1 Pierre

1 Pierre 1:1-12

Salutation

1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui vivent en étrangers dans la Diaspora1 — dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie — élus
1 la Diaspora est la dispersion des Juifs parmi les nations, hors de la Palestine ; elle a commencé au VIe siècle av. J.-C. et s'est accentuée en 70 apr. J.-C. à la prise de Jérusalem par les Romains ; voir Jacq. 1:1.

2 selon la prescience de Dieu le Père, dans la sainteté de l'Esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus Christ1 : que la grâce et la paix vous soient multipliées !
1 « de Jésus Christ » se lie à « obéissance » comme à « aspersion du sang ».

L'espérance chrétienne – L'épreuve de la foi

3 1Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts,
1 les versets 3 à 12 forment une seule phrase dans le texte original.

4 pour un héritage incorruptible et sans souillure et inaltérable1. Il est conservé dans les cieux pour vous
1 littéralement : qui ne se flétrit pas.

5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour un salut1 qui est prêt à être révélé au dernier temps.
1 ou : une délivrance.

6 C'est en cela que vous vous réjouissez tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses épreuves, si cela est nécessaire,

7 afin que la mise à l'épreuve de votre foi — bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est soumis à l'épreuve du feu — se trouve être un sujet de louange et de gloire et d'honneur dans la révélation de Jésus Christ.

8 [C'est lui] que vous aimez sans l'avoir vu ; et croyant [en lui], bien que maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d'une joie indicible et glorieuse1,
1 littéralement : glorifiée.

9 recevant [le] salut des âmes1 [comme] aboutissement2 de votre foi.
1 littéralement : un salut d'âmes ; en contraste avec des délivrances temporelles. 2 à la fois le but et l'aboutissement.

Les prophètes et le salut

10 Les1 prophètes, qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée, ont fait, au sujet de ce salut, des recherches et des investigations,
1 littéralement : des.

11 s'appliquant à rechercher quel temps ou quelles circonstances1 désignait clairement l'Esprit de Christ qui était en eux, quand il rendait par avance témoignage des souffrances [qui devaient être la part] de Christ et des gloires qui suivraient.
1 littéralement : quelle sorte de temps.

12 Et il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ces choses. Elles vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont prêché l'Évangile1 par l'Esprit Saint envoyé du ciel, [choses] sur lesquelles des anges désirent se pencher pour voir.2
1 littéralement : évangélisé. 2 les versets 3 à 12 forment une seule phrase dans le texte original.

Le Seigneur avait dit à son disciple Pierre avant même d'être renié par lui: «Quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères» (Luc 22:32 lc 22.31-34). C'est le service qu'accomplit l'apôtre dans cette épître. Il rappelle nos incomparables privilèges: le salut de l'âme (v. 9) et un héritage céleste à l'abri de toute atteinte (v. 4). Dieu le garde pour les héritiers et garde ceux-ci pour l’héritage. Mais dès à présent ils en ont un avant-goût: «une joie indicible et glorieuse». Elle prend sa source dans l'espérance vivante qu'ils ont en une Personne vivante: Jésus ressuscité (v. 3); dans la foi (v. 5, 7); dans l'amour pour Celui que les rachetés n'ont pas encore vu, mais que leur cœur connaît bien (v. 8). Et plus nous aimerons le Seigneur, plus nous sentirons que nous ne l'aimons pas assez.

En raison même de la valeur qu'Il reconnaît à la foi, Dieu s'emploie à la purifier au creuset de l'épreuve. Mais une assurance nous est donnée: Il ne le fait que «si cela est nécessaire» (v. 6).

Telles sont, chers amis, les réalités bienheureuses qui nous concernent, dont les prophètes se sont informés avec soin (v. 10, 11) et dans lesquelles des anges désirent regarder de près (v. 12). Nous qui sommes partie prenante dans ces choses administrées par eux, serions-nous les seuls à ne pas nous y intéresser?