Proverbes

Chapitre 9

Ch. 9 — Contraste entre la sagesse et la femme folle

Ch. 9 v. 1-12 — Invitation de la sagesse pour les simples, et instruction quant aux sages et aux moqueurs

En effet, la sagesse a fait plus que cela. [9:1] Elle a formé un système, établi une maison qui lui appartient, soutenue par la perfection d’une solidité bien réglée et bien coordonnée. [9:2] Elle est fournie de viande et de breuvage, la table y est dressée, [9:3] et la sagesse invite, de la manière la plus ouverte, [9:4] les simples à y venir et à y participer, [9:6] et cela en leur montrant le chemin droit où se trouve la vie. [9:13] Il y a une autre femme ; [9:7] mais, avant d’en parler, l’Esprit fait voir que l’instruction est perdue pour le moqueur ; [9:8] il ne fera que haïr celui qui le reprend. La sagesse est sage, même dans ses relations avec ses ennemis. [9:9] Pour le sage et pour le juste, il y a progrès ; [9:10] mais le commencement, c’est la crainte de l’Éternel. C’est le principe fondamental de la sagesse.

Ch. 9 v. 13-18 — Mal de la femme folle détournant vers la mort

L’esprit moqueur, toutefois, n’est pas le seul caractère du mal. [9:13] Il y a la femme folle. En elle, ce n’est pas l’activité de l’amour qui cherche le bien de ceux qui ne connaissent pas le bien. Elle est bruyante ; [9:14] assise à l’entrée de sa maison, dans les lieux élevés, [9:15] elle cherche à détourner ceux qui vont droit leur chemin et [9:17] à attirer dans le sentier de la ruse et du péché les hommes dépourvus de sens [9:18] qui ne savent pas que ses conviés sont les victimes de la mort. Voilà les instructions générales que, sous forme d’avertissements, la sagesse prévenante de Dieu nous donne.