Éphésiens

Chapitre 2

V. 1

L’église n’est pas encore complète, et les saints sont ici-bas en faiblesse, mais notre Chef est exalté bien au-dessus de tout par l’excellente grandeur de la puissance divine, et ceci montre combien grande est la puissance qui opère envers nous avec une énergie qui donne la vie. C’est pourquoi le chapitre 2 s’ouvre simplement par ces mots: «et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés». Cette puissance a «opéré dans le Christ … et [en] vous» (1:20 et 2:1). Elle a opéré dans le Christ quand il était mort à cause de nos fautes et de nos péchés. Elle a opéré en nous quand nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés. Sa puissance vivifiante est selon ce suprême déploiement qui a eu lieu à l’égard de Christ.

 

V. 2-3

Dans les versets 2 et 3, nous retrouvons la distinction entre les Gentils (= les nations; «vous») et les Juifs («nous»). Toutefois tous les deux exerçaient leurs activités dans ce qui est entièrement mauvais. La marche des Gentils est dite avoir été particulièrement caractérisée par le monde et le diable, vu qu’ils suivaient des faux dieux derrière lesquels se trouve la puissance des démons. La marche des Juifs était plus particulièrement caractérisée par les convoitises de la chair selon le verset 3. Ils n’adoraient pas des démons, mais ils étaient par nature enfants de la colère, tout comme les autres. Ce sont les mêmes accusations qu’on peut porter aujourd’hui d’une part contre ceux qui sont ouvertement irréligieux et profanes, et d’autre part contre ceux qui professent une forme de piété, et néanmoins suivent simplement «les volontés de la chair et des pensées». Les désirs des pensées peuvent avoir souvent une apparence très attrayante, intellectuelle même, et cependant être complètement éloignés de Dieu.

 

V. 4-6

Et nous étions tels, que nous fussions Juifs ou des nations (= Gentils). Nous étions à la fois morts dans nos fautes et dans nos péchés, et néanmoins actifs dans toutes sortes de mal. Très vivants pour tout ce qui était mauvais, nous étions néanmoins entièrement morts pour Dieu. Étant morts quant à Dieu, nous étions sans espoir de guérison en nous-mêmes: notre seul espoir se trouvait en Lui. D’où ces mots magnifiques qui débutent le verset 4: «Mais Dieu…».

Qu’a fait Dieu? Nous étions pleins de péchés et objets de la colère de Dieu méritée par nos péchés. «Mais Dieu est riche en miséricorde» et Il a un grand amour pour des êtres tels que nous. En conséquence Il nous a vivifiés ensemble avec Christ. Et non seulement nous avons été vivifiés, mais nous avons été ressuscités et Il «nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus». Remarquons trois choses en rapport avec ce passage frappant.

En premier, observez que, puisque tout vient de Dieu, Son propos et Ses actes, nous sommes rendus nets en dehors de toute question de temps. Ce qui n’existe pas pour nous, existe pour Lui. Il s’ensuit que notre séance dans les lieux célestes est une chose accomplie pour Lui, et c’est de cette manière qu’il en est parlé ici.

En second lieu, observez la place du mot «ensemble». Dans notre état d’inconvertis, soit comme Juifs soit comme nations, nous étions très différents et hostiles les uns aux autres. Or tout ce qui a été fait l’a été envers nous ensemble; toutes les différences ont été abolies.

En troisième lieu, tout ce que Dieu a fait, Il l’a opéré en relation avec Christ. Si nous avons été vivifiés, cela a été ensemble avec Christ. Si nous avons été ressuscités et si nous sommes assis dans les lieux célestes, cela a été en Christ. Deux prépositions sont utilisées: avec et en. Nous avons déjà été effectivement vivifiés au sens de Jean 5:25, bien que nos corps mortels attendent encore de l’être. En tant que vivifiés, nous vivons en association avec Christ, parce que vivant de Sa vie. Nous n’avons pas encore été effectivement ressuscités, ni ne sommes assis dans les lieux célestes, mais Christ l’a été, et Il est notre Chef exalté. Nous sommes en Lui, et par conséquence ressuscités et assis en Lui. Bientôt nous serons effectivement ressuscités et assis avec Lui.

 

V. 7

Il suffit de méditer un peu ces choses merveilleuses pour nous rendre compte avec certitude qu’aucune d’elles n’a été accomplie selon nos besoins, mais selon les pensées, le cœur et le propos de Dieu. C’est pourquoi, quand tout se réalisera dans les siècles à venir, la merveilleuse bonté montrée envers nous dans le Christ Jésus manifestera les immenses richesses de la grâce de Dieu. Dieu est en effet le Dieu de toute grâce. Ce qu’Il a opéré envers Israël, les bénissant finalement en dépit de toutes leurs infidélités, sera à la louange de Sa grâce. Mais quand nous pensons à ce que nous étions et où nous étions selon les versets 1 à 3, et que nous contemplons les hauteurs auxquelles nous sommes élevés selon les versets 4 à 6, nous voyons que ce qu’Il a opéré envers nous montre une richesse de grâce qui surpasse tout ce qui a été vu en Israël ou ailleurs.

 

V. 8

La contemplation de ceci conduit l’apôtre à insister encore sur le fait que, dans notre salut tout est par grâce. Il l’avait déjà affirmé au verset 5, sous forme d’une parenthèse. Au verset 8, il développe ce fait important, et il ajoute que c’est aussi «par la foi». La grâce vient de Dieu, la foi vient de nous. Cependant même notre foi ne vient pas de nous-mêmes. La foi n’est pas le produit naturel du cœur humain. Les mauvaises herbes qui poussent naturellement dans le cœur de l’homme sont détaillées en Romains 3:9-19. La foi n’est pas du tout une mauvaise herbe, mais une fleur de choix qui, une fois plantée par le Père céleste, ne peut jamais être déracinée. C’est le don de Dieu.

 

V. 9

Or ceci exclut nécessairement les œuvres, c’est-à-dire les œuvres faites pour obtenir la vie et la bénédiction. Les seules œuvres dont nous étions capables sont celles qui ont été détaillées aux versets 2 et 3, et dans lesquelles nous étions spirituellement morts. Celui qui opère, c’est Dieu Lui-même, et «nous sommes Son ouvrage», ce qui est très différent. En outre, le travail nécessaire pour cet ouvrage n’était rien moins qu’une création. Combien il est évident que toute œuvre humaine doit être exclue.

 

V. 10

Notez que Dieu nous a créés dans le Christ Jésus. C’est une nouvelle création. Nous étions en Adam selon l’ancienne création, mais la vie adamique a été entièrement corrompue. Nous avons maintenant été créés dans le Christ Jésus en vue de ce que nous marchions dans les bonnes œuvres au milieu de ce monde de péché.

Ceci nous ramène à notre point de départ. L’excellente grandeur de la puissance de Dieu, qui a opéré dans la résurrection du Seigneur Jésus, était nécessaire pour accomplir une œuvre aussi puissante en nous.

Selon le verset 10, nous sommes une nouvelle création dans le Christ Jésus. C’est l’œuvre de Dieu en nous, mais cela ne peut être dissocié de l’œuvre de Dieu opérée pour nous par le sang et la croix de Christ. Du verset 11 au verset 22, il nous est commandé de nous souvenir de trois choses: les profondeurs desquelles nous, les nations, avons été tirés, les hauteurs où nous avons été introduits, la base sur laquelle ce puissant transfert a été accompli: la mort de Christ.

 

V. 11-12

Le tableau de la condition naturelle des nations dépeinte par l’apôtre aux versets 11 et 12 est particulièrement sombre. Il ne serait pas plus brillant de nos jours au milieu de la civilisation légèrement christianisée où nous vivons. Il importe peu que nous soyons appelés incirconcision par les Juifs, mais les six autres qualificatifs contre nous comptent beaucoup.

«Dans la chair», c’était notre état, caractérisé par la nature Adamique déchue, qui donc nous dirigeait. Cela seul explique le mal grossier qui remplit le monde des nations.

Nous étions alors «sans Christ», c’est-à-dire sans Celui qui pouvait apporter le salut et nous sauver de notre état de perdition.

Redisons-le, Dieu avait autrefois introduit certains privilèges bien précis. Il avait établi le peuple d’Israël, faisant de lui le dépositaire des alliances de la promesse, bien que temporairement, Il les mît sous l’alliance de la loi. De plus, vu qu’ils avaient les alliances de la promesse, ils étaient le seul peuple à avoir des espérances précises, fondées de manière sûre sur la Parole de Dieu. Vis-à-vis de tout cela, les nations n’étaient que «sans droit de cité», «étrangers», «sans espérance». Aucun rayon de lumière n’était en vue sur leur horizon si sombre.

Enfin, ils étaient «sans Dieu dans le monde». Ils avaient des idoles innombrables, et le monde moderne en a pareillement, même si elles sont sous une forme différente. Dieu leur était inconnu, et l’est encore.

Pour résumer, ils avaient la chair et le monde, mais ils n’avaient ni Christ, ni privilège, ni espérance, ni Dieu. Nous aussi étions dans la même condition.

 

V. 13-22

Considérons maintenant dans quoi nous avons été introduits, selon le détail qui nous en est donné aux versets 13 à 22.

Tout d’abord, nous avons été «approchés» dans le Christ Jésus. Cela signifie que maintenant nous avons Dieu. Le sang de Christ nous a donné une place de justice en Sa présence, et ce qui est merveilleux, c’est que nous sommes approchés en étant introduits dans une relation toute nouvelle. C’est ce qui est indiqué au verset 18. Nous sommes approchés de Lui, non pas simplement en tant que Dieu, mais en tant que Père.

De quelle manière sommes-nous approchés? Israël avait une certaine proximité sous l’ancienne alliance. Allons-nous recommencer à avoir la même part qu’eux? Non, car selon le verset 14, des deux Il en a fait un. L’expression ‘des deux’ indique les croyants Juifs d’une part et les croyants des nations d’autre part. Leur réunion a été faite par Christ. Il a détruit le mur qui les divisait, et il a fait la paix entre les factions en guerre. Il a aboli leur inimitié dans Sa chair: c’est-à-dire en livrant Son corps à la mort.

L’inimitié était liée à «la loi des commandements qui consiste en ordonnances». La loi de Moïse contenait de grandes lois morales qui n’ont jamais été abrogées, mais il y avait aussi beaucoup d’ordonnances à caractère cérémoniel qui s’y rattachaient. Ces règles cérémonielles séparaient Israël des nations, en faisant d’eux un peuple particulier par ses coutumes; c’était d’ailleurs fait exprès. De telles ordonnances ont été annulées pour les croyants dans la mort de Christ, et immédiatement cette grande cause d’hostilité a été éliminée. Actes 21:20-26 montre combien ceci était peu compris par les premiers croyants à Jérusalem, et comment Paul lui-même semble avoir été un moment dévié de ce qu’il établit ici. Nous voyons aussi, dans ce passage, combien l’hostilité était grande de la part des Juifs, une hostilité tout à fait réciproque de la part des nations.

Ayant donc ainsi aboli l’inimitié, des deux [Juifs et nations], Christ en a fait un seul homme en Lui-même. Ce n’est pas que maintenant les nations soient un avec les Juifs, mais que les Juifs en Christ sont maintenant absolument un avec les Gentils en Christ. Les deux se trouvent maintenant dans une position et une condition devant Dieu qui sont tout à fait nouvelles et originales. Ils ne sont plus deux hommes mais un seul homme, et cet homme est tout à fait nouveau. C’est la résolution complète des difficultés dues à l’inimitié — «en faisant la paix». Il se peut que deux hommes se querellent. Un homme seul ne peut guère le faire. Et il n’est pas enclin à le faire, car il est une nouvelle sorte d’homme. Dans tout ceci, nous regardons bien sûr à ce que Dieu a accompli d’une façon abstraite; c’est-à-dire selon Son caractère essentiel, et sans introduire les nuances ou restrictions dues à la pratique, et provenant de la chair qui habite encore en nous.

Le verset 16 apporte une pensée complémentaire. Non seulement, les Juifs et les Gentils (= nations) croyants sont un seul homme nouveau — cela exprime leur caractère nouveau — mais ils sont constitués en un seul corps, et comme tels, ils sont réconciliés avec Dieu. La réconciliation était nécessaire parce que tous deux étaient dans un état d’inimitié contre Dieu et entre eux. Remarquez ensuite que la mort de Christ est introduite, cette fois par l’expression «la croix». Par elle, Il a tué l’inimitié (celle contre Dieu), qui était dans les cœurs des deux, et pas seulement l’inimitié qu’ils avaient entretenue entre eux.

Ayant accompli Sa mort, et ayant ainsi fait la grande base de la réconciliation, Il a agi Lui-même comme Messager de paix à la fois envers les nations et envers les Juifs. Les premiers étaient «loin» dans l’ancienne dispensation, et les seconds étaient «près». C’est une phrase remarquable. Christ est présenté comme le Prédicateur pour les Gentils et les Juifs, après la croix, c’est-à-dire en résurrection. Pourtant, et selon ce qui nous est dit dans l’Écriture, Il n’a jamais été vu ni entendu par aucun inconverti depuis qu’il était pendu, mort, à la croix. Il est apparu ressuscité à Ses disciples, et leur a parlé de paix, mais quand a-t-Il prêché la paix soit aux Juifs soit aux nations? La seule réponse qu’on peut donner est: jamais en tant que personne; Il ne l’a fait que par la prédication des apôtres, autrement dit par procuration.

Cette manière de parler peut nous sembler quelque peu étrange, mais on la trouve ailleurs dans la Bible. 1 Pierre 3:19 en est un exemple frappant, et 1 Pierre 1:11 fournit quelque chose de très semblable. Si 1 Pierre 3:19 avait été lu à la lumière d’Éph. 2:17, nous aurions été épargnés de bien des explications erronées de 1 Pierre 3:19, car il ne peut y avoir de doute que la prédication à laquelle il est fait allusion en Éph. 2:17 était celle des apôtres et autres serviteurs de Christ qui, au début du christianisme, ont apporté la bonne nouvelle de la paix auprès et au loin.

Pour la quatrième fois, on trouve le mot «un» au verset 18 avec une certaine insistance sur ce mot. Le verset 14 établissait le fait que nous sommes un. Le verset 15 ajoute le fait que c’est comme un seul homme nouveau. Le verset 16 montre que nous sommes un seul corps. Le verset 18 complète le tableau en montrant qu’il est donné aux deux de posséder un seul Esprit, par lequel nous avons accès auprès du Père. Combien il est dès lors évident que, parmi les chrétiens, toute distinction entre Juifs et nations a complètement disparu.

Ces faits glorieux étant établis, Paul amène ces croyants Gentils à la hauteur de leurs privilèges spirituels. Ils n’étaient plus étrangers ni forains, ni nous non plus: nous sommes plutôt des «concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu», et édifiés en un édifice que Dieu construit. Trois figures sont utilisées dans ces quatre derniers versets: la cité, la maison et l’édifice. C’est comme si nous étions introduits pas à pas dans ce qui est de plus en plus intime.

Nous sommes concitoyens des saints. C’est plutôt une pensée générale. Dieu a préparé une cité céleste pour les croyants de l’Ancien Testament, qui doivent jouir d’une portion céleste. Ceci est affirmé en Hébreux 11:16. Les croyants d’aujourd’hui en auront leur part de toute cette portion céleste. Ses privilèges sont à nous, car nos noms ont été écrits dans les cieux (voir Luc 10:20); inscrits sur les registres de la cité, nous pouvons dire que notre citoyenneté est là.

Une maison, ou foyer, est un lieu de plus grande intimité qu’une cité. Le Maire d’une capitale apparaît dans toute sa splendeur quand il agit en tant que chef de la Cité, mais on le connaît sous un jour plus intime quand, ôtant ses habits d’apparat propres à sa fonction, il agit comme simple chef de sa maison. Or nous ne sommes pas de simples citoyens, mais nous sommes des gens de la maison de Dieu. C’est ainsi que nous sommes approchés, et que nous avons un libre accès; mais c’est aussi pourquoi nous avons la responsabilité de porter le caractère de Celui à la maison duquel nous appartenons.

En arrivant à la pensée de l’édifice, nous devons nous considérer nous-mêmes comme des pierres (comme des matériaux convenant pour l’édifice) et Dieu, d’une part comme le Constructeur, et d’autre part comme Celui qui demeure dans le sanctuaire, une fois celui-ci construit. La maison de Dieu est le lieu où l’on peut contempler «la beauté de l’Éternel» (Ps. 27:4). Dans le temple de Dieu, «tout dit gloire» (Ps. 29:9). Que nous soyons ainsi «bien ajustés ensemble» sur le fondement des apôtres et des prophètes, «Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin», le tout proclamant la gloire de Dieu, voilà une extraordinaire intimité. Ce qui renforce son caractère merveilleux, c’est le souvenir que nous n’étions rien que des Gentils [= nations, non Juifs] par nature.

La troisième image, celle de l’édifice, se sous divise en deux aspects. Il y a d’abord l’édifice vu comme le fruit d’un travail progressif tout au long de la dispensation actuelle (l’ère chrétienne), et n’arrivant à l’achèvement que dans la gloire, même si chaque pierre ajoutée est bien ajustée à l’ensemble. Une fois l’édifice achevé, il proclamera effectivement la gloire de Dieu.

Selon l’autre aspect, l’édifice est vu comme une habitation de Dieu tout au long de la dispensation actuelle (l’ère chrétienne), — quelque chose de complet à tout moment donné, bien que ceux qui la constituent changent. Tout au cours du temps depuis le jour de la Pentecôte, Dieu a habité dans l’église par le Saint Esprit — cette église qui est composée de tous les croyants sur terre, à n’importe quel moment, dans lesquels le Saint Esprit habite. Dieu ne demeure pas dans des temples faits de mains, mais dans cette maison, Il demeure par Son Esprit.

Ne perdons pas de vue les deux mots du début des versets 21 et 22: «en qui». Quand nous considérions les bénédictions dans lesquelles nous sommes introduits comme individus, nous avons vu que toutes étaient à nous dans le Christ. Il en est exactement de même quand nous considérons les bénédictions dans lesquelles nous nous trouvons collectivement ou comme corps [= corporativement]. Tout est en Christ. L’église est édifiée ensemble dans le Christ, et Dieu demeure en elle en Esprit.

Toutes ces choses ne sont pas de simples idées, mais plutôt de grandes réalités. Si elles nous semblent peut-être étranges, n’est-ce pas parce que nous sommes habitués à voir ce que les hommes ont fait de l’église, la pervertissant largement selon leurs propres idées, plus qu’à voir ce que l’église est réellement selon Dieu? Et rappelons-nous que toutes les perversions et adaptations humaines passeront, mais l’ouvrage de Dieu demeurera. Nous ferions mieux alors de nous hâter de prendre connaissance de ce que Dieu a en vue pour l’église et de ce qu’Il a fait pour qu’il en soit ainsi, sinon nous courons le risque qu’une grande partie de notre service soit perdue, et que nous-mêmes ne soyons tristement pas préparés pour ce qui va être révélé à la venue du Seigneur, et dans le clin d’œil où l’église s’en ira, entièrement selon l’ouvrage divin, et non pas du tout selon l’organisation de l’homme.