Psaumes

Psaume 115

Ce psaume encore se lie magnifiquement au précédent. Que la terre tremble, comme nous venons de le voir, lorsque le Seigneur se révélera et déclarera sa justice! Israël chantera un cantique en ce jour-là, et c’est ce cantique que nous avons ici en esprit. Par anticipation, c’est pour Israël le cantique de la résurrection (v. 17-18). Il éclate triomphalement, les fidèles attribuant à l’Éternel toute la gloire de leur condition présente. Et il en est toujours ainsi lorsque la résurrection est connue (voir Rom. 4:20). Car un mort, revenu à la vie, ne peut l’attribuer qu’à la puissance divine — rien de moins que cela. L’Israël du dernier jour célèbre ici l’Éternel comme «leur secours et leur bouclier». Ils le font du haut en bas de la sainte hiérarchie établie parmi eux. Et ils triomphent de leurs adversaires et des vains objets de leur confiance, se confiant en Dieu pour la bénédiction encore future (v. 12-13). Cette confiance est aussitôt honorée par un oracle d’en-haut (v. 14-15).

Les fidèles d’Israël se réjouissent à la pensée que leur Dieu «est aux cieux» (v. 3, voir Ps. 110:1). Peut-être ne saisissent-ils pas pleinement cela; mais nous savons que de même que Jésus dans le tombeau était pour eux un signe (Matt. 12:40), de même Jésus ressuscité leur est un signe (Actes 2:30-31; 13:30-33). Telle est la réponse que les fidèles pourront opposer au défi maintes fois lancé par leurs ennemis: «Où est ton Dieu?» (v. 2-3; voir Ps. 42, 80; Joël 2; Michée 7).