2 Rois

2 Rois 7:9-20

9 Mais ils se dirent l'un à l'autre : « Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles et nous nous taisons. Or si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, l'iniquité nous trouvera. Et maintenant, venez et allons le rapporter à la maison du roi. »

10 Alors ils vinrent et appelèrent le portier de la ville et l'informèrent, en disant : « Nous sommes venus dans le camp des Syriens et voici, il n'y avait personne, ni voix d'homme, mais seulement des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes [sont restées] comme elles étaient. »

11 Et le portier1 appela les [autres] portiers et ils le rapportèrent à l'intérieur de la maison du roi.
1 littéralement : il.

Délivrance de Samarie

12 Alors le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : « Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait : ils savent que nous avons faim et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, en disant : "Quand ils sortiront de la ville, alors nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville." »

13 Et l'un de ses serviteurs répondit et dit : « Qu'on prenne donc cinq des chevaux restants, qui sont de reste dans la ville1. Voici, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui est restée dans la ville1. Voici, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui est épuisée. Envoyons-les et nous verrons. »
1 littéralement : en elle.

14 Alors on prit deux chars avec leurs chevaux et le roi envoya [des messagers] après le camp des Syriens, en disant : « Allez et voyez ! »

15 Et ils s'en allèrent après les Syriens1 jusqu'au Jourdain et voici, tout le chemin était plein de vêtements et d'objets que les Syriens avaient jetés dans leur fuite précipitée. Et les messagers s'en retournèrent et le rapportèrent au roi.
1 littéralement : eux.

16 Alors le peuple sortit et pilla le camp des Syriens. Et un séa de fleur de farine fut à un sicle et deux séas d'orge à un sicle, selon la parole de l'Éternel.

17 Or le roi avait confié la garde de la porte [de la ville] au capitaine sur la main duquel il s'appuyait. Et le peuple le piétina à la porte et il mourut, selon ce qu'avait dit l'homme de Dieu, ce qu'il avait dit quand le roi était descendu vers lui.

18 Et la parole que l'homme de Dieu avait adressée au roi arriva, laquelle disait : « [On aura] deux séas d'orge pour un sicle et un séa de fleur de farine pour un sicle, demain à cette heure, à la porte de Samarie. »

19 Mais le capitaine avait répondu à l'homme de Dieu et avait dit : « Voici, même si l'Éternel faisait des fenêtres aux cieux, cela arriverait-il ? » Et l'homme de Dieu1 avait dit : « Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas. »
1 littéralement : il.

20 Et c'est en effet ce qui lui arriva : le peuple le piétina à la porte [de la ville] et il mourut.

«Ce jour est un jour de bonnes nouvelles» (verset 9). Ah! si nous les connaissons, ces bonnes nouvelles de l'Évangile, ne les gardons pas égoïstement pour nous-mêmes. Hâtons-nous de publier l'heureux message à ceux qui sont encore dans la détresse, ignorant la délivrance de Dieu. «Voici c'est maintenant le jour du salut» (2 Corinthiens 6:2 2cr 6.1-10). Ne serions-nous pas coupables de nous taire? (voir Ézéchiel 33:6 ez 33.1-9). C'est ce que leur conscience dicte aux quatre lépreux. Et sans attendre le matin, ils se dépêchent d'aller crier la nouvelle aux portiers de la ville. Mais entendez les raisonnements qui l'accueillent! Le roi et ses serviteurs discutent et passent en revue toutes les explications possibles avant d'accepter la plus simple et la plus merveilleuse: Cette délivrance est celle que le prophète avait annoncée; elle vient de l'Éternel. «O gens sans intelligence et lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites»! — pouvait s'étonner le Seigneur Jésus (Luc 24:25 lc 24.13-35). Le salut était bien à la porte. Mais pour le capitaine incrédule, le jugement s'y trouvait aussi. Lui seul ne profitera pas de l'abondant butin. La parole de l'Éternel s'accomplit exactement. Et il en est toujours ainsi!