Merveilles de la Création

Les précipitations

«Tout ce qu'il lui a plu de faire, l'Éternel l'a fait... lui qui fait monter les vapeurs du bout de la terre, qui fait les éclairs pour la pluie, gui de ses trésors fait sortir le vent....» Psaume 135:6, 7

Les auteurs des Psaumes se montrent toujours impressionnés par le déploiement des forces naturelles, percevant en elles la voix de Dieu qui s'adresse à l'homme. Au Psaume 29, verset 4, David s'exclame: «La voix de l'Éternel est puissante, la voix de l'Éternel est magnifique». Peut-être éprouves-tu, toi aussi, le même sentiment en voyant la tempête s'abattre et les éclairs sillonner le ciel de leur splendeur; peut-être trembles-tu même un peu lorsque les coups de tonnerre semblent ébranler le sol. Oui, nous pouvons entendre Sa voix dans ces phénomènes naturels.

Durant l'été, même par une belle journée ensoleillée, où le ciel est d'un bleu limpide, un orage peut survenir de façon inattendue. Des courants d'air chaud, appelés courants thermiques, sont souvent à l'origine de ce changement. Comme ils s'élèvent rapidement à très grande altitude, l'humidité qu'ils contiennent se condense et forme un beau nuage moutonné, qui ressemble à de la crème fouettée: le cumulonimbus. Mais sa beauté est trompeuse. A l'intérieur du nuage se créent des vents turbulents, tourbillonnant comme un cyclone à plus de 300 kilomètres à l'heure. Le beau cumulonimbus se transforme bientôt en une sombre masse orageuse. Lorsqu'il traverse des couches d'air plus froid, la température à l'intérieur chute soudainement, ce qui crée des particules de glace qui se mettent à tourbillonner; entrant en collision, elles deviennent des grêlons. Pendant tous ces mouvements qui ont lieu à l'intérieur des nuages, de l'électricité statique s'y accumule. La charge électrique atteint ainsi des valeurs énormes; l'électricité se décharge dans l'atmosphère, faisant jaillir des éclairs. La foudre qui en résulte chauffe l'air environnant qui se dilate et heurte les couches d'air qui l'entourent. Le choc fait du bruit qui se répercute de couche en couche. Cela donne le grondement du tonnerre.

Les grêlons sont rapidement trop lourds pour rester suspendus dans les airs et, crevant les nuages, ils se précipitent sur la terre. Parfois, ils restent gelés et peuvent, s'ils fusionnent, devenir aussi gros que des balles de tennis. Ils tombent alors avec une telle force qu'ils peuvent cabosser les carrosseries des voitures et briser des vitres. Nous nous sentons petits devant de tels déploiements de la puissance de Dieu.

Mais les orages ne sont pas tous destructeurs. Souvent la grêle fond en cours de route et se transforme en averse de pluie avant d'atteindre le sol, où l'eau est rapidement absorbée. Nous voyons là une manifestation de la bonté de Dieu, comme le dit sa Parole: «Car lui voit jusqu'aux bouts de la terre: sa vue s'étend sous tous les cieux. Quand il fixait au vent sa pesanteur, et qu'il établissait les eaux selon leur mesure; quand il faisait une loi pour la pluie, et un chemin pour le sillon de la foudre» (Job 28:24-26).

Qu'il s'agisse de neige, de grêle ou de pluie, toutes les précipitations commencent sous la forme de nuages de minuscules gouttelettes qui se transforment en cristaux de glace. Si les nuages traversent une couche d'air dont la température est au-dessus de zéro, il se met à pleuvoir. S'ils traversent une couche d'air glacé, il neigera. Les grêlons, quant à eux, sont, comme nous l'avons vu plus haut, de petits glaçons ballottés à l'intérieur des nuages orageux. Ils grossissent en se fondant les uns dans les autres, puis regèlent avant de tomber.

Si tous ces phénomènes sont explicables scientifiquement, nous savons néanmoins que rien n'arrive sans que Dieu l'ait commandé. Le livre de Job décrit magnifiquement comment Dieu tient tout dans sa main: «Car il dit à la neige: Tombe sur la terre! et aussi aux averses de pluie, et aux averses des pluies de sa force» (Job 37:6). «Voici, Dieu est grand... Car il attire les gouttes d'eau: des vapeurs qu'il forme, elles distillent la pluie, que les nuages font couler; ils tombent en gouttes sur les hommes, abondamment» (36:26-28).

Soyons donc toujours reconnaissants pour le temps que le Seigneur nous accorde: Lui qui a réé toutes choses sait mieux que quiconque ce dont sa création a besoin.