Psaumes

Psaume 10

Il faut lire ce psaume en relation avec le Psaume 9. Le cri du résidu s’y prolonge davantage, et l’iniquité de l’ennemi est précisée avec plus de détails. La réponse au cri, et ensuite l’établissement du royaume sont magnifiquement anticipés à la fin du psaume.

L’orgueil athée — l’homme devenant son propre dieu, ne recevant aucune leçon de Dieu, ni en grâce, ni en jugement — et la persécution des justes, donnent un caractère marqué à cette dernière forme du mal. Puis sont révélés quelques traits du grand ennemi des derniers jours, comme partout dans l’Écriture toutes les fois qu’il est question de lui, prophétiquement ou typiquement.

 

Dans la version grecque des Septante, les Psaumes 9 et 10 n’en forment qu’un1. En conséquence, du Psaume 10 au psaume 147, le numéro de chaque psaume est décalé par rapport à quelques traductions. Au psaume 147, les numéros concordent à nouveau, parce que ce psaume en devient deux dans la version des Septante.

1 L’ordre des strophes, dans l’original hébreu, est un acrostiche alphabétique: parfait pour le Ps. 9 (onze premières lettres), irrégulier et incomplet pour le Ps. 10 (sept lettres au lieu des onze dernières).