2 Rois

Chapitre 20

V. 1-11 — Maladie d’Ézéchias

«En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort» (v. 1). Comme nous l’avons dit plus haut, cet événement précède historiquement l’attaque de l’Assyrien contre Jérusalem, mais il la suit dans les trois récits que nous en avons. Le livre des Chroniques nous en parle en quelques mots, celui des Rois plus au long, et Ésaïe, très en détail, car ce prophète y ajoute «l’écrit d’Ézéchias» qui ne se trouve pas dans les livres historiques. Il y a diverses raisons à cette transposition. La première est que le rôle de Babylone se lie, par l’envoi des ambassadeurs, à la maladie d’Ézéchias. Babylone était destinée à supprimer l’Assyrien dont elle ressortissait alors, et devait jouer, dorénavant, le rôle prépondérant dans l’histoire de Juda. Ce rôle, le pouvoir transféré aux gentils et l’établissement de la première monarchie universelle, ne commence à poindre dans les voies de Dieu envers son peuple, que lorsque le rôle historique (non pas prophétique) de l’Assyrie a pris fin. La seconde raison, c’est qu’il fallait placer devant nos yeux toute la carrière fidèle d’Ézéchias, avant la maladie mortelle qui menace d’y mettre un terme. Cela rend d’autant plus poignantes, au point de vue prophétique, en Ésaïe surtout, les larmes et les supplications d’Ézéchias. Sa mort pouvait paraître un jugement de Dieu, quand sa vie tout entière s’était passée dans l’intégrité devant Lui. C’est pourquoi aussi l’écrit d’Ézéchias ne se trouve que dans la prophétie proprement dite, parce qu’il décrit les sentiments du résidu voué à la mort. En effet, le résidu sera appelé à traverser des circonstances semblables. Intègre de cœur, ayant servi Dieu toute sa vie, s’étant, comme Ézéchias, purifié du mal et de toute association mauvaise, il lui faudra éprouver dans son âme ce que c’est que d’être retranché de la terre des vivants, sous le poids de l’indignation gouvernementale de Dieu envers Israël, dont il fait partie, mais il sera délivré et reviendra à la vie, conséquence de la part qu’il aura à la mort et à la résurrection du Messie. La troisième raison, c’est que, dans le livre qui nous occupe, il était important de ne pas interrompre le récit qui commence à la révolte légitime d’Ézéchias, qui continue par l’invasion de Juda, où la confiance du roi est mise à l’épreuve, et se termine par la merveilleuse délivrance, comme réponse à une confiance implicite en Dieu, quand tout secours humain est impossible.

Après avoir atteint Ézéchias dans ses circonstances, la discipline de Dieu l’atteint dans sa personne: «Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas» (v. 1). Il faut mourir; quel mystère! Celui qui pouvait dire: «Hélas! Éternel, souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux» (v. 3), cet homme doit mourir! Pour un Juif pieux, marcher devant Dieu dans la terre des vivants, était le signe évident de Sa faveur. Cette faveur se retirait donc du roi? Dieu ne tenait pas compte de quatorze années de dévouement pour lui, pour sa cause et pour sa maison! Il était donc rejeté comme un instrument inutile, au moment où sa piété et sa confiance en Dieu avaient resplendi d’une manière particulière! Ce royaume, que Dieu lui avait confié, allait tomber en d’autres mains, moins pures que les siennes!

Tout cela nous parle de ce qui atteignit le Messie, dont Ézéchias n’est qu’un faible type. Lui aussi, dut être retranché à la moitié de ses jours, jeté bas, après avoir été élevé bien haut; lui aussi, témoin fidèle qui n’avait fait que la volonté de Dieu, a dû subir la mort; lui aussi a dû s’en aller n’ayant rien, et perdre son royaume et toute sa gloire terrestre! Mais Christ, ce qui ne pouvait être le cas d’Ézéchias, souffrit ces choses, parce qu’il portait l’iniquité d’un grand peuple, et devait subir la juste condamnation de Dieu à notre place. Un homme comme Ézéchias ne pouvait, en aucune manière; racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (Ps. 49:8); mais il pouvait passer par l’expérience de l’indignation de Dieu dans son gouvernement, et c’est ce qui arrivera au résidu. Comme Ézéchias, élevant sa voix vers Dieu, du sein des lieux profonds, il apprendra que l’Éternel ne prend pas garde à son iniquité, parce qu’il l’a visitée sur le Messie.

C’est donc seulement dans la mesure en laquelle Ézéchias participe aux expériences de Christ, qu’il peut être considéré, dans notre passage, comme un type du Messie. Personnellement, comme le Seigneur, «le zèle de la maison de Dieu l’avait dévoré», personnellement aussi, mais non sans défaillance, il avait pu dire: «Je me suis confié en toi»; personnellement, quand il s’agissait de mourir, il semblait exclu sans cause de la terre des vivants; seulement, Ézéchias était un pécheur, et, comme tel, il fallait qu’un autre prît sa place, sous le jugement de Dieu.

«Ézéchias versa beaucoup de larmes» (v. 3). Jamais le Seigneur ne pleura sur le sort qui lui était réservé, car il était venu dans ce monde pour mourir. Il pleura sur Jérusalem rebelle; il pleurait devant le tombeau de Lazare, en voyant la puissance de la mort peser sur l’homme déchu et misérable, mais jamais il ne pleura sur lui-même. En un sens seulement, comme Ézéchias, «il offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort», mais ce n’était pas, comme Ézéchias, afin de ne pas mourir, c’était pour être sauvé hors de la mort, pour être délivré par la résurrection d’entre les cornes des buffles, afin que le fruit de son œuvre pour nous ne fût pas perdu. Quant à Ézéchias, les larmes lui convenaient, comme elles conviendront au résidu intègre. Il lui fallait apprendre à accepter la sentence de mort, comme lui étant due; à dire sans comprendre, tout d’abord, le but de Dieu: «Que dirai-je? Il m’a parlé, et Lui l’a fait» (És. 28:15); à comprendre enfin, au bout de toutes ses angoisses, que l’Éternel avait «voulu le sauver» (Ibid. v. 20).

La réponse de Dieu ne se fait pas attendre: «Et il arriva qu’Ésaïe étant sorti, et n’étant pas encore arrivé au milieu de la ville, la parole de l’Éternel vint à lui, disant: Retourne, et dis à Ézéchias, prince de mon peuple: Ainsi dit l’Éternel, Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes; voici, je te guérirai; le troisième jour, tu monteras à la maison de l’Éternel» (v. 4-5). À peine l’âme d’Ézéchias a-t-elle été sondée, que la parole de Dieu vient à Ésaïe. On sent que Dieu avait d’avance en réserve, pour le roi, tout ce qu’il accorde ici à son affliction. Ézéchias est ramené à la vie par une sorte de résurrection. «Ésaïe dit: Prenez une masse de figues. Et ils la prirent et la mirent sur l’ulcère; et Ézéchias se rétablit». En apparence, le moyen n’a aucune valeur, mais appliqué par la parole du prophète, il se trouve être la puissance de Dieu à salut.

«Et Ézéchias dit à Ésaïe: Quel est le signe que l’Éternel me guérira, et que le troisième jour je monterai à la maison de l’Éternel? Et Ésaïe dit: Ceci en sera le signe pour toi de par l’Éternel, car l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée: l’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou retournera-t-elle de dix degrés? Et Ézéchias dit: C’est peu de chose que l’ombre descende de dix degrés: non, mais que l’ombre retourne de dix degrés en arrière. Et Ésaïe, le prophète, cria à l’Éternel; et l’Éternel fit retourner l’ombre de dix degrés en arrière sur les degrés par lesquels elle était descendue sur le cadran d’Achaz» (v. 8-11).

Achaz avait établi ce cadran. Depuis son règne, l’ombre avançait, le temps s’écoulait rapidement et devait aboutir à la nuit, à la disparition complète de la monarchie sous le jugement de Dieu. L’Éternel pouvait avancer cette fin, car la mesure était comble, mais il lui plaisait de répondre au désir du roi pieux et à la demande du prophète, en retardant l’heure au lieu de l’avancer, donnant ainsi un nouveau terme à la puissance du roi. Mais ce miracle a une signification plus profonde. Il signifie que Dieu pouvait renverser et renverserait tout l’ordre de la nature et les lois qui soumettaient le pécheur à la mort, afin d’accomplir le salut de ses bien-aimés. La mort n’a plus son cours fatal; la vie allant à son déclin, puis séparée de la penne, comme la toile du tisserand, recommence pour le résidu fidèle dans la résurrection du Messie, son représentant. Pour nous, elle recommence en vie éternelle par la résurrection du Sauveur. Tel est le signe qu’Ézéchias demande. Sa demande dénote une confiance complète en Dieu qui seul peut faire l’impossible avec l’impossible. En renversant en Christ, pour nous sauver, ce qui, en vertu du péché, était devenu pour nous l’ordre de la nature, l’Éternel nous assure l’accomplissement de ses conseils à notre égard.

«Le troisième jour, tu monteras à la maison de l’Éternel». C’est ainsi que la mort et la résurrection de Christ nous donnent, au bout de trois jours, une libre entrée dans le sanctuaire.

Ézéchias avait déjà reçu, sans le demander, un signe de la déroute finale de l’ennemi (19:29-31) dans le fait que Dieu conserverait en vie, sans aucune intervention humaine, ce résidu dont il voulait former le nouvel Israël; il apprend ici, par quels moyens ce résidu sera sauvé.

Notons, avant de terminer cette partie de l’histoire d’Ézéchias, le rôle remarquable du prophète Ésaïe dans tous ces événements. Comme la parole de Dieu qu’il représente, il est le porteur de l’arrêt de mort contre le meilleur d’entre les hommes qui font partie d’une race pécheresse et déchue. La mort est décrétée sans appel. Ce message produit dans l’âme qui le reçoit une profonde affliction. Immédiatement Ésaïe annonce l’heureuse nouvelle de la guérison du roi. Il indique ensuite le moyen par lequel cette guérison peut être opérée et l’applique à l’ulcère mortel. Il fait enfin connaître le signe par lequel, renversant l’ordre de la nature, l’Éternel s’engage à effectuer ce qu’il a promis. Ces choses ont lieu en vertu de la médiation du prophète qui «cria à l’Éternel», car on ne possède de bénédiction que par l’intervention personnelle du Seigneur Jésus. Nous avons là un exemple complet de ce que l’Évangile apporte à l’âme de tout pécheur.

 

V. 12-19 — L’ambassade de Babylone1

1 Ézéchias s’étant dépouillé de ses trésors pour éviter l’attaque du roi d’Assyrie contre Jérusalem (18:15-16), on pourrait supposer que l’ambassade de Babylone eut lieu avant ce moment-là, et peu après la maladie d’Ézéchias survenue dans la quatorzième année de son règne. Il semblerait que si Ézéchias montra tous ses trésors aux ambassadeurs, ils n’avaient pas été amoindris par un tribut énorme, forçant le roi à dépouiller de son or, même le temple de Dieu. Mais il faut se souvenir du fait relaté en 2 Chron. 32:23. Après qu’Ézéchias eut été délivré de Sankhérib, «beaucoup de gens apportèrent des offrandes à l’Éternel à Jérusalem, et des choses précieuses à Ézéchias, roi de Juda; et après cela, il fut élevé aux yeux de toutes les nations». Puis encore: «Ézéchias eut de très grandes richesses et une très grande gloire» (v. 27). Ce ne fut donc qu’après l’attaque de Sankhérib que l’ambassade de Babylone eut lieu, et que des envoyés passèrent en revue les trésors du roi Ézéchias (v. 31).

Un court passage des Chroniques, le seul de ce livre qui parle de tout le contenu de notre chapitre, nous renseigne sur l’état d’âme d’Ézéchias, lors de l’ambassade envoyée par le roi de Babylone: «En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort; et il pria l’Éternel, et l’Éternel lui parla, et lui donna un signe. Mais Ézéchias ne rendit pas en raison du bienfait qu’il avait reçu; car son cœur s’éleva, et il y eut de la colère contre lui, et contre Juda et Jérusalem. Et Ézéchias s’humilia de ce que son cœur s’était élevé, lui et les habitants de Jérusalem; et la colère de l’Éternel ne vint pas sur eux pendant les jours d’Ézéchias» (2 Chron. 32:24-26). Nous voyons ici les sentiments du roi, quand il reçut les messagers de Babylone. «Son cœur s’éleva». En ce temps-là, sous Berodac-Baladan, Babylone n’était pas encore ce qu’elle devint depuis. Son roi avait secoué le vasselage de l’Assyrie et désirait parer à un retour offensif de cette puissance, en cherchant des amis ou des alliés parmi les nations situées à l’occident de son royaume. Il envoya donc une lettre et un présent à Ézéchias par ses ambassadeurs. Notre passage dit qu’«Ézéchias écouta les messagers». Ils avaient donc quelque demande à lui faire, quelque alliance à lui proposer contre l’ennemi commun dont Ézéchias lui-même secouait le joug. La Parole ne nous dit pas que cette alliance fut conclue, mais que le roi reçut favorablement les ambassadeurs. Il fit ici, encore une fois, l’humiliante expérience que sa confiance en Dieu n’était pas absolue. Suivant le récit des Chroniques (32:27-31), Dieu l’avait abondamment béni pour sa fidélité pendant les quatorze premières années de son règne: il avait «de très grandes richesses et une très grande gloire», et c’est à ce moment-là qu’arriva «l’ambassade que les chefs de Babylone envoyèrent vers lui pour s’informer du miracle qui avait été opéré dans le pays».Tel était le but avoué de Berodac-Baladan. Quant à son but secret, il flatte l’orgueil d’Ézéchias. À cette occasion, «Dieu l’abandonna pour l’éprouver, afin qu’il connût tout ce qui était dans son cœur» (Ibid. v. 31). Livré à lui-même, «son cœur s’éleva». Il montra les richesses que Dieu lui avait données afin de se faire valoir aux yeux de l’étranger, au lieu de glorifier, auprès de ces idolâtres, le Dieu qui l’avait sauvé par un miracle, quand il était voué à la mort, et qui l’avait richement béni en remplissant ses trésors. Ces trésors avec son arsenal, sa maison, ses domaines, sont passés en revue par un monde jaloux, qui ne peut qu’à la surface, être l’ami des saints et du peuple de Dieu. Et voici que, dans un avenir assez rapproché, «tout ce que ses pères avaient amassé sera porté à Babylone» (2 Rois 20:17; Ésaïe 39:6). Il y eut, nous disent les Chroniques, «de la colère contre lui et contre Juda et Jérusalem», et Ézéchias eut à en faire la douloureuse expérience. Mais, dans l’intervalle, son âme avait été humiliée et restaurée; il était préparé, comme il le dit dans son écrit, à s’en aller doucement «toutes ses années» (les 15 années de vie qu’il avait devant lui), «dans l’amertume de son âme». Douceur et amertume tout ensemble! Ces choses qui semblent ne pouvoir s’accorder, s’accordent parfaitement pour le chrétien. À l’amertume de la discipline, par laquelle nous sommes brisés, se joint l’ineffable sentiment de l’amour du Père qui nous l’inflige!

Ésaïe joue ici un nouveau rôle, celui de la Parole qui nous pénètre et nous sonde. Heureux si, comme Ézéchias, nous n’essayons pas de cacher quelque chose à Celui auquel nous avons à faire. Le roi pieux, pris à partie, avoue et reconnaît tout devant le prophète. «Qu’ont dit ces hommes, et d’où sont-ils venus vers toi?» demande Ésaïe. «Ils sont venus d’un pays éloigné, de Babylone», répond Ézéchias. Avait-il rien à faire avec la présence de Dieu, ce «pays éloigné» où le fils prodigue pouvait vivre dans les plaisirs, loin de sa face? (Luc 15:13). Ces hommes venaient «de Babylone», berceau de la révolte contre Dieu et du culte idolâtre. Ézéchias n’avait pas contracté d’alliance avec son roi, mais s’était lié d’amitié avec lui. Le prophète demande: «Qu’ont-ils vu dans ta maison?» Le roi répond, toujours avec la même sincérité: «Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison; il n’y a rien dans mes trésors que je ne leur aie montré». Alors, Ésaïe annonce le jugement de l’Éternel: Écoute la parole de l’Éternel: Babylone emportera, dans un jour futur, tout ce que tes pères ont amassé jusqu’à ce jour. «Il n’en restera rien». N’est-ce pas le mot final de la Parole, si nos cœurs se sont laissés attirer et enorgueillir par les choses de la terre? «Le monde s’en va et sa convoitise». Il n’en restera rien!

Ézéchias, n’ayant rien caché à l’Éternel, reçoit en toute humilité sa sentence. Sa parole rappelle celle de David: «J’ai péché contre l’Éternel», mais elle contient plus encore: «La parole de l’Éternel que tu as prononcée est bonne» (v. 19). Il accepte d’un cœur contrit les conséquences de son acte. Le témoignage que Dieu lui avait confié ne sort pas indemne de ses mains; bien au contraire, il est ruiné sans espoir. Ce réveil, commencé dans la fraîcheur de la puissance divine, prend fin par la faute de celui qui en était l’instrument. Mais, personnellement, le cœur et la conscience d’Ézéchias ont gagné à ces expériences. Si son témoignage n’a pu se soutenir et a glissé dans la ruine, son âme a retrouvé, par la discipline, la communion avec le Seigneur, et cette humble confiance en Lui, qu’elle avait abandonnée un instant pour se laisser prendre aux paroles de l’ennemi qui flattait son orgueil.

«Ézéchias s’humilia de ce que son cœur s’était élevé, lui et les habitants de Jérusalem», nous disent les Chroniques (2 Chron. 32:26). Heureux résultat de l’humiliation individuelle; elle la produit chez d’autres. Quand l’Assyrien paraît devant les murs de Jérusalem, le roi et le peuple ne seront qu’un cœur et une pensée pour ne pas lui répondre et mépriser ses menaces en se confiant en l’Éternel. La discipline ayant produit ses fruits, le vœu d’Ézéchias: «N’y aura-t-il pas ainsi paix et stabilité pendant mes jours?» est exaucé. «La colère de l’Éternel ne vint pas sur eux pendant les jours d’Ézéchias» (2 Chron. 32:26).