Psaumes

Psaumes 111 à 113

Ps. 111-117 — Louange célébrant les voies de l’Éternel envers Son peuple

Les Psaumes qui suivent sont comme une revue des circonstances depuis les temps anciens, et de celles qui doivent survenir, avec des réflexions à leur sujet et des chants de louange relativement au résultat.

Ps. 111-113 — Célébration de la délivrance d’Israël par l’Éternel

Psaume 111

Les Ps. 111, 112 et 113, forment un tout, comme un alléluia qui célèbre les voies de l’Éternel à l’égard d’Israël dans l’œuvre de sa délivrance. [111:2-3] D’abord, au Psaume 111, ce sont les œuvres de l’Éternel, glorieuses par elles-mêmes. [111:4] Il les a rendues mémorables par sa puissante intervention en justice ; néanmoins il s’est montré plein de compassion, [111:5] et s’est souvenu aussi de son alliance. [111:6] Il a manifesté à son peuple la puissance de ses œuvres en lui donnant l’héritage des nations ; [111:7-8] de plus, ses œuvres subsistent. [111:9] Ce qui donne lieu à la louange, avec la connaissance de son nom, c’est qu’il a envoyé la rédemption à son peuple. [111:10] L’Éternel étant tel, sa crainte est le commencement de la sagesse : elle nous rend intelligents pour la conduite que nous avons à suivre. La foi le sait, et l’apparition du Seigneur pour le jugement le prouvera au monde.

Psaume 112

[112:1] D’autre part, le Ps. 112 décrit le caractère de ceux qui craignent l’Éternel, [112:2-3] ainsi que la bénédiction qui sera leur partage lorsque le gouvernement de Dieu sera établi. Tout cela fait voir combien il est impossible d’appliquer ces Psaumes à la position des saints d’aujourd’hui, quoique les exercices de la foi et de la piété aient souvent la même origine chez les saints de tous les âges. Mais, c’est par la délivrance d’Israël que le nom de l’Éternel est alors manifesté.

Psaume 113

Dans le Ps. 113 le sujet de la louange est plus général, même tout à fait universel, mais l’occasion en est la même. [113:2] Cette louange est célébrée dès maintenant et à toujours ; [113:3] désormais elle est répandue sur toute la terre, mais celui qu’on célèbre est le Dieu d’Israël, [113:5] qui habite dans les lieux très hauts, [113:6] qui s’abaisse néanmoins à regarder si bas, [113:7] mais afin d’exalter ceux qu’il aime, [113:8] de les faire asseoir avec les nobles de son peuple [113:9] et de remplir de joie dans leur demeure ceux qui étaient sans espérance.