1 Timothée

1 Timothée 5:17-25; 6:1-10

Conduite à tenir envers les anciens

17 Que les anciens qui dirigent bien soient estimés dignes d'un double honneur, spécialement ceux qui travaillent1 dans la Parole et dans l'enseignement.
1 littéralement : travaillent dur.

18 Car l'Écriture dit : « Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu'il foule le grain »1 ; et : « L'ouvrier est digne de son salaire. »2
1 Deut. 25:4. 2 Luc 10:7.

19 Ne reçois pas d'accusation contre un ancien, sauf s'il y a deux ou trois témoins.

20 Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi aient de la crainte.

21 Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus et les anges élus, que tu gardes ces choses sans préjugé, ne faisant rien avec partialité.

Exhortations diverses

22 N'impose les mains précipitamment à personne et ne participe pas aux péchés d'autrui. Toi-même, garde-toi pur.

23 Ne bois plus de l'eau [seulement], mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.

24 Les péchés de certains hommes sont évidents et conduisent au jugement ; mais pour d'autres [hommes], ils ne se manifestent que plus tard1.
1 littéralement : ils (les péchés) suivent aussi.

25 De même aussi, les bonnes1 œuvres sont évidentes, mais celles qui sont différentes ne peuvent pas rester cachées.
1 ou : belles.

Conduite des esclaves envers leurs maîtres

6 Que tous ceux qui sont sous le joug de l'esclavage estiment leurs propres maîtres1 dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés.
1 maître d'un esclave ; ailleurs : souverain.

2 Et que ceux qui ont des maîtres1 croyants ne les méprisent pas parce qu'ils sont des frères, mais qu'ils les servent2 d'autant plus que ceux qui bénéficient de leurs bons services sont des fidèles et des bien-aimés. Enseigne ces choses et exhorte.
1 maître d'un esclave ; ailleurs : souverain. 2 servir, ici : être esclave.

Condamnation des faux docteurs

3 Si quelqu'un enseigne autrement et ne s'attache pas aux saines paroles, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à la doctrine qui est selon la piété,

4 il est enflé d'orgueil, ne sachant rien, mais ayant la maladie des questions et des querelles de mots. [C'est] de là que naissent les jalousies, les disputes, les paroles injurieuses, les mauvais soupçons,

5 les altercations d'hommes pervertis dans leur intelligence et privés de la vérité, qui estiment que la piété est une source de gain.

La piété avec le contentement plutôt que l'amour de l'argent

6 Or la piété avec le contentement est un grand gain.

7 Car nous n'avons rien apporté dans le monde et il est évident que nous ne pouvons rien en emporter.

8 Mais si nous avons de la nourriture et des vêtements, nous serons satisfaits1 de cela.
1 ou : soyons satisfaits.

9 Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et nuisibles, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.

10 Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux, et quelques-uns, pour s'y être livrés, se sont égarés loin de la foi et se sont eux-mêmes transpercés de beaucoup de douleurs.

Paul continue d'exposer à Timothée «comment il faut se conduire dans la maison de Dieu» (ch. 3 v. 15 1tm 3.14-16). Question capitale, à laquelle sont intéressés: Dieu Lui-même — c'est sa maison, — le Christ Jésus, enfin les anges élus, appelés à considérer la sagesse de Dieu dans l'assemblée (v. 21; Éph. 3:10 ep 3.8-13)! Or cette sagesse «si diverse» doit aussi apparaître dans les détails variés de la vie de l'assemblée: devoirs du troupeau envers ses anciens, comportement du serviteur de Dieu pour régler les cas difficiles, instructions données aux esclaves… (ch. 6 v. 1, 2). Que de désordres s'introduisent dès que l'on n'est plus soumis aux saines paroles, qui sont celles, non de Paul ou de Timothée, mais de notre Seigneur Jésus Christ (ch. 6 v. 3; 1 Thess. 4:2 et 8 1th 4.1-8)!

La piété accompagnée du contentement est en elle-même un gain, un grand gain à la portée de tous (voir ch. 4 v. 8 1tm 4.6-8). Notre civilisation est basée sur la création et la satisfaction de besoins toujours nouveaux. Malgré tout, le cœur avide de l'homme reste insatiable (comp. ch. 6 v. 9 et 10 avec Ps. 49:17-21 ps 49.17-21). Remercions le Seigneur de nous assurer le nécessaire (ch. 6 v. 8). Nous serons toujours satisfaits de ce qu'Il nous donne, si Lui-même, le Donateur (qui est le grand Objet de la piété) satisfait pleinement notre cœur.