2 Corinthiens

2 Corinthiens 7:13-16; 8:1-8

13 C'est pourquoi nous avons été encouragés1. Mais, au-delà de notre encouragement2, nous nous sommes encore plus abondamment réjouis de la joie de Tite, parce que son esprit a été apaisé par vous tous.
1 ou : consolés. 2 ou : consolation.

14 Car si devant lui je me suis glorifié en quelque mesure à votre sujet, je n'en ai pas honte. Mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, de même aussi, ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être la vérité.

15 Et sa profonde affection1 pour vous n'en est que plus grande lorsqu'il se souvient de l'obéissance de vous tous, comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement.
1 littéralement : ses entrailles.

16 Je me réjouis de ce qu'en toutes choses j'ai confiance en vous.

Libéralité des Macédoniens

8 Or nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui a été donnée [aux saints] dans les assemblées de la Macédoine,

2 [à savoir] que, dans les grandes détresses qui les ont mis à l'épreuve, l'abondance de leur joie et leur profonde pauvreté ont fait abonder la richesse de leur libéralité.

3 Car selon leurs possibilités — j'en rends témoignage — et au-delà de leurs possibilités, [ils ont agi] de leur plein gré,

4 nous demandant avec beaucoup d'insistance la grâce de participer à1 ce service envers les saints.
1 littéralement : la grâce et la participation de.

5 Et non [seulement] comme nous l'avions espéré, mais ils se sont donnés eux-mêmes, d'abord au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.

6 C'est pourquoi nous avons exhorté Tite afin que, comme il l'avait commencée auparavant, de même aussi, il achève pour vous aussi cette œuvre de grâce.

Exhortations des Corinthiens à la libéralité

7 Mais comme vous abondez en toutes choses — en foi et en parole, et en connaissance, et en empressement à tous égards, et dans votre amour envers nous — que vous abondiez aussi dans cette grâce.

8 Je ne dis pas [cela] comme un ordre, mais à cause de l'empressement d'autres personnes, je mets ainsi à l'épreuve la sincérité de votre amour.

L'obéissance des Corinthiens avait éveillé la joie et l'affection de Tite et ainsi doublement réjoui et réconforté Paul lui-même (ch. 7 v. 13, 15). Mais ils étaient encore loin d'avoir le zèle des saints de la Macédoine (ch. 8). Ces derniers n'avaient pas donné simplement telle ou telle partie de leurs ressources et de leur temps: ils s'étaient donnés eux-mêmes tout entiers. Ils n'avaient pas attendu, comme certains, la fin de leur vie pour n'offrir à Dieu qu'un pauvre reste de leurs forces; ils s'étaient donnés «premièrement»… Ils n'avaient pas non plus commencé par le service des saints; non, c'est au Seigneur qu'ils s'étaient d'abord donnés. Et ce premier don avait entraîné tous les autres. Ils appartenaient aussi aux apôtres, parce que ceux-ci étaient serviteurs du Seigneur. Était-ce chose pénible pour ces Macédoniens? Bien au contraire! «L'abondance de leur joie» pouvait accompagner «une grande épreuve d'affliction» et leur «profonde pauvreté» se changer en «richesse de leur libéralité» (v. 2). Ce que nous appellerions facilement une charge, ils l'appelaient une grâce (v. 4). Que Dieu nous accorde cette même consécration heureuse à notre Seigneur, Lui que nous avons le privilège de pouvoir servir en servant les siens!