Psaumes

Psaume 72

Avec le Ps. 72 nous arrivons, non aux souffrances et aux combats de David, mais au parfait établissement du règne de paix et de la bénédiction royale. Le Psaume nous présente le Fils de David, source et garant des bénédictions millénaires ; il est d’ailleurs si clair, qu’il ne me semble pas demander beaucoup d’explications. [72:1] Nous y trouvons le roi à qui Dieu donne ses jugements et qui est en même temps le fils du roi, le fils de David, [72:2-3] dans son règne de justice et de paix, comme Salomon ou Melchisédec. [72:8] Son royaume s’étend aussi loin que s’étendait la promesse, [72:11] mais tous les rois du dehors doivent se prosterner devant lui. [72:16] Des bénédictions de toute sorte accompagnent ce règne de justice. [72:15] La déclaration qu’on priera pour lui continuellement, montre simplement que les bénédictions dont on jouira par son moyen porteront les cœurs à désirer et à demander la continuation de sa gloire et de sa puissance. Je pense que, tout en ayant trait littéralement à Salomon, cela s’applique aussi à Christ, régnant comme vrai homme sur la terre. Le verset 17 prouve, selon moi, qu’il ne faut point voir dans ces prières l’indice de quelque incertitude touchant la durée du roi, mais bien les effets de son gouvernement sur les cœurs de tous ceux sur lesquels il règne. Je pense qu’il y aura à Jérusalem un prince de la maison de David, mais le Psaume me paraît aller plus loin que lui.

Conclusion du deuxième livre

Ici se termine le second livre. Il nous a montré les fidèles chassés hors de Jérusalem, la détresse qu’ils éprouvent, et la confiance qui les anime dans cette position, tout cela finissant par la certitude et la ferme espérance de leur rétablissement. Nous y avons vu ensuite la délivrance apportée par le Messie, son humiliation préalable, sa personne glorieuse, mais dans l’humiliation, mise en lumière, et enfin le gouvernement royal de l’homme établi en Israël. Cela met fin aux voies de Dieu envers le résidu, envisagé comme séparé du reste de la nation.