Psaumes

Psaume 112

Le même thème est repris dans ce psaume où se poursuit l’énumération des bénédictions qui sont la part de celui qui craint l’Éternel. Jésus est pleinement et véritablement cet homme obéissant; et tout ce dont il est question dans ce psaume lui a été promis en résurrection et sera sa part dans le royaume. Nous trouvons également ici un tableau plus complet des vertus et des privilèges de l’homme qui pratique la bonté et la justice, et qui craint Dieu. Mais c’est un autre alléluia que nous avons ici — un nouveau cantique à la louange du même Seigneur, une nouvelle occasion d’élever la voix en louange.

Nous avons une preuve que ce psaume (comme les psaumes en général) concerne le peuple juif, dans l’usage que, par l’Esprit, Paul fait du v.9 en 2 Cor. 9:8-10. Nous pouvons remarquer en effet que ce qui, dans ce psaume, est une promesse, n’est qu’un souhait dans le passage cité. Car les bénédictions dont les saints sont appelés à jouir dans la dispensation actuelle ne sont pas des bénédictions terrestres en rapport avec les circonstances de la vie présente, à la différence de ce que suggère la promesse de Dieu dans ce psaume. Nous pouvons souhaiter, par amour fraternel, la prospérité présente des saints, comme Jean le souhaitait à Gaïus (3 Jean 2), mais ce n’est pas là ce que Dieu nous promet.