Ésaïe

Chapitre 41

Ce chapitre commence par Cyrus, le destructeur des idoles des nations, et va jusqu’à la pleine délivrance.

 

v. 1-7. Le contraste est frappant avec 40:29-31. Les nations sont invitées à renouveler leur force pour paraître devant Dieu. Elles s’encouragent elles-mêmes les unes les autres à être fortes, en s’adressant à leurs idoles (5-7). Est-ce donc elles qui ont suscité un homme dont la justice accompagne les pas, ou est-ce l’Éternel?

 

v. 8-20. Maintenant l’Éternel se tourne vers Israël. Quelle grâce dans ces versets, quand on les compare avec ce qui est dit aux nations dans les versets 1 à 7! Dieu a appelé Jacob comme son serviteur, Abraham comme son ami. Jacob n’est qu’un vermisseau, mais son aide et sa force sont dans l’Éternel, comme en 40:26-31, en l’Éternel qui l’a choisi et qui ne l’a pas rejeté. Aussi lui dit-il: «Ne crains point ... ne craint point, moi je t’aiderai» (v. 10, 13, 14; 43:1, 5; 44:2, 8). C’est la réalisation de cette parole: «Consolez mon peuple» (40:1). Il se servira de son peuple pour subjuguer les nations (15, 16). Il y aura un renouvellement pour toute la terre d’Israël, une «régénération» dans tous les sens.

 

v. 21-29. Une sommation est adressée aux faux dieux eux-mêmes, de venir plaider leur cause. Peuvent-ils déclarer quel est l’homme qui viendra comme juge sur les nations et comme messager de bonnes nouvelles pour Jérusalem? Dieu ne dit pas encore son nom, pour laisser la parole aux faux dieux; Il ne le révélera que plus tard, en 44:28 et 45:1. Personne n’a pu répondre, même parmi le peuple. Ce messager était annoncé longtemps à l’avance. Or il n’y a eu chez eux ni conseiller, ni réponse. En sorte que tous, nations et peuple de Dieu, sont également néant.