Psaumes

Psaume 48

Ce psaume présente encore le même Dieu de Jacob dans l’éclat d’une gloire nouvelle. Dans le psaume précédent, il venait de «monter» sur son trône, comme au lendemain d’une victoire. Ici, il est assis, comme Roi et Sacrificateur, dans son temple et sur son trône. Et, en conséquence, Sion est la joie de toute la terre, de même qu’elle vient de se révéler comme la terreur de toutes les coalitions des méchants. L’espérance est maintenant réalité, et la foi a fait place à la vue. «Comme nous avons entendu, ainsi nous avons vu».

Les prophètes célèbrent la beauté de Jérusalem aux jours de sa gloire, aussi bien que la beauté du Messie — la grâce de la cité aussi bien que celle du Fils de David — de la reine et du Roi aux jours du royaume (voir Ps. 45). Aussi sommes-nous invités à en faire le tour et à considérer son rempart.

Ésaïe 60 exalte sa gloire et célèbre sa louange en ces jours-là. Car David et Jérusalem ont été par un décret d’ancienneté unis dans une même alliance de paix et de joie, — selon la parole du Dieu d’Israël: «Toutefois je ne lui arracherai pas tout le royaume; je donnerai une tribu à ton fils, à cause de David, mon serviteur, et à cause de Jérusalem que j’ai choisie» (1 Rois 11:13).