ta maison ! Pourquoi t'engagerais-tu dans le malheur et tomberais-tu, toi et Juda avec toi ? »

11 Mais Amatsia n'écouta pas. Et Joas, roi d'Israël, monta et ils s'affrontèrent1, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Shémesh qui est à Juda.
1 littéralement : ils se virent en face.

12 Et Juda fut battu devant Israël et ils s'enfuirent, chacun à sa tente.

13 Alors Joas, roi d'Israël, prit Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils d'Achazia, à Beth-Shémesh. Et il vint à Jérusalem et abattit la muraille de Jérusalem, depuis la porte d'Éphraïm jusqu'à la porte de l'Angle, [soit] 400 coudées1.
1 1 coudée = 44,45 cm environ.

14 Puis il prit tout l'or et l'argent et tous les objets qui furent trouvés dans la Maison de l'Éternel et dans les trésors de la maison du roi, ainsi que des otages. Puis il s'en retourna à Samarie.

15 Et le reste des actes de Joas, ce qu'il fit, et sa puissance, et comment il fit la guerre à Amatsia, roi de Juda, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d'Israël ?

16 Et Joas s'endormit avec ses pères et fut enterré à Samarie avec les rois d'Israël. Et Jéroboam son fils régna à sa place.

Amatsia, fils de Joas, monte sur le trône de Juda en même temps que l'autre Joas occupe celui d'Israël. Nous constatons une fois de plus la bonne influence d'une mère appartenant au peuple de Dieu (v. 2).

De bonnes choses sont dites au sujet de ce nouveau roi, en particulier son souci d'obéir à la Parole (verset 6; voir Deutéronome 24:16 dt 24.14-18). «Non toutefois comme David son père», est-il précisé, rappelant l'exemple du roi bien-aimé.

Pour les croyants, le point de comparaison, c'est toujours Jésus, le parfait Modèle. Comme nous y invite la 1ère épître de Jean, il nous faut revenir à «ce qui était dès le commencement» 1j 2.24-25. Tels sont les premiers mots de cette épître! Et quels sont les derniers? «Enfants, tenez-vous loin des idoles!». Le 2ème Livre des Chroniques (ch. 25 v. 14 2ch 25.14-16) le révélera: Amatsia, après sa victoire sur les Édomites, s'établit pour dieux leurs idoles. Quelle ingratitude envers l'Éternel qui lui avait donné la victoire sur ces derniers! Une défaite cuisante devant Joas roi d'Israël, est la conséquence de cette idolâtrie et de l’orgueil d’Amatsia que Joas lui-même discerne (v. 10). Si nous nous attribuons le mérite d’une victoire, Dieu permettra que nous perdions la bataille suivante pour nous apprendre à ne compter que sur Lui.