Psaumes

Psaume 28

Voici le cri d’une âme qui pour la première fois goûte l’amertume de l’abandon — Dieu restant pour elle dans le silence. Elle est ici en quelque mesure saisie par la crainte de la mort, et son cri monte vers Dieu (v. 1-5).

La réponse de Dieu à tous ces exercices est ensuite anticipée avec chants de louange, et avec des intercessions bien de saison, qui embrassent tout le peuple de Dieu aussi bien que le suppliant lui-même (v. 6-9).

On peut remarquer que les méchants sont considérés ici de la même façon que le sont les villes incrédules par le Seigneur: ils ne discernent pas les œuvres de l’Éternel (Matt. 11:20. Voir v.5).

Il est intéressant de noter le contraste dans l’attitude du Seigneur à l’égard du résidu fidèle d’Israël selon l’élection et à l’égard de la nation incrédule. Envers celle-ci, il «garda le silence» (Marc 14:60-61) — attitude du juge. Mais ici l’Éternel répond à l’homme pieux.