Psaumes

Psaume 97

Nous avons ici un autre exercice de cœur du résidu anticipant le royaume. C’est comme s’ils introduisaient dans ce moment même le Premier-né dans le monde pour la deuxième fois: non pas dans ses souffrances, comme lors de sa première venue, mais dans sa gloire; et avec joie, en esprit, les fidèles rappellent la vengeance qu’il a tirée de tous ses ennemis.

Mais à nouveau, comme au Ps. 95:7-11, l’Éternel intervient par la bouche de son Prophète pour adresser, au sein de toute cette joie, des paroles d’avertissement (v. 10-12). Il leur dit que c’est pour le juste que la lumière et la joie sont semées (v. 11); et leur enjoint en conséquence de haïr le mal, et de cultiver des sentiments qui conviennent au royaume.

Dans ce jour du Seigneur qui doit venir sur la terre, c’est par le feu que s’exerceront les jugements divins. La bataille de l’Éternel s’accompagnera d’un embrasement, la pâture du feu (Ésaïe 9:5). Le trône de l’Ancien des jours est comme la flamme de feu, et un fleuve de feu sort devant lui au jour de ce jugement (Daniel 7). De même, dans la vision de Jean, le temple fut rempli de fumée, tandis que le Dieu de gloire et de puissance préparait les coupes de son courroux (Apoc. 15).

Mais Sion se réjouit (v. 8). Il y aura alors pour les justes des tambourins et des harpes (Ésaïe 30:32). Car, bien que la lumière et la joie soient alors seulement semées pour eux et non encore moissonnées par eux, ils peuvent cependant chanter, comme nous l’avons déjà relevé — tant est sûre leur espérance; car «la foi est l’assurance des choses qu’on espère».